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ROCK  |  LIVE

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ALBUMS STUDIO

1994 No One Is Innocent
1997 Utopia
2004 Revolution.Com
2007 Gazoline
2011 Drugstore
2015 1 Propaganda
2018 Frankenstein
2021 Ennemis

ALBUMS LIVE

2005 Suerte
2016 Barricades Live
 

1997 Utopia
2015 Propaganda
2018 Frankenstein
 

- Style : Darcy

NO ONE IS INNOCENT - Suerte (2005)
Par OULIPOP le 31 Janvier 2017          Consultée 1727 fois

Mine de rien, malgré un split rapide après deux albums exceptionnels, une absence de sept années puis un disque de retour certes bon (Revolution.com) mais inférieur aux précédemment cités, NO ONE IS INNOCENT a incontestablement réussi son come-back dans le paysage rock français. La tournée de retour qui s’en est suivie, avec plus de 40 concerts au compteur dans l’hexagone, en Belgique et en Suisse (et même un passage au Francofolies de Montréal), a d’ailleurs été un vrai succès avec un public à chaque fois au rendez-vous.
Et ce Suerte, paru peu de temps après la fin de ces pérégrinations scéniques, est donc le témoignage de cette réussite.

S’il y a bien une constance dans les concerts de NO ONE IS INNOCENT, c’est bien la rage absolue qui s’en dégage systématiquement. Car, finalement, peu nombreux sont les artistes à tendance… disons énervée, qui parviennent à retranscrire en live la puissance qui est la leur lors des enregistrements studios. Ce n’est heureusement pas le cas ici ; où tout n’est qu’urgence, colère et rock pur et dur. En atteste, si besoin était, les quelques interventions toujours bien placées de Kemar à l’encontre du public.

En guise d’entrée en matière, et c’était une évidence lorsque l’on se penche quelques instants sur leur parcours, les No One rendent hommage à leur pair de RAGE AGAINST THE MACHINE en reprenant l’explosive « Sleep now in the fire » ; mythique chanson issue du troisième album des américains. En tout point identique à l’original, le morceau ouvre parfaitement le disque et s’avère être toujours aussi jouissif.
En plus de « Personal Jesus », déjà sur Revolution.com, une autre reprise est également présente sur Suerte ; celle de « White riot » de THE CLASH. Purement punk et pleinement hâtive, elle est expédiée en moins de deux minutes. Efficace mais un poil dommage : une trentaine de secondes supplémentaires auraient été parfaites pour l’apprécier à sa juste valeur.

En toute logique, Revolution.com est ici l’album le plus représenté, avec pas moins de huit titres. Il est heureux d’y compter parmi ceux-ci un « Tout laisse croire… » définitivement rock et fidèle à lui-même, un « Où veux-tu que je t’aime ? » bigrement rallongé pour l’occasion avec un pont central orientalisant du plus bel effet et un « Où étions-nous ? » 100% acoustique bienvenu dans ce déluge de décibels.
L’autre bonne surprise, à mon sens, est la discrétion des effets électro constatés pourtant sur l’opus en question. « US festival » et « Revolution.com » gagne ainsi en puissance et en fureur. Même des morceaux comme « Automatic » ou « Drive me », relativement quelconques dans leur version studio, acquièrent ici, dépouillés de bidouillages, un réel intérêt.

Mais, les No One n’en oublient pas moins l’éponyme et Utopia, leurs deux disques fondateurs.
Du premier, « Genocide », « Ne reste-t-il que la guerre pour tuer le silence ? », Heny, serial killer » et « La peau » sont interprétés avec classe et panache et s’insèrent parfaitement au milieu des titres plus récents. D’ailleurs, l’enchaînement entre « La peau » et « US festival » est une petite merveille tant il est effectué sans temps mort.
Petite déception, en revanche, concernant la mise en lumière, bien faible, d’Utopia. Si, fort heureusement, « Chile » et « Nomenklatura », les deux morceaux phares de ce dernier sont bel bien présents, dans des versions totalement frénétiques qui plus est (ah, quel bonheur d’entendre ce clin d’œil aux Béruriers Noirs et leur cultisssime « La jeunesse emmerde le Front National ! »), il est regrettable que le second et meilleur album du groupe ne soit pas mieux représenté ici. Il est clair que des titres comme « Black garden », « Invisible » ou « Women » brillent par leur absence et auraient rendu ce live indispensable.

Cependant, et malgré quelques manquements, NO ONE IS INNOCENT livre donc là excellent un album live et démontre à quel point il est un groupe de scène, dans ce que cela peut avoir de plus brut et de plus direct. C’est indéniablement avec cette tournée (Revolution.com tour) qu’il aura entériné son retour, et pour longtemps !

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   OULIPOP

 
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- Kemar Gulbenkian (voix)
- Shanka (guitare)
- Julien Reymond (basse)
- Greg Jacks (batterie)
- K-mille (samples, mélodica)


1. Sleep Now In The Fire
2. Genocide
3. Tout Laisse Croire...
4. La Peau
5. Us Festival
6. Où Veux-tu Que Je T'aime ?
7. Automatic
8. Revolution.com
9. Personal Jesus
10. Chile
11. Où étions-nous ?
12. Nomenklatura
13. Ne Reste-t-il Que La Guerre Pour Tuer Le Silence ?
14. White Riot
15. Henry, Serial Killer
16. Drive Me



             



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