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1985 Stormchild
2006 Night Of White Rock
 

- Style : Scorpions
- Membre : Michael Schenker , Wolfpakk, Msg, Beggar's Jam, Lessmann / Voss
- Style + Membre : Bonfire, Phantom V, Rock Wolves
 

 Site Officiel (1429)

MAD MAX - Welcome America (2010)
Par GEGERS le 6 Septembre 2010          Consultée 3250 fois

Sommité du monde du rock et du hard rock mélodique, Michael Voss, compositeur et producteur pour divers artistes tels que Shania Twain, Russ Ballard ou Jean Beauvoir, mène également de main de maître la carrière de son groupe de cœur, MAD MAX. Tributaire d'un certain succès sur les scènes européennes dans le courant des années 80, le groupe au sein duquel le blond germain tient le poste de chanteur et de guitariste rythmique s'accorde une longue pause dans les années 90, usé par le manque de reconnaissance du public et déstabilisé par le succès alors grandissant du grunge. Ce n'est qu'en 2006 que le combo revient, transfiguré, par le biais d'un Night of the White Rock musicalement excellent mais distillant un prosélytisme religieux ultra-catholique à la limite du puant. Retournant finalement à ses premières amours, à savoir un hard rock mélodique chiadé, MAD MAX fête ses 25 ans de carrière en 2008 avec le formidable album Here We Are. Bien aidé par ses nombreux amis du métier (Michael Schenker, Jeff Scott Soto, Don Airey, Joe Lynn Turner...), Michael Voss et ses acolytes signent alors une de leurs plus belles réalisations, se payant même le luxe de surpasser de la tête et des épaules les albums parus dans les années 80, période pourtant encore considérée comme l'âge d'or du combo. Ainsi, dire que ce Welcome America, neuvième réalisation du groupe, est attendue au tournant relève d'un doux euphémisme.

C'est avec un titre dans la pure veine MAD MAX que débute cette nouvelle offrande aux dieux du rock. Chœurs ultra-gonflés, mélodie efficace et immédiate, refrain imparable, et surtout la voix légèrement éraillée de Michael Voss témoignent de cette envie de bien faire et de livrer un album du même niveau que son prédécesseur. Mais si le ton est léger, faisant honneur au hard rock mélodique « à l'américaine » du groupe (souvent comparé à l'excellent Bonfire, jouant pour sa part en division supérieure), une chape de plomb va s'abattre sur l'auditeur dès le deuxième titre. Agressif et audacieusement moderne, « Big Wheel » montre MAD MAX sous un nouveau visage. Alternant couplets acoustiques et refrain inquiétant aux riffs plaqués, le groupe surprend mais parvient après plusieurs écoutes à convaincre pleinement, grâce à savoir-faire de ses membres mais aussi et surtout grâce à ce sens inné de la mélodie qui fait mouche à chaque écoute.

Ainsi, c'est sur cette dualité AOR/Modern rock que se construit ce Welcome America peu original mais résolument efficace. Chacun des titres semble être conçu pour être diffusé sur les ondes d'une radio de campus américain ou sur l'autoradio d'une Mustang traversant les interminables plaines à l'ouest des Rocheuses. Non pas que l'ensemble sonne puéril ou ultra-commercial, mais l'assimilation instantanée des mélodies ici distillées en font un compagnon idéal, un d'album « d'accompagnement » à écouter sans modération. Riche en temps forts, l'opus offre quelques-uns des meilleurs titres composés par les Allemands, à l'image du tube « Pinky Promise », véritable perle modern rock sortie de l'intarissable esprit créatif de Michael Voss. Dans la même veine, « All I Ever Want » constitue également un titre fort appréciable alors que « Cherry Moon », mettant l'accent sur la facette blues-rock du combo, offre une respiration bienvenue au milieu de l'album. La ballade clôturant l'album, véritable marque de fabrique de MAD MAX, est une nouvelle fois irréprochable bien que construite sur des bases ultra-balisées depuis longtemps éprouvées par le groupe (« This Means Nothin' »). Les amours contrariées sont toujours source d'émotion, et Michael Voss n'hésite pas à user de ces ficelles peu subtiles pour parvenir à ses fins, avec une efficacité redoutable.

Seul les trop prévisibles « Signs » et « Awesome », peu judicieusement placés dans le dernier tiers de l'opus, rabaissent le niveau d'un album tenant pourtant jusqu'alors la dragée haute à Here We Are. Témoin d'un groupe n'hésitant pas à aller de l'avant et proposer des ambiances inédites, Welcome America constitue un album remarquable pour ces vétérans d'un hard mélodique allemand « à l'ancienne » qui font encore parler la poudre avec brio. Certainement pas un incontournable, mais néanmoins indispensable pour les amateurs du groupe et pour les amoureux d'un rock artisanal riche en âme.

Le clip de « Pinky promise » sur Youtube : http://www.youtube.com/watch?v=w7EPEh7104M

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   GEGERS

 
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- Michael Voss (chant, guitare)
- Juergen Breforth (guitare)
- Roland Bergmann (basse)
- Mark Schulman (batterie)


1. Welcome America
2. Big Wheel
3. Someone Not Me
4. All I Ever Want
5. Cherry Moon
6. Pinky Promise
7. Shape Of Your Heart
8. Signs
9. Awesome
10. My Heart's Been Waiting
11. This Means Nothin'



             



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