Recherche avancée       Liste groupes



      
HARD ROCK  |  STUDIO

L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

1985 Stormchild
2006 Night Of White Rock
 

- Style : Scorpions
- Membre : Michael Schenker , Wolfpakk, Msg, Beggar's Jam, Lessmann / Voss
- Style + Membre : Bonfire, Phantom V, Rock Wolves
 

 Site Officiel (1616)

MAD MAX - Stormchild (1985)
Par GEGERS le 2 Juin 2011          Consultée 3146 fois

Bon, il faut bien l'admettre, le visuel n'a jamais été le fort de MAD MAX. Après un pseudo-magicien difforme sur son premier opus éponyme, une photo du groupe tout de cuir vêtu, façon Manowar, sur Rollin' Thunder, le voilà qui nous propose une hideuse peinture sensée représenter un héros de quelque temps lointain chevauchant une créature fantastique sur fond de paysages alpins... Mouais, un visuel raté et maladroitement épique pour illustrer un album qui lui, pour le coup, l'est véritablement (épique). Car si MAD MAX n'est pas fidèle (seuls les têtes pensantes Michael Voss et Juergen Breforth restent du line-up de Rollin' Thunder), il fait preuve d'une incroyable constance et même d'une remarquable amélioration quant à la qualité de ses compositions. Véritable effort de groupe (tous les morceaux à l'exception de l'instrumental « Return of the Hunter » ont été composés et écrits à 10 mains), MAD MAX constitue l'œuvre la plus aboutie de la première partie de carrière du groupe allemand.

Puissance et efficacité sont les maîtres-mots qui définissent Stormchild. D'une rigueur toute germanique, le groupe assène mid-tempi ou titres rapides comme autant de missiles touchant leur cible de manière indéfectible. Se faisant maître en hard rock US (certains titres, à l'instar de « Love chains » n'auraient pas été reniés par un Motley Crüe) ou assumant ses influences heavy (voire speed metal), l'équipe à Jurgen Breforth fait mouche sur chaque titre, à commencer par le titre introductif, « Never Say Never », dont le riff immédiat et entêtant l'impose comme un parfait « opener ». Bien servi par des lignes de chant d'un Michael Voss très en voix, ce titre s'impose d'ailleurs comme un des meilleurs dans le répertoire du combo. Ce titre enviable pourrait également être revendiqué par le rageur et très rapide « Run for the Night » qui, mêlant rapidité d'exécution et mélodie de tous les instants, semble taillé pour le live. Prenant le soin de temporiser, avec le plus anecdotique « Lonely is the Hunter » qui prend soin d'offrir tout de même un refrain imparable, et voilà que MAD MAX assène le coup final avec le titre éponyme, « Stormchild ». Riff épileptique, paroles tenant sur un bout de papier toilette et tentant de présenter une certaine ambiance heroic-fantasy, ce morceau qui ne paye pas de mine s'impose pourtant comme LE brûlot permettant à l'album de se hisser vers le haut. Marqué par la présence en son milieu d'un break acoustique du plus bel effet, « Stormchild » se fait l'avatar de la hargne et de l'envie d'en découdre d'un groupe décidément au sommet de sa forme.

Passé cet instant de pur bonheur, MAD MAX déroule sans que l'on y retrouve quoi que ce soit à redire. Racé et très symptomatique de l'époque (notamment de par son refrain aux chœurs suraigus et surgonflés), « Love Chains » renforce l'aspect hard US déjà présent sur « Lonely is the Hunter », alors que le heavy et fédérateur « Rollin' the Dice » se charge d'achever les derniers réticents. Rien à faire, le groupe allemand excelle dans tous les domaines, s'offrant même le luxe de proposer une power-ballad digne de ce statut, à travers la magnifique « Voices in the Night », qui montre un Michael Voss plus nuancé dans ses vocalises, et d'autant plus convaincant. A nouveau marqué par l'alternance des guitares électriques et acoustiques, ce titre impose MAD MAX comme un digne concurrent de Scorpions dans ce domaine.

En jouant sur deux tableaux, se faisant à la fois hard rock et heavy metal, MAD MAX livre avec Stormchild le premier album indispensable et en tout point admirable de sa discographie. Et si la production sonne aujourd'hui un peu datée, cela ne fait rajouter qu'un charme supplémentaire à cet album malheureusement oublié même par les amateurs du style, et donc à découvrir.

A lire aussi en HARD ROCK par GEGERS :


BONFIRE
Cacumen (1981)
It's a long way to the top...




SCORPIONS
When You Came Into My Life (1997)
Pied de nez à la ménagère


Marquez et partagez





 
   GEGERS

 
  N/A



- Michael Voss (chant)
- Christoph Wegmann (guitare)
- Jürgen Breforth (guitare)
- Roland Bergmann (basse)
- Axel Kruse (batterie)


1. Never Say Never
2. Run For The Night
3. Lonely Is The Hunter
4. Stormchild
5. Love Chains
6. Return Of The Hunter
7. Rollin' The Dice
8. Restless Survivor
9. Heroes Die Lonely
10. Voices In The Night



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod