Après avoir écoulé plus de 8 millions de galettes de son premier album, la voluptueuse Jennifer LOPEZ s’est dit finalement que, tant qu’à vendre des images de son joli cul rond, autant que ça lui rapporte, cinéma, télévision ou musique tout ça c’est du pareil au même, non ? En ce début de 21ème siècle, de toute manière, on ne va pas s’embarrasser de détail mesquin sur la manière. On est la pour faire du pèse ! Epic a soupesé le popotin de la belle latina et on a pensé dans les hautes sphères que le jeu en valait la chandelle. Boum, voilà la miss bombardée reine du R'n'B latino. D’ailleurs, parlons de la brunette : elle est blondinette sur la tof de couv, eh oui ! Quel scandale, n’est-il pas ? L’album porte le surnom donné par les fans à leur idole.

Let’s begin par les 4 singles extraits de cet opus :

Les aventures de Jen débutent ici, à Miami, Florida, la capitale du R'n'B avec la "Love Don’t Cost A Thing", bande originale du film du même nom. C’est l’avantage d’être actrice et désormais chanteuse. On pense finalement pas mal à BEYONCE à la même époque avec son "Crazy In Love". Le titre assez réussi dispose d’une postérité tenace. Si si, vous allez voir que vous connaissez cette ritournelle. IL s’agit d’une critique en règle du matérialisme probé par son homme d’alors, le rappeur Sean COMBS. Une 3ème place au billboard et une vidéo qui fait la part belle aux charmes de la latina très récompensée. "Play" s’ensuit avec une vibe dance très comparable à celle de MADONNA. Rien d’étonnant, il faut bouffer à tous les rateliers. Le titre est un peu statique à mon sens et manque un peu d’attraits. Bien sûr, la vidéo nous met plein la vue des formes célestes de Jennifer. 18ème des charts, pas terrible pour une star de son calibre.

Jen est très mignonne au volant de sa Harley sur "I’m Real", dont une portion est empruntée à YELLOW MAGIC ORCHESTRA. J’avoue ne pas être fan du tout de ce titre que je trouve abominablement transparent, mais il atteint la première place du hot à une funeste époque puisqu’il occupait cette position lors des attentats du 11 septembre. C’est ballot ! La chanson va tout de même rester 3 semaines au sommet des charts. Enfin, "Ain’t It Funny" ne sortira pas aux US, normal lorsqu’on entend cette vibe très latina. Le refrain est resté assez vivace dans ma mémoire et la petite guitare fait bien son effet. Quelle belle danse solo dans la vidéo ! Les résultats cependant excellents contribuent à la popularité sans cesse grandissante de Miss LOPEZ.

On se croirait à la Havane sur la petite salsa de "Carino" dont le refrain et l’ambiance générale très sympas donnent envie de danser. On continue dans cette même vibe avec "I’m Gonna Be Right Allright" qui tire son épingle du jeu dans un style plus R'n'B. "Dame" la montre plus lascive et séductrice, ce qui chez Jen n’est pas un vain mot. "Si ya se acabo" nous achève avec un joli rythme et une envie soudaine d’aller se dorer la pilule au soleil. Le refrain est très agréable. Un slow à la guitare espagnole, ça nous donne "Come Over", lent et percussif. Le refrain n’est pas vilain, mais on a une forte tendance à s’endormir et diantre, s’endormir en compagnie d’une telle créature, quel désastre ! Le claquement de doigt de "Secretly" est insuffisant pour lui donner une vraie personnalité, un véritable filler qui n’a rien à faire dans le coin.

Et on danse ! "Walking On Sunshine" nous fait plonger dans une dance nimbée de quelques aspects psychédéliques. On repart sur du R'n'B à la miami style sur "That’s Not Me", qui se laisse écouter. "Dance With Me" en a plus sous la semelle, le refrain est une vraie petite merveille de dance pop, un petit côté hypnotique s’en détache. "We Gotta Talk" rappelle certains instants de Michael JACKSON au niveau des choeurs mais la chanson est un brin brouillone et Jen n’y brille pas. A nouveau, cette tentation d’émuler la Madonne Louise sur "That’s The Way", même mode de construction et des tics vocaux qui n’en sont pas éloignés non plus.

C’est comme le premier opus de notre jolie Jen, malgré les semis remorques d’albums glorieusement vendus lors de cette année 2001, il faut constater la présence de plusieurs fillers qui n’ont rien a faire là. On amputait cet album de 4 titres et on atteignait les 3 étoiles sans sourciller. Les singles font bien le boulot et quelques titres latinos sont sympas. Je reste donc sur un 2 étoiles, certes encore un peu sévère, mais révélateur du niveau de cet album pourtant porté aux nues et vendu à plus de 8 millions d’exemplaires !