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- Membre : Eagles Of Death Metal, Dave Grohl , Teenage Time Killers, Danzig, Nick Oliveri , Nirvana, Foo Fighters, Brody Dalle
- Style + Membre : Kyuss, Them Crooked Vultures

QUEENS OF THE STONE AGE - Rated R (2000)
Par NOSFERATU le 26 Juillet 2019          Consultée 1728 fois

S’il y a un personnage qui déteste le terme « stoner » , c’est bien Josh Homme. Certes, il est quasiment le géniteur avec les excellents KYUSS de tout ce raffut sonique, qu’il a perpétué, entre autres activistes chramés, avec son jeu de guitare oscillant ente punk-rock sauvage, envolées psychédéliques et effluves heavy. Mais le bonhomme (très grand dans tous les sens du terme) se moque des étiquettes, gardant jalousement son intégrité. Actuellement, il se réfère ainsi à des tonnes de courants musicaux quasiment antagonistes.
Son projet, QUEENS OF THE STONE AGE, fait suite à d’autres. Après KYUSS, il y a eu en effet GAMMA RAY, les fameuses « Desert Sessions » dont il est l’organisateur. En 98, le Californien géant réalise avec d’autres allumés du « stoner rock » le premier L.P., éponyme des « reines de l’âge de fer » sur lequel il joue autant de la gratte que de la basse en véritable inspirateur omniscient. « Rated x » est véritablement le vrai successeur après quelques E.P. où Josh tente de trouver la recette définitive. Le bassiste dingue Nick Oliveri rejoint alors son ancien comparse de KYUSS.

L’album est nettement plus aventureux que le premier, d’une teneur plus classiquement « heavy stoned ». Il faut dire que Josh et ses mercenaires heavy-rockers se sont entichés du krautrock d’un CAN, la consommation de dopes de différentes natures n’étant pas étrangère à cette singulière entreprise. Un autre point essentiel apparaît aussi : une tonalité pop se fait nettement ressentir.
Pourtant, malgré les dires de Josh, une facette stoner/punk plutôt rêche se fait percevoir à l’écoute du disque. Ainsi, ça démarre très fort avec le frénétique « Feel Good Hit the Summer » et son étalage de toutes les drogues (les lyrics du disque tournent d’ailleurs autour de la défonce) jusqu’à un « Cocaine » hurlé au moment du refrain par, outre Josh, un certain Rob Halford (oui, mr JUDAS PRIEST !), l’idole du premier quand il était jeune. Ce qui démontre l’ouverture d’esprit du symbole vocal du heavy métal alors friand d’aventures soniques hétéroclites. Sur « Quick and to the Pointless », on entend aux chœurs la compagne punkette de Josh Homme, Brody Dalle, alors égérie furibarde des DISTILLERS et aux vocaux Nick Oliveri, s’époumonant sur ce morceau « Heavy punk garage » de haute facture. « Tension Head « rappelle aussi les grandes heures du KYUSS avec un Nick qui hurle, par sa lourdeur et son accent punk métal fortement marqué.
Le côté psychédélique se dénote dans « Better Living through Chemistry » avec ses percussions africaines ouvrant le titre qui s’élance ensuite dans une envolée cosmique du meilleur effet, pas loin du space rock d’ HAWKWIND ou du krautrock d’un AMON DUUL II.
Les influences traditionnelles s'illustrent aussi sur ce « Lightning Song », instrumental qui fait inévitablement penser aux grands titres acoustiques du « dirigeable couché ».
Mais les QUEENS se distinguent toutefois par une singularité mélodique indéniable. Prenez « The Lost Art of Keeping a Secret » montrant aisément cette évidence hors-pair qui rappelle par moments les grandes heures de NIRVANA. Sûr que s’il était sorti dix ans plus tôt, le second morceau imparable de ce L.P. aurait cassé la baraque avec son refrain pop sur une rythmique de brontosaure. Ce que l’on appelle la fameuse recette quiet/loud, mais qui à, pour le coup, marche du feu de Dieu. « Leg of Lamb » a aussi un côté pop avec des riffs quasi post-punk trempés dans la fournaise seventies. « Autopilot » remémore le meilleur du SCREAMING TREES, avec son atmosphère swamp rock. « Monsters in the Parasol » possède un accord à la gratte et est doublé d’une batterie à la Moe Tucker, une sorte de « robot rock » (dixit Josh) pour mieux qualifier sa musique « shootée » et se distinguer des légions « stoners ». « In the Fade » est une sorte de ballade avec les vocaux monstrueux de l’ami Mark Lanegan (SCREAMING TREES) qui finit sur le début tonitruant de « The Lost Art of Keeping a Secret ».

A la fois personnel et référencé, « rated r » a tout pour être consensuel auprès des amateurs de grungery, de « rock stoner » et plus généralement d’indie rock. Même nos très peu « inrockuptibles » s’entichèrent à l’époque de cette œuvre, c’est dire.

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   NOSFERATU

 
   ELK

 
   (2 chroniques)



- Josh Homme (guitare, vocaux)
- Nick Oliveri (basse, vocaux)
- + Plein De Mercenaires (rob halford, broddy dalle...)


- feel Good Hit Of The Summer
- the Lost Art Of Keeping A Secret
- leg Of Lamb
- auto Pilot
- better Living Through Chemistry
- monsters In The Parasol
- quick And To The Pointless
- in The Fade Track
- tension Head
- lightning Song
- i Think I Lost My Headache



             



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