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POP-FOLK  |  LIVE

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ALBUMS STUDIO

1978 Water Bearer
1979 Easy
1980 Celebration
1981 Playing In The Flame
1983 Strange Day In Berlin
1987 Femme
1988 Instincts

ALBUMS LIVE

1982 In Concert

COMPILATIONS

2018 The Enchanted Way
 

- Membre : The Sallyangie

Sally OLDFIELD - In Concert (1982)
Par MARCO STIVELL le 16 Septembre 2018          Consultée 1115 fois

Dans certaines carrières d'artistes musicaux dits 'secondaires', mais pourtant loin d'être confidentiels, on trouve parfois la présence d'un disque live qui, avec le recul, se révèle unique et sorti au bon moment, quand l'artiste en question est alors au plus haut de sa popularité. Le live de Sally OLDFIELD, paru en 1982 à l'issue de la tournée Playing in the Flame, me fait penser au Find the Crowd de Murray HEAD (tournée Voices), sorti un an avant. En tout cas, il n'y aura pas d'autre album similaire, ou pas avant longtemps - toujours pas à l'heure actuelle -, alors il faut en profiter !

In Concert est vraiment excellent ! Dix chansons suffisent à prouver le talent de Sally OLDFIELD, éclatant en dehors d'un studio devenu étouffant à la longue ; celui de son groupe aussi. Ce disque est une sélection, pas un concert entier hélas, et on remarque bien les albums favoris, à savoir, en toute logique, Water Bearer, le premier album de 1978 en tête, puis Celebration (1980). Viennent ensuite (i]Easy (1979) et enfin Playing in the Flame (1981), représenté par un seul morceau.

Les versions sont améliorées, sans pour autant être transfigurées. C'est pourtant le cas de "Woman of the Night" dont l'atmosphère slow jazzy linéaire de sa version studio préfère ici un ton latino, rumba ou bossa, avec la choriste Sarah Franklyn aux congas et Ian Mosley qui joue du rimshot (coups portés sur les cercles métalliques entourant les parties de la batterie). Puis d'un coup, tout se brise et le duo Perry/Mosley part sur un rythme samba inattendu et rapide, prétexte à un développement instrumental qui favorise des solos de guitare électrique, de piano Fender Rhodes, puis de saxophone. À partir de chansons simples et répétitives, la belle Sally donne beaucoup d'espace à ses musiciens.

C'est moins le cas de "Mirrors", extrait de Water Bearer, où l'instrumentation garde une forme simple, guitares acoustiques, bongos et piccolo. Quant à "Song of the Healer", elle comporte un trio acoustique Franklyn/OLDFIELD/Healy, ce dernier usant d'effets de mandoline pendant ses solos. Sally chante seule "You Set My Gypsy Blood Free", introduite par une très belle mélodie entre folk et musique classique, ainsi que le final "The Sun in My Eyes". À la beauté de ces moments, s'ajoute une valeur inestimable, celle que nous avons affaire à l'une des chanteuses vivantes dont la voix sonne encore mieux en live qu'en studio !

"Nenya", extrait des "Songs of the Quendi" du premier album, révèle aussi les harmonies chorales d'une grande pureté de Sarah Franklyn, là où Kate BUSH, dont on peut aisément rapprocher le live à l'Hammersmith Odeon (1979) de celui-ci, joue mieux cavalier seule. Le vibraphone joué par Dave Roach est de la partie, et l'intro de "Weaver", avec son 'reed and pipe organ' nous rappelle que de OLDFIELD à OLDFIELD, il n'y a qu'un pas, mais toujours en terrain de cloches tubulaires. Et puis cette rythmique mastoc ! Ian Mosley, futur accompagnateur de Steve HACKETT puis de MARILLION, et John G. Perry, musicien de CARAVAN, d'Anthony PHILLIPS, de Murray HEAD. Le milieu folk et prog se recoupe mieux que jamais en ces années-là !

Ajoutons encore le piano CP-70 omniprésent au rayon des enchantements, parfois couplé avec la guitare électrique. Le saxophone est juste un peu en retrait au final, même s'il fait quelques étincelles sur "River of My Childhood" (ce swing ! Cette basse ! Cette sensualité dans la voix !) et le final de "Morning of My Life", dont on apprécie encore le synthé-accordéon très classe. N'oublions pas un des sommets de la carrière de Sally OLDFIELD, la première chanson de l'album Celebration, cette incantation envoûtante de moins de cinq minutes baptisée "Mandala". Rythmique différente, mieux marquée car sur les temps et moins répétitive, les couches vocales ne la survolent qu'avec davantage de liberté. Et la belle monte plus haut dans les aiguës. Bref, si vous aimez un tant soit peu l'artiste, ne boudez pas ce disque, oh que non !

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   MARCO STIVELL

 
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- Sally Oldfield (chant, guitare acoustique, piano, glock)
- Sarah Franklyn (choeurs, guitare acoustique, percussions)
- Kevin Healy (guitares, choeurs)
- John G. Perry (basse, choeurs)
- Ian Mosley (batterie)
- Danny Schogger (claviers)
- Dave Roach (vibraphone, saxophones, flûtes, hautbois, choeurs)


1. Weaver
2. Nenya
3. Morning Of My Life
4. You Set My Gypsy Blood Free
5. River Of My Childhood
6. Woman Of The Night
7. Song Of The Healer
8. Mirrors
9. Mandala
10. The Sun In My Eyes



             



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