Hear Nothing, See Nothing, Say Nothing : on dirait un mélange entre Wire et Slayer. Mais en cent fois plus violent. Ce second opus de DISCHARGE, est un véritable déluge d'électricité, de sueur, de métal et de révolte. On s'arrête jamais, aucun temps mort ou presque, "Cries Of Help" nous permet tout juste de reprendre notre souffle après l'explosion nucléaire.

DISCHARGE écrit l'album de punk hardcore le plus rude jamais entendu, c'est absolument génial. Oubliez The Exploited et autres GBH, même leurs meilleurs skeuds respectifs pâlissent à la moindre note de celui-ci. Car malgré toute cette ultra-violence, DISCHARGE parvient à varier les compos et les riffs, explorant 23 fois façons différentes de charcuter la trogne. Morris s'égosille comme un diable, Maloney défonce ses timbales, Wainright et Roberts jouent à 200 à l'heure, le tout pour un résultat flamboyant, un magma sonore qui ravage tout sur son passage et ne connaît pas de limites.

Un must.