Recherche avancée       Liste groupes




Commentaires :  1 ...<<...<... 885 886 887 888 889 890 891 892 893 894 895 896 ...>...>>... 1133
Comment poster un commentaire ?


BLACK SABBATH
MOB RULES


Le 24 Novembre 2011 par FEELGOOD


Chroniques de la Messe noire, épisode X, 1981.
Le lourd et puissant Turn Up The Night ouvrait les réjouissances. La voix de Dio sonnait froide et menaçante. La section rythmique pesante contrastait avec la guitare, impalpable et insaisissable telle le vif-argent. Après un inquiétant solo de métal en fusion, s’achevant sur des notes évoquant une agonie, la rythmique reprenait le dessus et écrasait tout sur son passage. Le maléfique Voodoo prenait alors le relais avec son riff implacable et la voix maléfique du maître, surmontée de chœurs glacials.
Un début accoustique et un Dio prenant une voix d’ange déchu créaient soudain une ambiance extraordinaire. Ainsi commençait le fabuleux The Sign Of The Southern Cross. Mais un riff épique et grandiose n'allait pas tarder à s’imposer et le monstre se mettrait alors en mouvement, telle la créature lovecraftienne de L’Abomination de Dunwich. Plus rien ne l’arrêterait désormais...
Un instrumental glauque et expérimental, E 5150, faisait office de transition et était chargé d'introduire l'explosif The Mob Rules qui permettait à la face A de s’achever de bien fracassante façon, dans le bruit et la fureur d’un canyon, sous les assauts d’une bande d’Orques assoiffés de sang.
La seconde partie de l’œuvre était un peu moins décisive que la première. Country Girl reposait sur un très bon riff. La frappe bonhamienne de Vinnie Appice, le superbe solo de Tony Iommi, tout cela n’était pas rien… Mais c’est la voix magique du chanteur qui portait le tout et Dio se la jouait tour à tour puissant, lyrique et envoûtant. Il se démenait pour apporter magie et émotion à un titre plus anecdotique, modulant à la perfection, montant dans les graves, ou jouant la carte de la brisure pathétique...
Le rentre-dedans Slipping Away était un autre bon morceau, permettant par moments de donner la vedette à la basse de Geezer Butler. Une chanson basée sur le riff du Can’t You Hear Me Knocking des Stones ne saurait être mauvaise.
Falling Off The Edge Of The World était un Sign Of The Southern Cross bis, ces deux compositions étant caractérisées par une construction très similaire. Après un départ éthéré et cristalllin, un gong sinistre suivi d’un développement instrumental majestueux annonçait une inexorable montée en puissance, une accélération du tempo, des riffs véloces agrémentés de ces inimitables solos iommiens… et la voix de Dio survolait l'ensemble, avec une extraordinaire aisance. Oui, en écoutant cela, on avait l’impression de s’apprêter à plonger dans un gouffre sans fond, sans possibilité de retour…
Over And Over, une sorte de slow heavy, terminait l’œuvre en apothéose. Les riffs pleins d’emphase posaient l’ambiance très particulière. Dio était lui-aussi à l’apogée de ses possibilités. Mais le véritable héros de cette composition était Tony Iommi, littéralement en état de grâce et prenant des solos d’une beauté et d’une classe extraordinaires, gorgés d’émotion. Que ceux qui croient que le heavy metal est une musique froide et sans âme écoutent cela. La coda de cette merveille est unique, avec d’un côté les « Over » de Dio et, de l’autre, cette avalanche de notes stridentes, exprimant le plus intense désespoir… Comme si Iommi sentait que c’était fini, qu’il n’y aurait pas de lendemain pour cette formation ( en tout cas pas avant l'an de grâce 1992 et le fort bon Dehumanizer )...






BLACK SABBATH
MOB RULES


Le 24 Novembre 2011 par PAUL


Très bonne chronique pour un classique du Heavy Metal.





SANTANA
MOONFLOWER


Le 24 Novembre 2011 par TERRY


Un chef d'oeuvre. Les titres live sont fantastiques, et les morceaux inédits studio aussi. Un double album anthologique et un des meilleurs du groupe.





