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- Membre : Iggy Pop

BLONDIE - Plastic Letters (1977)
Par ERWIN le 24 Février 2013          Consultée 4771 fois

La révolution Punk est passée depuis le premier BLONDIE. Et c’est dans une toute autre ambiance que Chrysalis ouvre les portes de son porte monnaie pour permettre à Chris Stein et Debbie Harry d’enregistrer ce qui devrait être pour eux l’album de l’accession à la reconnaissance Internationale. Les New Yorkais fourbissent donc leurs armes pour ce nouveau rendez-vous. Deborah apparaît ainsi dans une robe rose du meilleur effet qui aura les effets escomptés sur la gent masculine, la jeune femme a pourtant déjà 34 ans, mais sa sensualité diaphane éclot comme une fleur du matin. Quelle nana ! Mais autant la créature féminine est torride, autant ses talents de chanteuse nous laissent pour l’instant quelque peu sur notre faim, d’où cet artifice peu glorieux de mettre ses charmes en valeur… Bon cela dit, je gouterais bien de la blonde à cette image, pare chocs contre pare chocs, la voici à son avantage…

Du coup, comme il n’existe aucune logique en musique, c’est avec une reprise que les choses vont se débloquer. « Denise » était une chanson de 1963 par RANDY and the RAINBOWS. Cette resucée 15 ans plus tard va en faire un standard de la musique populaire, ainsi que le premier classique des jeunes artistes. C’est un petit rock sans fioritures. Ce titre est toutefois une véritable transition entre la pop des sixties et celle des seventies...Vous trouvez que c’est tardif ? Je vous le fait pas dire, mais c’est la cruelle vérité…
« Presence dear (I’m always touched by your) » est bien sûr un des grands fait d’armes avec « Denis » de ce skeud. Le titre s’apprivoise bien, je le trouve personnellement un peu daté, mais toujours agréable, sans en faire des tonnes le charisme de la jolie blondinette agit toujours à plein rendement.

« Fan mail » est très rock dans l’esprit, avec un joli solo de guitare, on oubliera les petits effets cheap mais on se souviendra du malicieux – c’est le cas de le dire - clavier Greenfieldien, comme on en a l’habitude avec les new yorkais. Le slow « Bermuda triangle blues » se remarque à cause du joli refrain épileptique. Sinon ça cartonne méchamment avec une majorité de titres qui arrachent bien la gueule. BLONDIE assume son héritage Punk avec une aisance aujourd’hui évidente comme sur la rythmique sans concession de « Youth nabbed as snipers », seul le chti synthé fait pencher la balance vers une New Wave/post punk de bon aloi.

« I’m on E » est un rock de jolie facture, qui servira ensuite de base à la brunette –Salut à toi Chrissie - des PRETENDERS pour composer ses grands classiques, ça ne mange pas de pain, c’est bien sympa et ce petit aspect héréditaire de la bande à Joey est pleinement assumé, et malgré un son « light », Debbie s’en sort remarquablement, notez plutôt ce petit scat rock sur la fin. « I didn’t had the nerves to say no » est anecdotique mais l’esprit rock sans concession traîne un peu partout comme sur la joyeuse « Love at the pier », qui ne rentrera malgré tout pas dans vos classiques personnels, malgré un bridge « au ralenti » du meilleur effet.

« Kidnapper » est d’ailleurs un Rock’n’roll dans la grande tradition si ce n’est que notre Debbie n’est pas Wanda JACKSON – piaffez pas les djeuns, on y viendra, c’est juste l’Elvis féminin -, mais son dévouement à la cause de la musique ne serait être en cause. « No imagination » présente un attrait déjà bien supérieur, une composition plus évoluée, où traîne un petit trip presque sophistiqué malgré la simplicité de la mélodie que Chris Stein et Jim Destri vont développer à donf dès le disque suivant, premier vrai classique du groupe. « Detroit 442 » est toute à la gloire de la grande cité industrielle du Nord, et les grattes y rugissent avec maestria comme pour rendre hommage au MC5, lourd et dense, grosse claque !

Bref, l’évolution de BLONDIE est évidente. Les titres s’enchaînent avec beaucoup d’à propos même si le style est aujourd’hui un brin daté. Les musicos assurent en diable, et la jolie Blonde met tous les mecs dans sa poche avec une facilité déconcertante lors de prestations live où elle ne fait pas semblant, ce qui lui vaut très vite de devenir une icône New Yorkaise. Pas encore le Nirvana, mais de réelles qualités. On finira en évoquant la compo la plus alternative du lot cette étonnante « Cautious lip » de belle facture qui fait pencher le groupe vers de la New Wave avant l’heure. Un 3 solide.

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1. Fan Mail
2. Denis
3. Bermuda Triangle Blues
4. Youth Nabbed As Sniper
5. Contact In Red Square
6. Presence Dear
7. I’m On E
8. I Didn’t Had The Nerves To Say No
9. Love At The Pier
10. No Imagination
11. Kidnapper
12. Detroit 442
13. Cautious Lip



             



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