Nous y sommes enfin ! Dix ans après avoir livré son dernier opus en date, voilà la belle latina de retour, toujours aussi belle sur une photo de couverture qui ne l’avantage pas plus que cela, on ne voit pas les fameux attributs dont le monde entier faisait tout un flan il y a quelques décennies – non pas moi, je ne vois pas de quoi vous voulez parler. Ce neuvième album est donc le 2ème sur le sujet du couple Ben Affleck-Jennifer LOPEZ. Il faut croire que cette romance passionne les foules ! Netflix a signé Jen qui va nous en pondre des tonnes de films et donc de musique ! Alors, asseyez-vous, les jeunes, la belle Jen est désormais trop âgée pour que je fasse une kro sur ses formes voluptueuses. Et oui, c’est comme ça, il y a un âge pour tout !

L’éponyme "This Is Me Now" débute l’opus neuvième de la belle latina de manière cool. La voix de Jen passe fort bien, jamais on n’imaginerait qu’elle a désormais 54 ans. C’est une introduction de belle allure avec une belle orchestration.
On apprécie les percussions et le piano tendu de "Hearts and Flowers". Ce titre fait preuve un peu d’originalité et, cette fois, le refrain ne ruine pas l’ensemble qui garde belle allure, avec son petit lick de piano super addictif. Incontestablement le titre que je préfère de cette livraison, c’est ainsi que devraient sonner les classiques du R'n'B. Une guitare espagnole ? Bien sûr, cela sied pas mal quand on s’appelle LOPEZ !
Alors, "Broken Like Me" se révèle un joli titre qui permet à la chanteuse de livrer une belle performance vocale. Vraiment très agréable, on y croit. Trois titres de très belle qualité !

"To Be Yours" réinvestit les territoires du R'n'B de grande extraction. Il s'agit de ne pas renier un passé glorieux aussi facilement. Bien sûr, le boulot de la production est parfait : pléthore de producteurs sont là pour les billets verts, alors le son est comme il se doit. Cela a le mérite d’avantager notre artiste qui sonne comme si elle avait encore trente printemps.
C’est l’évidence sur "Mad In Love". Et puisque tout du long il s’agit de Ben Affleck, voici "Dear Ben Part II" pour continuer sur la lancée. C’est un mid-slow langoureux où notre latina renoue avec les rythmes lascifs et tropicaux.
"Midnight Trip To Vegas" change de style en proposant des vocalises de bon aloi, dans un environnement différent. Nous restons dans l’auto-glorification avec "Greatest Love Story Never Told". Il semble qu'il n'y ait pas mieux que Ben et Jen ! Le petit piano est sympa et les aspects sud-américains se laissent pas mal écouter.

Le single "Can’t Get Enough" me séduit beaucoup moins avec sa teneur putaclick bas du front. La video est laide, le ton de Jen y est naze à mon sens. Chanter un truc pareil à son âge relève de la grande escroquerie. Quelle idée de choisir ce titre comme héraut de l’opus ! Elle joue les nymphettes mais n’a plus la capacité de le faire.
"Hummingbird" est un r'n'b faiblard à la mélodie déjà entendue un million de fois. On y reconnaît à peine notre Jen. "Not.Going.Anywhere" nous balance une basse énorme dans la tronche et Jen minaude pas mal. Voilà un rythme qui pour le moins se tient pas mal, mais le titre est hélas handicapé par un refrain qui tombe totalement dans les flots des Caraïbes.
La dynamique de "Rebound" n’est pas vilaine, mais la voix est vraiment dopée aux amphet de chevaux. "This Time Around" retombe dans l’enfer du dance trip ondulant, véritable cauchemar sur pattes, dont la voix est trafiquée à mort, décuplée à l’infini, beuark !

Au final, je suis mieux que mitigé, pour une fois. Les titres remarqués sont vraiment sympas, chose à laquelle Jen m'avait guère habitué. Elle chante finalement mieux que ce qu’on pouvait croire. Je vois l’ensemble légèrement au-dessous de 3 étoiles, mais à peine. Vous connaissez ma notoire passion pour cette – ex - aguicheuse artiste, on ne peut plus rien dire hélas sur sa plastique irréprochable, les comités de censure veillent et c’est bien normal ! Allez, ce sera un 3 ! Merci Jen, Bisous !