BLACK SABBATH
MOB RULES


Le 24 Novembre 2011 par POWERBEAUF


Cet album est de très bonne facture, mais mon commentaire sera moins dithyrambique que la chronique.

Indéniablement, "Mob Rules" contient des titres d'excellente qualité : le majestueux "Sign of the...", le rentre-dedans "The Mob rules" et la pépite "Falling off...". Malheureusement, je trouve que les autres chansons ont du mal à donner le change à celle de l'album précédent: "Turn up the night" est redondant et ne vaut pas "Neon Knights", "Voodoo" est bien sympathique, mais on est loin de la qualité d'un "Children of the Sea". Et surtout, le disque contient plusieurs titres de remplissage : "Country Girl", "Slipping Away" et "Over and Over". Certes, "Heaven and Hell" avait ses moments de faiblesse, mais ils étaient moins longs et tout de même moins désagréables .

Par conséquent, je ne vois rien d'étonnant à ce que "Mob Rules" soit dans l'ombre de "Heaven and Hell". Un bon album, malgré tout.

3,5/5 arrondi à 4, car "Sign of..." et "Falling off..." justifient à eux seuls l'achat de cette galette.





The OUTLAWS
THE OUTLAWS


Le 23 Novembre 2011 par THIERRY


ha! ça fait vraiment plaisir ERWIN de voir une chronique du premier album des OUTLAWS!

Des gens qui connaissent ce groupe, y en a pas des masses surtout en France. Malheureusement le groupe n'a jamais vraiment réussi à avoir le même niveau de popularité que les ALLMANS BROTHERS, LYNYRD SKYNYRD ou encore ZZ TOP. Pourtant, ils n'ont vraiment rien à leur envier. Ils ont de sacré musicos, des guitaristes inspirés capable de jouer de long motifs soit en solo ou en harmonie avec les autres guitares. Les harmonies vocales font aussi partie de leur style, énergique sans être agressif, leur musique est vraiment propice à l'évasion vers le grand ouest des USA. D'habitude je n'aime pas du tout la vraie country music, étrangement avec les OUTLAWS je trouve que ça passe bien, comme quoi! bon je vais pas mentir ce que je préfère malgré tout c'est les titres les plus enlevés et aussi les plus mélodiques. "green grass and high tides" est un morceau qu'il faut avoir écouté au moins une fois dans sa vie.

Un grand merci à toi ERWIN, est ce que tu feras la chronique d'autres disques des hors-la-loi?


Par Forces Parallèles

Merci pour ton enthousiasme, mon cher Thierry !

Je partage ton opinion à 100%. Je ne compte pas m'arrêter là, toute la disco des renégats va y passer. J'ai aussi débuté le "MARSHALL TUCKER BAND" que je te conseille. Il manque encore BLACKFOOT -en instance de parution-, 38 SPECIAL, DOC HOLIDAY , POINT BLANK et MOLLY HATCHET... Avec LYNYRD et les ALLMAN, nous aurons une base de Southern rock sympa. Tout ceci est prévu pour l'année à venir.
Erwin





Kate BUSH
DIRECTOR'S CUT


Le 23 Novembre 2011 par LEO


KATE BUSH s'est mise en tête de revoir sa propre histoire, à savoir de retravailler certains titres de "The Sensual World" (1989) et "The Red Shoes" (1993).
Quel est l'intérêt d'avoir revisité les morceaux de "The Sensual World" 21 ans après sa sortie ?
Intérêt zéro vu qu'il s'agissait d'un album honnête et plutôt réussi dans l'ensemble, d'autant que ces ersatz font pâles figures en comparaison des originaux!!!
Que ce soit la production, les arrangements ou l'interprétation, tout ici est en deçà de l'album originel de 1989.
Pour ce qui est de la relecture des morceaux de "The Red Shoes"', ça ne change rien à l'affaire, l'album étant de toute façon pas terrible, je ne vois pas ce que l'on aurait pu en tirer de mieux!
Bref, on a là un machin tout à fait inutile qui nous donnera plutôt envie de réécouter les oeuvres d'origine.... du moins, "The Sensual World" pour ma part! (le dernier KATE BUSH totalement inspiré).





