DALIDA plonge dans les années 60 avec Les Enfants Du Pirée, un nouvel opus où la voix envoûtante de la chanteuse se mêle aux échos d’un style exotique. Les représentations à travers les pays s’enchaînent, le succès est toujours là tel un doux refrain qui ravi les foules.

Dès les premières notes, "Les Enfants Du Pirée", extrait du film "Jamais Les Dimanches", DALIDA nous invite à un voyage lointain. Chanson grecque qu’elle interprète en français, pleine de joie de vivre, douce et lumineuse, où la mandoline apporte avec elle une touche d’exotisme. Elle évoque le rythme chaloupé des vagues et la douceur du soleil.

"T’aimer Follement" est l’occasion d’insérer, dans son répertoire, les prémices d’un style aux airs de rockabilly qui se mêlent à une ballade. Un joli morceau qui s’épanouit tout en fraicheur, sur un rythme binaire saccadé qui rappelle l’original « Makin’ Love » de l’américain Floyd Robinson en toutefois plus lent et classique. Un moment où la danse et la légèreté se rencontrent dans une subtile harmonie.

"Dans Les Rues De Bahia" est à l’origine un morceau de rock latino uniquement instrumental composé par le saxophoniste Dany Flores. DALIDA en garde le côté latino aux airs de samba. Les interjections vocales ajoutent de la texture et un côté folklorique et DALIDA capture l’âme de musique et l’enveloppe de chaleur.

Elle continue son exploration musicale avec des morceaux comme "De Grenade à Séville" où les castagnettes, tambourins et percussions rythmiques nous plongent dans une atmosphère d’influence flamenco doux. Sur un trois temps rythmé et langoureux, la caresse de la voix de DALIDA accompagne cet air méditerranéen avec une grâce infinie. Le morceau "Le Bonheur" extrait, lui aussi, du film "Jamais Le Dimanche" reste teinté d’exotisme. Le rythme est chaud, envoûtant, accompagné de mandoline. "S’endormir Comme D’habitude" poursuit cela sur un rythme plus pressant contrastant et s’associant harmonieusement avec la voix enveloppante.

Elle se fait douce et éthérée dans "Le Petit Clair De Lune". La ballade romantique s’ouvre sur une introduction aérienne et naïve avant de se transformer en twist lent. Le côté aérien rappelle celui d’une comptine. "Romantica" se déploie tout en envoûtement et en enchantement. Une ritournelle délicate et élégante mêlant fragilité et force, sensualité et mélancolie.

Quant à "L’Arlequin De Tolède", il s’agit d’une alternance et d’une fusion entre des rythmes plus classiques et des tambourins aux rythmes exotiques. Une chanson vibrante associée à une voix lyrique dans le même style que "Vieini Vieni Si..." qui puise ses influences dans la samba.

Un disque qui s’inscrit dans un style exotique lent et, qui, avec "Les Enfantes Du Pirée", "T’aimer Follement" et "Romantica", ne compte pas moins de trois certifications Disques d’Or. DALIDA revisite les mélodies, qu’elle rend à la fois personnelles et universelles, en y insufflant une touche de sensualité et de rêve.