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HARD ROCK  |  LIVE

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1973 Vagabonds Of The West...
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1975 Fighting
1976 Jailbreak
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1977 Bad Reputation
1978 Live And Dangerous
1979 Black Rose
1980 Chinatown
1981 Renegade
1983 Thunder And Lighting
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2001 Vagabonds, Kings, Warrio...
 

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THIN LIZZY - Live And Dangerous (1978)
Par MARCO STIVELL le 23 Mars 2012          Consultée 4300 fois

Le plus grand album live de tous les temps, ça vous parle ? Non, hé bien le voici. On en parlait encore avec Erwin l'autre jour... Lui qui m'avouait ne pas avoir totalement fondu pour le THIN LIZZY studio, il reste baba à chaque fois qu'il écoute ce live. Comme tout amateur de bon rock je pense. Je serais méchant, je dirais que tous ceux qui ne jurent que par Made in Japan ou Get Yer Ya-Ya's Out peuvent aller se rhabiller, mais je ne suis pas méchant, et puis quand même il n'y a pas de comparaison à faire. C'est inutile puisque Live and Dangerous est naturellement le plus grand. La pochette le prouve à elle seule, même si ce n'est certes pas le guitariste sur lequel on concentre notre regard, mais le bassiste. Remarque, les "twin" sont à gauche et à droite, eux-mêmes sous les feux de la rampe (du plafond).

Alors bien sûr, il y a toujours la grande question : Live and Dangerous est-il plus authentique ou plus mensonger ? Certains disent qu'il est "75 % studio", d'autres maintiennent leur "75% live". Tony Visconti, le producteur de l'époque, clame qu'il n'y a que la batterie de Downey et la "partie public" qui n'ont pas été retouchées. Brian Robertson lui, dit qu'il a entre autres refusé catégoriquement de refaire ses solos, ce que lui demandait (ordonnait ?) Phil Lynott, et que seuls les choeurs et quelques parties de Scott Gorham ont été rajoutées. Qui faut-il croire ? Ce qu'il faut croire, c'est que la plupart des plus grands lives, pour ne pas dire tous sont passés par la case studio, et que le sachant ou non, ça ne nous a jamais empêché de les vénérer. Et il y a une chose dont on peut être sûre, c'est que Live and Dangerous est le meilleur de tous, oui je sais je me répète !

Le disque a été prélevé majoritairement sur les tournées 76-77 et 77-78, avec donc Brian Robertson, dont il est le chant du cygne. Le groupe a bien entendu choisi de mettre l'accent sur sa période en quatuor et particulièrement les albums les plus "durs". Donc Nightlife sera présent, mais très modérément. Et puis surtout, pour sa période en trio, il n'y aura qu'un seul clin d'oeil, placé tout à la fin, en rappel ("The Rocker"). Fighting, Jailbreak, Johnny the Fox et Bad Reputation se taillent donc la part du lion, logique.

Et quoi de mieux pour représenter cela qu'un groupe en pleine forme, tellement uni qu'il en fait oublier les dernières (et futures) digressions personnelles ? Instrumentalement, Brian Downey et Phil Lynott soutiennent le tout avec grande force, et sans procéder forcément par la phase "mise en avant", ont droit à leurs moments de gloire. Par exemple, Downey, déjà dynamique (comme d'habitude), a son petit solo (passionnant) sur "Sha La La", mais Lynott qui ne solote jamais nous livre des parties époustouflantes, en témoigne ne serait-ce que sa grosse descente limite heavy à un moment donné de "Massacre". Et au chant, s'il est toujours "désabusément crooneresque", débordant de feeling, il est encore plus présent qu'en studio, aussi bien sur le puissant "Rosalie" que "Still in Love With You". Il interagit par ailleurs souvent avec le public qui en redemande, soit un showman de génie. Quant aux twin guitarists, est-il nécessaire de préciser que c'est avant tout grâce à eux que ce live tient sa réputation ? Pour mieux les différencier, Brian Robertson sera souvent dans votre enceinte de gauche et Scott Gorham dans celle de droite, comme sur la pochette.

Live and Dangerous transpire le riff et le solo en délenchant une passion comme rarement un live, y compris de hard-rock l'a fait, non seulement parce qu'en gardant la même instrumentation il arrive à se faire diversifié et riche en rebondissements, mais qu'en plus il offre des suites d'une intensité ou le mot grâce devient un très doux euphémisme. C'est bien simple, l'ouverture "Jailbreak"/"Emerald" fait taire les plus sceptiques, "Rosalie" et "Massacre" déferlent comme une mer démontée, et tout ce qui se situe de "Cowboy Song" (savamment relié à "The Boys Are Back in Town") à ce "Sha La La" démentiel équivaut à un cataclysme que même Nostradamus n'avait pu prévoir. Le reste est aussi d'une classe des plus seyantes pour un tel groupe, en comptant un "The Rockeur" jubilatoire, un "Johnny the Fox Meets Jimmy the Weed" encore plus râpeux, ainsi qu'un "Dancing in the Moonlight" et un "Baby Drives Me Crazy" so soulful auxquels participent respectivement le saxophoniste John Earle du Graham Parker & The Rumour et Huey Lewis à l'harmonica. Leur présence s'explique car leurs groupes faisaient les premières parties de THIN LIZZY à l'époque. Et je me vois dans l'obligation de mentionner une fois de plus mon attendrissement envers les folies mélodiques de Scott Gorham, qui sans être concurrencé une seconde par le déjà génial Brian Robertson, n'aura décidément pas à rougir devant Gary Moore pour son solo sur la jolie ballade "Still in Love With You".

Le plus grand live de tous les temps, un monument de rock'n'roll, c'est tout ce qu'il faut rappeler à ceux qui ne le connaissent pas. Les autres : continuez de le vivre comme il se doit.

Note réelle : 500/5

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   MARCO STIVELL

 
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- Phil Lynott (basse, chant)
- Brian Downey (batterie, percussions)
- Scott Gorham (guitares, choeurs)
- Brian Robertson (guitares, choeurs)
- + John Earle (saxophone ténor)
- Huey Lewis (harmonica)


1. Jailbreak
2. Emerald
3. Southbound
4. Rosalie/cowgirl's Song
5. Dancing In The Moonlight (it's Caught Me In Its Sp
6. Massacre
7. Still In Love With You
8. Johnny The Fox Meets Jimmy The Weed
9. Cowboy Song
10. The Boys Are Back In Town
11. Don't Believe A Word
12. Warriors
13. Are You Ready
14. Suicide
15. Sha-la-la
16. Baby Drives Me Crazy
17. The Rocker



             



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