Lou REED
LULU (AVEC METALLICA)


Le 23 Novembre 2011 par YOTH!


Ok ok, c'est un album qui donne envie de vomir partout, surtout Lou Reed lorsqu'il prend sa voix de vieil invrogne. Mais c'est également un suicide médiatique assumé et il conviendra donc de ne pas rire de "Lulu", mais avec lui.





FLYING LOTUS
COSMOGRAMMA


Le 23 Novembre 2011 par YOTH!


Cosmogramma ! Je l'ai acheté pour la pochette, il est vrai, sans même savoir qu'il s'agissait de musique électronique.
Ok, c'est un album vraiment inégal, dans lequel on trouve du bon, du moins bon, et même parfois de l'excellent. Le meilleur de l'album vient des morceaux planants, lounge, tels que "Zodiac Shit" ou "Do the Astral Plane", qui cotoient des tracks plus incisives et qui font mal à la tête, comme le très pénible "Computer Face/Pure Being".
Et si l'oeuvre s'écoute très bien en fond, on peut également noter la présence de deux perles rares à la toute fin de l'album : "Table Tennis", et la voix sublime de Laura Darlington, à en pleurer, laisse place à un "Galaxy in Janaki" aérien, à la limite du spatial.

"Et parfois, Jésus bafouille" dira le chroniqueur insatisfait. Je répondrai que je suis d'accord. Mais si pour certains, la musique électronique fait office de religion, ce disque peut tout à fait servir de grande messe.





Lou REED
LULU (AVEC METALLICA)


Le 22 Novembre 2011 par YAN LE COADOU

Les quelques extraits de sa prestation au festival des vieilles charrues diffusés cet été sur Arte m'ont vraiment attristé. Si vous avez envie de découvrir ce grand songwriter, allez plutôt regarder du côté du "velvet underground" à la fin des sixties et d'albums comme "berlin", "coney island baby" ou de "transformer" dans les années 70.





Frank ZAPPA
LUMPY GRAVY


Le 22 Novembre 2011 par ALEX

Juste pour la petite précision, Zappa écrira dans son autobiographie que son nom réel et officiel est bien Frank Zappa, ce qu'il aura ignoré jusqu'à un certain âge ! Il avoue donc avoue commis une erreur en écrivant sur la pochette "Francis Vincent", et finira l'anecdote par "How Could I Be Such a Fool ?" !





WHO CARES
OUT OF MY MIND / HOLY WATER


Le 22 Novembre 2011 par CHARLOT


Un "all star band" de plus! Un! Sérieusement, Gillan ferait franchement mieux de se soucier de l'enregistrement d'un nouvel album avec Deep Purple, qui en plus d'avoir eu une carrière discographique bien inégale, n'a maintenant plus rien sorti depuis 2005 (le petit dernier étant le pourtant très bon "rapture of the deep"), plutôt que de faire mumuse avec son vieux pote de Black Sabbath, lui aussi en mode pilotage automatique depuis maintenant plus d'une décennie, et ce, malgré le fait que notre moustachu nous avait prouvé qu'il avait encore de la ressource avec son projet Heaven & Hell. Ces remarques valent également pour mr. McBrain qui a mieux à faire comme par exemple sauver (ou tout au moins de tenter de sauver), s'il est encore possible, son pauvre groupe du naufrage artistique dans l'océan de la platitude et de la médiocrité (superbe métaphore!).
Bref, c'est bien de s'éclater entre potes, mais c'est encore mieux quand on s'engage dans quelque chose de concret, ce qui n'a pas été fait depuis bien longtemps...'Faudrait quand même sérieusement revoir l'ordre de vos priorités, les gars! Enfin bon, il ne faut pas non plus trop demander à ces vieilles reliques fainéantes du passé.
Vous vous en doutez, ces deux titres ne renouent absolument pas avec l'ébullition artistique qu'a connu chacun des grands groupes cités plus haut. On a droit ici à 2 titres de papis un peu ramollis. Sans aucun caractère, ils défilent dans nos oreilles quasiment sans que l'on ne s'en aperçoive. Sitôt écoutés, sitôt oubliés. Le seul intérêt est la superbe voix de Gillan, il faut bien reconnaitre une fois de plus l'immense tallent du vieux briscard. Iommi ne se fatigue pas trop, c'est plat mais vaguement plaisant.
Pour finir, cette réunion d'ancêtres du hard est bien sympathique, je pense surtout qu'on a assez fait d'histoire autour de leur talent, on a assez vanté leur mérite, leur génie, on les a suffisamment couvert d'adjectifs dithyrambiques et maintenant que la planète entière parle de leurs vieux succès, il est temps qu'ils cessent de se reposer sur leurs anciens acquis des 70's et qu'ils innovent un peu ou bien qu'ils laissent la place à de jeunes talents. Ca évitera que tout le monde ne reste bloqué dans le passé.
Deux étoiles pour 2 titres pas folichons, plats mais pas réellement mauvais non plus (tallent oblige).





