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HARD ROCK  |  STUDIO

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1978 Rose Tattoo
1981 Assault & Battery
2000 25 To Life
2002 Pain
2007 Blood Brothers

ROSE TATTOO - Blood Brothers (2007)
Par ERWIN le 23 Décembre 2020          Consultée 1213 fois

Alors si vous avez bien suivi, vous savez que nous restons sur la résurrection magnifique des ROSE TATOO qui ont sorti avec Pain un album imparable. Mais hélas, si vous regardez deux minutes la mignonne trombine des gars qui composent la fine équipe, vous devinez aisément que nos rockeurs ne font pas semblant. Ils boivent, vivent la nuit, ne pratiquent pas le moindre sport et s'alimentent tels des néandertals. Alors la liste qui suit est exhaustive voyez plutôt, tous nos couche-tard vont clamser d'un cancer : Pete Wells, le terrible manieur de slide, est terrassé en 2006 – Prostate – , le bassiste Rilen part quelques mois plus tard – Vessie -, début 2007 trépasse Loyde – Poumons – le bassiste des débuts. Bref, notre Angry recrute le musculeux Dai Pritchard – un bon gros gars au look de taulard lui aussi – et c'est accompagné du récent retour de Mick Cocks à la rythmique que le groupe entre en studio pour mettre en boîte ce Blood Brothers.

"Lubricated" indique immédiatement que la fête continue dans le bar australien, ça dépote à 100 à l'heure comme un MOTORHEAD de la grande époque. La première intervention de Pritchard à la slide nous rassure, l'esprit est toujours là malgré le décès de Wells. On continue ventre à terre sur "Slipping Away", toujours dans ce même esprit rebelle qui rappelle franchement les rythmiques de Fast Eddie Clarke pour la tête à moteur. "Creeper" sonne plus Heavy metal que les élans habituels du groupe, on est presque proche d'un SAXON par ici ! En revanche, "City Blues" est mainstream, avec une vibe épique empreinte de légèreté. Le riff élégant ne mène hélas vers aucun refrain de grande volée, c'est dommage.

Et sinon ? Bah des mid-tempos bien sûr, quand c'est pas pour des pogos, c'est pour des headbanging sévères à s'en démettre les vertèbres! "Once In A Lifetime" est sans aucun doute le titre à retenir de cette livraison, avec ses accents qui rappellent "Rock and Roll Outlaw" et son merveilleux riff tournoyant. Puis on fait dans le rustique avec "Black Eyed Bruiser", mais n'est-ce pas une marque de fabrique finalement ?
D'ailleurs, écoutez donc "Sweet meat", c'est simpliste mais ça fait son office ! Le rythme de "1854" rend bien, sonne très eighties, avec un refrain sympathique bien que peu original. "Man About Town" ou "Stand Over Man" sonnent AC/DC, mais ce n'est certainement pas voulu, la slide faisant toujours la différence avec les potes d'à côté. On apprécie enfin le riff presque alternatif de "Nothing To Loose".

Vous remarquerez que je suis beaucoup moins fan de cet opus que du précédent qui démontait bien la tronche. Tout ceci reste agréable et écoutable, mais ne serait-ce pour "Once In A Lifetime", je ne vois rien d'exceptionnel à signaler. Fin 2009, le guitariste Mick Cocks nous quitte cette fois sur un cancer du foie - tu m'étonnes ! Si vous faites les comptes, du groupe des débuts il ne reste plus qu'Angry Anderson, l'emblématique lutin chanteur. Quel destin que celui de la rose tatouée ; avec une discographie finalement très compacte de sept albums, ils sont parvenus à monter une véritable légende from down under ! Long live Angry !

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   ERWIN

 
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- Angry Anderson (chant)
- Dai Pritchard (guitare)
- Mick Cocks (guitare)
- Heordie Leach (basse)
- Paul Demarco (batterie)


1. Lubricated
2. Sweet Meat
3. City Blues
4. 1854
5. Creeper
6. Slipping Away
7. Nothing To Loose
8. Man About Town
9. Once In A Lifetime
10. Black Eyed Bruiser
11. Stand Over Man



             



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