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Roland ROMANELLI - Sysmo Records Volume 5 (1986)
Par NANAR le 2 Janvier 2024          Consultée 264 fois

Nous en sommes déjà au sixième album d’illustration musicale de Roland ROMANELLI et deuxième pour Sysmo Records. Après le double Sysmo Records Volume 1, voici Sysmo Records Volume 5. Trois autres volumes ont en effet été publiés sur le label entre 1983 et 1985, par trois autres musiciens différents, dans des styles très éloignés de la variété de Roland ROMANELLI.

Cet album est un assortiment de up-tempo et de ballades, essentiellement interprétés sur synthés numériques et boîtes à rythmes. Oui, c’est encore de la variété à la sauce électronique, avec ce que cela implique de boursoufflures et de kitscherie. Pourtant, on peut dire que Roland ROMANELLI ne s’en sort pas trop mal. Ses compositions sont toujours aussi grandiloquentes, les refrains ne sont pas bien finauds, mais globalement ça tient la route. "Lightning", "Thunderbolt", "Sequence Service", "Synthetic Flight" et les indicatifs "Infosound" et "Midinix" sont efficaces, disons du niveau d’un Connecting Flight, sauf la saillie jazzy guère convaincante de "Impro-Star", et "Synthetic Flight" qui me semble vraiment trop gros.

Venons-en aux morceaux lents. Il y a donc cinq pures ballades dans le lot, soit plus d’un tiers du disque, dont certaines s’enchaînent. Nous avons toutes les bonnes raison d’en craindre le pire, surtout qu’elles succèdent d’un an à l’abominable baverie du Cœur Au Bout Des Doigts (1985). "Colorado Spring", "Adélaïde’s Melody", "Doryane’s Melody", "Slowtime", "Maria Céline" : même si on n’atteint pas les tréfonds abyssaux du précédent album, il faut reconnaître que ceci est vraiment poussif, nunuche et agaçant.

J’apprécie souvent les productions des années 1980, à condition que la composition suive bien sûr, mais même au-delà de ça, certains choix de sons posent question. Roland ROMANELLI use et abuse vraiment du Yamaha DX-7, c’est pénible. Et que dire du son outrageusement compressé de "Lightning" et "Synthetic Flight", de "Maria Céline" qui a le culot de combiner l’accordéon et sa propre émulation synthétique, ou du faux saxophone de "Slowtime" et "Impro-Star"? Tous les sons d’usine ne sont pas laids en soi, mais le faux saxophone du DX-7 est vraiment calamiteux. Nous avons tout de même le droit à du piano acoustique sur certains morceaux pour compenser tout ce marasme.

Il reste "Suspenstime" et "Strange Voices", deux compositions un peu plus sombres, tout de même moins aguicheuses que le reste. La première porte fort bien son titre et la seconde est une superbe composition à tiroirs, où enfin les émulations orchestrales ont toute leur raison d’être et le talent mélodique de Roland ROMANELLI se déploie vraiment. Ce sont assurément les morceaux à retenir de ce disque.

Je reste très mitigé sur Sysmo Records Volume 5, même si, avec le recul, les ballades me paraissent moins horribles qu’aux premières écoutes. Ce n’est pas la grosse cataschtroumpf, mais je ne conseille pas cet album.

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- Roland Romanelli (composition, synthétiseurs, piano)
- Guy Bonnet (composition de 2, 3, 4, 5, 6, 10, 12, 13)
- Jean-paul Batailley (batterie électronique sur 7, 8, 9)


1. Lightning
2. Colorado Springs
3. Thunderbolt
4. Suspenstime
5. Adelaide's Melody
6. Doryane's Melody
7. Sequence Service
8. Infosound
9. Infosound (part Ii)
10. Slowtime
11. Maria Céline
12. Synthetic Flight
13. Strange Voices
14. Impro-star
15. Midinix



             



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