Lou REED
LULU (AVEC METALLICA)


Le 22 Novembre 2011 par PIEDALU

Ignoblissime...
Et pourtant j'avais été jusque là hyper indulgent avec Metallica, trouvant même de grandes qualités à Load et Reload... Mais là... Qu'est-ce que c'est que ce truc???





FOSTER THE PEOPLE
TORCHES


Le 21 Novembre 2011 par BARBELé


Le marché du disque américain est peut-être en déclin, mais il n'a rien perdu de sa réactivité. Ainsi, après le succès (relatif) de MGMT, on a vu apparaître des dizaines de petits clones insipides.

Foster the People en est un exemple parfait, avec un buzz forcé qui sent le plan marketing à plein nez, une musique pauvre et des compositions répétitives mal enrobées dans une production en toc. Il y a là-dedans toute la vacuité musicale héritée de la seconde moitié des années 2000, et l'annonce de toutes les catastrophes à venir : un gros son prêt à l'emploi pour les lecteurs MP3 d'un public lisse et sans culture qui ne se rend même pas compte qu'un tel groupe est coulé dans le même moule que Lady Gaga.

La nuit dernière, j'ai fait un rêve. J'ai rêvé que The Flaming Lips n'avait jamais existé et que tous les petits bâtards monstrueux enfantés par ce groupe n'avaient jamais existé. Je me suis réveillé le coeur léger et puis j'ai réalisé que, dans le monde réel, Foster the People existait...

Je crois que je préfère encore Britney Spears.





