Recherche avancée       Liste groupes



      
HARD ROCK  |  STUDIO

L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

1985 Stormchild
2006 Night Of White Rock
 

- Style : Scorpions
- Membre : Michael Schenker , Wolfpakk, Msg, Beggar's Jam, Lessmann / Voss
- Style + Membre : Bonfire, Phantom V, Rock Wolves
 

 Site Officiel (1625)

MAD MAX - Mad Max (1982)
Par GEGERS le 22 Mai 2011          Consultée 3865 fois

Ah, le cas MAD MAX... Déjà, il faut bien dire ce qui est, choisir pour nom de groupe un film culte du cinéma australien n'est pas l'idée la plus brillante que l'on puisse avoir lorsque l'on souhaite un tant soit peu éviter de se faire coller une étiquette d'emblée. Vous imaginez-vous, jeunots impatients de brûler les planches du monde entier, affubler votre groupe de fond de garage du patronyme de Star Wars ou Lord of the Rings ? A l'ère d'Internet, ceci aurait vite fait de nuire à votre pourtant probable accession à un succès planétaire...

C'est pourtant sous ce nom portant à confusion que naît donc en 1982 à Münster (Allemagne) ce groupe fortement influencé par Scorpions, Kiss et pléthore de combos hard rock de la fin des années 70. Sous la forme de quintet (le groupe se passera plus tard d'une deuxième guitare) MAD MAX propose l'année de sa création un premier album éponyme. Sa principale force de frappe ? Sa capacité à présenter des riffs hard rock d'une grande efficacité, témoignant d'une évidente envie d'en découdre et de se forger un nom dans une scène prise d'assaut par les groupes du même acabit. L'album, d'un tempo très enlevé, présente en trente minutes à peine aux yeux du monde cette portée de jeunes loups au dents longues, dont la maîtrise des instruments permet de convaincre sans coup férir. Et si les morceaux n'ont rien d'original (les réminiscences de Scorpions se font sentir à plusieurs reprises), ils se font suffisamment inspirés pour parvenir à leur but : faire passer à l'auditeur un très bon moment hard rock !

Si « Free Will » (dont les paroles clichesques sur le pouvoir libre-arbitre sont plutôt risibles) ne constitue pas la meilleure des entrées en matière, l'enflammé « Night Train to Paris » et le plus mélodique « Can't Live Without You » font leur petit effet des la première écoute. Rageuse, la guitare du compositeur principal, Juergen Breforth, fait parler la poudre sur des soli dotés d'un feeling appréciable et offrant à l'album ce petit plus qui lui permet de retenir l'attention. Habité, le chanteur Andreas Baesler (qui œuvre uniquement sur cet album), apporte également sa pierre à l'édifice encore fragile, usant de sa voix à la Gene Simmons sur ces dix compositions réellement sympathiques. « Shake Some Action », « Working Overtime » et surtout « Barbarians » achèvent de séduire à travers leur hard rock juvénile provoquant chez l'auditeur une agréable nostalgie. Plus sombre, l'épique « Wheel of Fortune » achève l'ensemble de fort belle manière, grâce notamment à un refrain résolument imparable (c'est une constante sur ce premier album).

Néanmoins, il nous faut rester réaliste. En 1982, MAD MAX est encore un groupe en gestation qui n'a pas suffisamment digéré ses influences pour proposer un album doté d'une personnalité propre. Une référence à Scorpions par-ci, un clin d'œil à Kiss et Alice Cooper par là, le groupe teuton se cherche encore, et ce premier album reflète plus l'aura de ces glorieux aînés qu'un travail accompli d'un groupe sûr de lui. Et puis, si les clichés ainsi véhiculés, que ce soit au niveau des riffs, du phrasé des lignes de chant ou des paroles, pouvaient passer comme une lettre à la poste en 1982, ils sont aujourd'hui bien plus difficiles à digérer et réduisent grandement l'impact de cet album, 29 ans après sa sortie, malgré une production réussissant le tour de force de ne pas sonner trop datée. Reste donc un premier album anecdotique bien qu'agréable, et nécessaire pour permettre à MAD MAX de se construire. Et malgré les nombreux changements de line-up qui suivront, la musique du groupe finira par connaître un envol salvateur. Pour les acharnés de hard rock 80's uniquement.

A lire aussi en HARD ROCK par GEGERS :


UFO
Lights Out (2024)
Un geste pour l'histoire




BONFIRE
Byte The Bullet (2017)
Un lendemain qui chante.


Marquez et partagez





 
   GEGERS

 
  N/A



- Andreas Baesler (chant)
- Jürgen Breforth (guitare)
- Willi Schneider (guitare)
- Uwe Starck (batterie)
- Thomas Hoffmann (basse)


1. Free Will
2. Night Train To Paris
3. Can't Live Without You
4. Hard Days Lonely Nights
5. Shake Some Action
6. Working Overtime
7. No Remedies
8. Barbarians
9. Wheel Of Fortune



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod