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- Style : Yo La Tengo
- Membre : Hallogallo 2010, Kim Gordon
 

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SONIC YOUTH - Sonic Youth (1982)
Par MONSIEUR N le 31 Décembre 2010          Consultée 912 fois

Ce premier album trace la route des années 80 pour Sonic Youth. Daydream Nation, en 88, sera le premier à vraiment s’écarter des atmosphères distillées dès ce mini album. Du tribal frénétique et dissonant (« The Burning Spear », « I Dont Want To Push It », inspiré de Can, de l’aveu de Moore lui-même dans le livret), du psychédélisme hésitant entre onirisme (« I Dreamed I Dream », avec une Kim Gordon au chant déjà particulier) et brume (« She Is Not Alone »). Niveau chant, les bases sont là elles aussi, car Kim Gordon chante, mais moins que son boyfriend Thurston Moore. Lee Ranaldo fait à l’époque encore le timide. Le tout est enveloppé d’atmosphères post punk/noise. Sonic Youth se pare à ses débuts du manteau punk arty de l’ancêtre Velvet Underground, la défonce en moins. Quoique. Réécouter chanter Thurston Moore sur « She Is Not Alone”. Puis douter.

Le line-up idéal, c’est à dire avec Steve Shelley derrière les fûts, n’est pas encore formé, puisque c’est un certain Richard Edson qui tient ici les baguettes. Le sieur quittera le groupe pour pouvoir se consacrer à son autre groupe, Konk. Qui a dit mauvaise pioche ? Dans le livret de la version de luxe, l’ancien batteur livre quelques commentaires intéressants sur sa vie au sein du groupe, avec moult anecdotes, et quelques piques à l’encontre de Lee Ranaldo, ce sale petit bourgeois de Soho.

La version longue du mini album se voit agrémentée de sept morceaux live et de la démo « Where The Red Fern Grows ». Ce n’est autre qu’une version sans paroles de « Shadow Of A Doubt » me hurle à l’oreille droite un quarantenaire fan de Evol. Comme on peut s’en douter, la qualité sonore de l’enregistrement du concert, joué cinq mois avant l’enregistrement studio, n’est pas optimale. Son intérêt reste limité, les versions live ne différant pas violemment du studio. A noter, deux titres inédits, « Cosmopolitan Girl », avec Kim Gordon en mode riot girl et Thurston Moore à la basse, et « Destroyer », un peu longuette sur disque mais probablement sympa à voir, vu l’atmosphère. « Hard Work » et « Loud And Soft » ne sont quant à elles que « I Dont Want To Push It » et l’anecdotique « The Good And The Bad » renommées.

Un album historique dont l’intérêt réel se trouve dans les cinq titres originels, presque tous déjà très bons.

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   (2 chroniques)



- Kim Gordon (basse/chant/guitare)
- Thurston Moore (guitare/chant/basse)
- Lee Ranaldo (guitare/chant)
- Richard Edson (batterie)


1. The Burning Spear
2. I Dreamed I Dream
3. She Is Not Alone
4. I Don't Want To Push It
5. The Good And The Bad



             



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