BLUE ÖYSTER CULT
AGENTS OF FORTUNE


Le 21 Novembre 2011 par FEELGOOD


Certains ne se remirent que difficilement du choc occasionné par l'écoute de ce nouveau BÖC, choc équivalent à celui consistant à découvrir abruptement la version colorisée d'un vieux classique... Car si la texture sonore des trois premiers albums évoquait la dichotomie du noir et blanc, Agents... serait quant à lui l'équivalent d'un déconcertant et inopiné passage à la couleur, à l'image de son énigmatique pochette.
Cela pour préciser que le groupe en lequel certains virent précédemment le futur nihiliste du rock'n'roll ou un Black Sabbath américain est ici totalement méconnaissable...
This Ain't The Summer Of Love, le morceau d'ouverture au riff minimaliste et plombé , semble placé là pour rassurer les fans. A juste titre d'ailleurs... Le Cult nous démontre qu'il n'a rien perdu de son efficacité. La surprise n'en est que plus grande lorsque se fait entendre le début du gentillet True Confessions, entonné par Allen Lanier, chansonnette pop à base de claviers et de cuivres... On imagine sans mal la réaction des bikers qui constituaient alors le gros du public du Cult... Et ce n'est pas le superbe (Don't Fear) The Reaper de Donald Roeser qui allait rassurer les fans. Etonnante composition, plus proche des Byrds que de Steppenwolf, évoquant une histoire d'amour sans fin se prolongeant après la mort de ses protagonistes, The Reaper, sorti en 45t, eut un succès considérable et demeure à ce jour le plus gros tube du Blue Öyster Cult. C'est surtout la démonstration éclatante de l'immense talent de compositeur et de guitariste de Donald Roeser. Celui-ci est aussi le co-auteur (avec Sandy Pearlman) du fabuleux E.T.I. (Extra Terrestrial Intelligence), basé sur un riff imparable, et permettant au groupe de traiter de l'un de ses thèmes préférés, celui des extraterrestres...
Mais Agents... est un album démocratique... Le batteur Albert Bouchard, l'autre force musicale du groupe, a co-écrit l'énigmatique The Revenge Of Vera Gemini avec la poétesse Patti Smith, et le duo vocal qu'ils forment ici se révèle magique. Ambiance sophistiquée, raffinement de la musique et des arrangements, omniprésence d'une basse ronflante et moelleuse, tout cela contraste avec la cruauté, le cynisme du propos...
La face B est moins réussie. Sinful Love et Tatoo Vampire, deux rocks violents, portés par ces riffs froids et véloces, typiques du Cult, nous ramènent aux brûlots éruptifs d'antan, en un peu moins bien.
Debbie Denise et Tenderloin, avec leurs mélodies pop et leurs arrangements chiadés, sont quant à eux révélateurs de l'impasse dans laquelle le groupe risque de s'engager en persistant dans cette voie, car dépourvus de l'originalité des pépites de la première face et par trop éloignés de la nature même du BÖC...
Le meilleur titre de cette face est indiscutablement le troublant Morning Final, évocation d'un fait divers sordide survenu dans le métro. Composé par le bassiste Joe Bouchard, c'est un morceau d'une grande richesse musicale, avec sa profusion de claviers et son atmosphère de cauchemar éveillé, le tout accentué par un crescendo prenant.
Agents Of Fortune demeure donc une énigmatique oeuvre de rupture avec le passé et montre la volonté d'évolution des New Yorkais. Dans un premier temps, cette nouvelle démarche sera couronnée de succès tant musicalement que commercialement. Mais le groupe ne tardera pas à devoir composer avec les agents de l'infortune...

Note : 3,5 arrondi à 4.





BLUE ÖYSTER CULT
AGENTS OF FORTUNE


Le 21 Novembre 2011 par DARK SCHNEIDER


Parler de cassure ou de revirement commercial m'a toujours paru extrêmement exagéré s'agissant de cet album.
Je trouve bien plus d'évolutions entre Secret Treaties et Tyranny and mutations qu'entre cet Agents of fortune et Sacret treaties. Ce dernier amorçait déjà largement une évolution des compositions vers quelque de plus carré et accessible voire commercial. Alors que sur les 2 1ers albums, aussi intéressant soient-ils, faut avouer que les compos étaient un peu bordélique, par toujours très facile de s'y retrouver dans la folie rock'n'roll du groupe. Du coup, je préfère assez nettement ce Agents of fortune au 2 premiers opus du BOC.

Déjà, Agents of fortune possède son lot de titres killer que sont les chefs-d’œuvre "This ain't the summer of love", "Don't fear the reaper" et "the revenge of Vera Gemini". 3 morceaux qui surpassent n'importe quels titres des 2 1ers opus. BOC parvenant totalement à maitriser toute sa folie créative et son atmosphère unique pour des compos immédiatement mémorisables et donc redoutablement efficace. Et les "Sinful love", "Tatoo vampire" et "ETI" ne sont pas en reste. L'on reconnaitra cependant que les derniers titres de l'album sont un peu en dessous mais loin d'être mauvais. Seul "True confessions", titre piano-bar franchement quelconque, que l'on doit à Allen Lanier (un des rares titres où il assure le chant lead), est la faute de goût de l'album, mal placé ne 2ème position de la track-list.

Mais peu importe, Agents of fortune est un excellent album, mélangeant avec bonheur des éléments hard-rock, rock, et un peu plus mainstream (Pop? je ne trouve pas vraiment mais bon), le tout doté d'une personnalité toujours aussi forte. Non mais franchement, "The reaper" et "Vera Gemini", quelle ambiance!

Secret Treaties et Agents of fortune sont le duo gagnant du BOC durant les 70's, il faudra attendre quelques années pour que le groupe retrouve une telle qualité musicale avec Cultusaurus Erectus et surtout Fire of Unknwon Origin.

