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1985 Stormchild
2006 Night Of White Rock
 

- Style : Scorpions
- Membre : Michael Schenker , Wolfpakk, Msg, Beggar's Jam, Lessmann / Voss
- Style + Membre : Bonfire, Phantom V, Rock Wolves
 

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MAD MAX - Stormchild Rising (2020)
Par GEGERS le 23 Septembre 2020          Consultée 1557 fois

En 1985 (année bénie !), MAD MAX proposait avec son troisième album Stormchild un hard rock chromé et chauffé à blanc, dans ce qui allait devenir une "tradition" heavy metal germanique et qui allait participer à définir l'identité "entre deux" d'un groupe sachant offrir autant de caresses que de claques aux amateurs de sa musique. 35 ans plus tard, et après avoir fort justement célébré ses 35 années d'existence par le biais d'un album au titre fort original, 35, publié en 2018, MAD MAX, toujours mené par le producteur / chanteur stakhanoviste Michael Voss semble bien décidé à aller de l'avant. Et le groupe d'entamer un nouveau chapitre de sa carrière par un grand coup d'oeil dans le rétroviseur, puisque voici justement le retour du Stormchild. Ce personnage évoluant dans un univers médiéval-fantastique, qui orne la pochette de l'album de 1985 et auquel un morceau était alors consacré, se voit ici ressuscité sous la forme d'une personnage aux allures de magicien, dans un environnement mystique qui se veut intrigant...

Le résultat visuel n'est pas des plus alléchants, mais MAD MAX à déjà montré par le passé qu'il fallait faire abstraction des habillages graphiques de ses albums pour se concentrer sur l'essentiel : la musique. Celle-ci constitue également un évident retour en arrière, encore plus prononcé que sur les albums publiés au début de la décennie, déjà empreints d'un ostentatoire passéisme. Stormchild Returns nous renvoie au milieu des années 80, et réaffirme la volonté du groupe de proposer une musique à mi-chemin entre un heavy metal rugueux et agressif, et un hard rock léger, presque AOR, à l'image de ce que le groupe a pu proposé à la fin des années 80 ou dans le courant des années 2000. Deux visages d'une même musique donc, qui se rencontrent ici pour un mariage fort bien ficelé. S'ajoutent à ces deux facettes une troisième couche bonus puisque, l'âge venant, Michael Voss a réalisé qu'il pouvait chanter le blues avec talent et conviction. Nous découvrons donc ici un patchwork savamment construit et agencé qui, s'il ne fait pas preuve d'une flamboyance particulière, nous montre tout le talent de MAD MAX.

Puisque la tradition est de frapper fort pour embarquer l'auditeur d'entrée, le groupe nous assène un "Hurricaned" introductif délicieusement riffu, et résolument tourné vers les années 80. Pas de doute, nous avons ici affaire à un MAD MAX AOC, rapide et mélodique, peu avare en solos et en harmonies, qui nous rappelle si cela était nécessaire pourquoi se groupe reste un des meilleurs au sein d'une deuxième division germanique qui regorge pourtant de groupes de qualité. Criant comme un forcené, Michael Voss ne ménage pas ces efforts sur cet album qui doit beaucoup à sa capacité à créer des titres d'une efficacité redoutable. Baignant dans des eaux hard rock, "Talk to the moon" propose un refrain irrésistible, et s'impose au même titre que "Gemini" comme des madeleines de Proust qui ne laisseront pas insensible des amoureux du hard rock des années 80. Plus élaborés, "Ladies and Gentleman" et "Kingdom Fall" jouent pour leur part plus sur les nuances, et témoignent d'une maturité indéniable. La virtuosité est là mise au service d'ambiances plus douces-amères, plus sombres également, qui confèrent à l'album une touche de modernité bienvenue. Allons, MAD MAX reste ancré dans son époque, à notre grand soulagement.

Si quelques titres sonnent de manière plus convenue, et peinent à marquer les esprits ("Mindhunter, un peu bas du front, "Busted" handicapé par un pont pas vraiment au niveau), l'ensemble se révèle délicieusement cohérent et de qualité constante. Plus mordant que le précédent album du groupe, Stormchild Rising peut rejoindre sans rougir la longue liste des albums réussis du groupe. Et finalement, sachons reconnaître que, si le Stormchild de 1985 et son successeur Night Of Passion resteront l'indétrônable doublette définissant l'identité MAD MAX, ce nouvel opus n'a finalement pas grand chose à leur envier.

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   GEGERS

 
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- Michael Voss (chant, guitare)
- Jürgen Breforth (guitare)
- Thomas “hutch” Bauer (basse)
- Axel Kruse (batterie)


1. Hurricaned
2. Talk To The Moon
3. Eyes Of Love
4. Ladies And Gentlemen
5. Mindhunter
6. Rain Rain
7. Gemini
8. Kingdom Fall
9. The Blues Ain’t No Stranger
10. Take Her
11. Busted



             



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