Loupé !

On avait eu tort d'en attendre des miracles, de ce troisième album de Stefani Germanotta signé LADY GAGA. Dans cette optique, je partage totalement la déception de mon ami et confrère Marco Stivell (dont je souligne ici l'objectivité exemplaire). Alors que de nombreux chroniqueurs de Forces Parallèles fans de musiques ecléctiques attendaient de la nouvelle icône pop des années 2010 un album extraordinaire, expérimental, le summum de son originalité indéniable, et bien voilà que Lady Gaga ... se fout de notre gueule.

Oui, et le mot est faible. Alors que certains d'entre nous pariaient sur un spectaculaire album de pop industrielle à la croisée entre MADONNA et KILLING JOKE, alors que d'autres espéraient un sublime disque de folk pop déjanté aux sonorités jazz/metal/choucroute/banana split, et bien non, Lady Gaga se fourvoit et livre la pire caricature d'elle-même.

Born This Way, c'est un peu comme si on avait pris les meilleurs ingrédients de The Fame et de The Fame Monster, et qu'on leur avait ensuite injectés de puissantes hormones de croissance, vous savez celles qu'on file aux bodybuilders pour augmenter leur masse musculaire en hypertrophiant leurs muscles. Le final n'est souvent pas très beau. Eh bien oui, Born This Way, c'est du LADY GAGA grassouillet, hypertrophié, exagéré, ventripotent, souvent lourdingue ...

The Fame m'avait franchement emballé. J'avais trouvé ça vraiment novateur à l'époque. The Fame Monster en était une digne suite, logique, même si un peu répétitive. Born This Way est par contre la preuve irréfutable que LADY GAGA tourne en rond, qu'elle ne sait plus quoi faire à part gigoter comme une andouille dans ses clips qui commencent vraiment eux aussi à sentir le grotesque le plus vomitif ...

À oublier.