Hop, pour la peine 5/5, parceque j'en ai assez de voir cet album trop souvent sous-évalué.





TALKING HEADS
77


Le 19 Novembre 2011 par JF LE COAD


Pour moi le chef d'oeuvre des TH , c'est remain in light . Les 3 précédents sont certes bons mais assez répétitifs , à savoir toujours un peu la même section rythmique sautillante qui finit par lasser. Seul remain in light résiste à plus de 30 ans d'écoute régulière.





Devin TOWNSEND
GHOST


Le 19 Novembre 2011 par YOTH


Non, mais faut arrêter de se méprendre : Devin Townsend ne change plus le plomb en or depuis "Ziltoid". Certes, on y était presque avec "Addicted", qui reste un très bon cru et sans aucun doute le seul album remarquable de l'expérience "Devin Townsend Project". Mais en prenant en compte les albums ambient que le bonhomme a déjà sorti par le passé, c'est à dire "The Hummer" et "Devlab", qui sont tous deux à vomir partout, c'est avec un peu de circonspection que j'ai prêté une oreille à cette ultime offrande.

Et contre tout attente, c'est très mauvais. Je ne vois pas comment on peut affirmer aimer l'ambient et le New Age avec cette compilation de musiques de supermarché. Et sacrebleu, que c'est long !
Au final, on ne sait trop ce qu'il faut reprocher à ce bon vieux Devin : ses chansons qui sentent la guimauve à plein nez, ou alors les guitares qui sont noyées non-stop dans leur propre reverb' ?

La masturbation collective autour des deux albums du DTP me font définitivement penser que les gens ne notent plus la musique, mais le mec qui les compose. Oui, oui, vous savez, le type qui en a fait pleurer avec "Biomech" et "Terria". Ce mec a maintenant le statut de relique vivante.
La seule chose à faire après un tel album, Devin l'a mise en pratique : prendre des vacances.





BLACK SABBATH
LIVE AT LAST


Le 16 Novembre 2011 par ATOMDOOM


Effectivement ce dique en public aurait pu être plus attrayant avec une meilleure qualité de son mais ça reste un bon témoignage d'une époque où BLACK SABBATH était au top. Et rien que pour cela, cet album mérite d'exister.





ARCTIC MONKEYS
WHATEVER PEOPLE SAY I AM, THAT'S WHAT I'M NOT


Le 15 Novembre 2011 par TERRY


Vraiment remarquable, et pourtant, je ne suis pas amateur de new rock ! Mais là, c'est juste puissant du début à la fin, même si je ne suis pas fan de "Dancing Shoes".





TALKING HEADS
77


Le 15 Novembre 2011 par BARBELé


Ce premier album de TALKING HEADS reste à mes yeux leur meilleur et exprime à merveille la magie du New York de la fin des années 70. La musique du groupe possède déjà une identité très forte : agressive et dérangeante, mais aussi terriblement mélodique.

Byrne se contient et ne chante pas encore comme un malade mental, ce qui distingue clairement cet album des suivants, bien plus pénibles à mes oreilles. De même, la structure des compositions - bien qu'empreinte du caractère déglingué et alambiqué qui est la marque de fabrique du groupe - reste placée sous le signe de l'efficacité. En d'autres termes, on a là de vraies chansons, construites et agréables à écouter. Une chose essentielle que le groupe perdra par la suite, privilégiant le rythme et les arrangements.

Bref, ce qui me plait ici est qu'un certain confort est encore ménagé pour l'auditeur, ce que renforce la production certes un peu lisse mais surtout très claire et précise de mister Bongiovi, cousin de qui l'on sait.

Je n'ai jamais accroché aux autres albums du groupe. Ici, on a encore un vrai disque de rock (peu importe l'étiquette post-punk ou new-wave) qui donne la pêche et procure des émotions fortes : cette époque était bénie pour la musique.

Et si je devais polémiquer, je dirais qu'ensuite, comme avec BOWIE, papa ENO a tout compliqué... Inutilement ?







Commentaires :  1 ...<<...<... 885 886 887 888 889 890 891 892 893 894 895 896 ...>...>>... 1133






1999 - 2025 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod