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MEN WITHOUT HATS - No Hats Beyond This Point (2003)
Par ERWIN le 18 Décembre 2023          Consultée 446 fois

Après douze années de hiatus, voila que les hommes sans chapeaux du Canada ont eu envie de se rappeler a notre bon souvenir. Cette fois, on les y reprendra pas : Stefan et Ivan les deux tiers de la fratrie Doroschuk ont décidé de laisser derrière eux leur grattes et leur zique hard rock pour réintégrer le bercail de la synth pop ! La décision ne coulait pas de source car ce début de siècle est certes électro mais la vague synth n’est pas encore de retour. Voici donc le sixième opus depuis les débuts des MEN WITHOUT HATS, en quête de rédemption. En tout cas le célèbre logo est de retour, c’est une nouvelle rassurante !

On croirait une ouverture a la DEPECHE MODE quand les premières notes de "Dancing In The Moonlight" résonnent. Le reste est à l’avenant. Oui… J’allais le dire nous ne sommes plus en 82 bordel ! Avec "In California", le groupe reprend les rênes de son destin en proposant une synth pop digne du début des eighties. Avec un chtit peu de gratte tout de même entre sequencers et synthés guimauve, le titre s’y prête fort bien. Puis nous entrons dans l’espace avec "Christina’s World", des sons très pompiers – eighties - pour ce début de millénaire, mais quelques fulgurances dans la voix de Ivan. On reconnaîtra le beat glorieux des BUGGLES sur "Telepathy". Les nappes de synthé soutiennent bien la voix de notre rebelle Ivan : "Video Killed Radio Star" devient alors "Internet killed the video star" chanté par les filles et l’épouse de Stefan, ça vaut son pesant de caramels mous, de quoi en faire des cauchemars réveillés !

Et pas mal de fillers… Le bontempi est de retour sur "Dreaming", il sert de base a une composition au chant posé et solide, mais l’orchestration est vraiment a la ramasse. On est possiblement un peu simple et frustre sur "Body", au beat canardesque, les synthés y sont vraiment trop pompiers. Un poil trop de psychotropes durant la composition de "Roses" ? c’est fort possible voire probable … L’analyse est sensiblement la même pour "Hey Superstar", le loop de synthés y est complètement a l’ouest, le thème trop répétitif et un brin loufoque, on lorgne vers l’hystérie. On note aussi le slow aux sons synthétisé et psychiatriques, cela existe et s’intitule "How Does It Feel", un poil mieux. Enfin, on entend comme des acouphènes lors de "Today Tomorrow Yesterday", les choeurs enfantins n’arrangent rien a cette sensation. Une quantité foudroyante de psychotropes s’est encore glissé dans cette song !

Clairement voici l’opus le plus faible de la carrière de nos hommes sans chapeaux. J’abjure toutefois chacun de ne pas quitter cette chronique avant d’avoir écouté la ritournelle dingo de "Telepathy". Cette fois globalement les frères Doroschuk se sont planté. J’attends la note de deux étoiles grâce a la présence de la chanson précitée. On ne le sait pas encore mais le meilleur reste a venir !

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   ERWIN

 
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- Ivan Doroschuk (chant-claviers)
- Stefan Doroschuk (claviers)


1. Dancing In The Moonlight
2. Christina’s World
3. Telepathy
4. How Does It Feel
5. In California
6. Dreaming
7. Body
8. Roses
9. Hey Superstar
10. Today Tomorrow Yesterday



             



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