Le 28 Mars 2020 par NONO

@Erwin, ou quelqu'un d'autre sur le site : je deviens dingue, il y a un titre des années 80 qui me trotte en tête depuis... les années 80 ! et je je ne sais pas de qui il s'agit.

Si je vous envoie un extrait de 15 secondes de moi l'interprétant au piano, saurez-vous me dire :
1) Si ça vous rappelle quelque chose
2) De qui c'est ? (de mémoire : c'est une chanteuse avec une voix style soul, genre Sade)

Donc... à quelle adresse email puis-je vous envoyer l'extrait ?

Merci !

Le 28 Mars 2020 par CLANSMAN57

C'est une claque monumentale ce "In Rock".
Pour moi, on est bien plus proche d'un Black Sabbath que d'un Led Zeppelin.
Un Black Sabbath plus violent, plus virtuose, "In Rock" est, à mes oreilles du moins, une autre vision du Metal.
C'est beaucoup trop intense et sauvage pour être qualifié de Hard-Rock.
Ils feront bien entendu du Hard par la suite.

Je tenais juste encore à préciser que Ian Paice est l'un des batteurs les plus redoutables de la sphère Hard/Metal.
Concernant ses compagnons, on en a déjà assez parlé, inutile d'en rajouter.

Jouissif donc, à condition d'adhérer à cette sauvagerie entremêlée de beauté.

Le 28 Mars 2020 par EROS

Je sais qu'on commente d'abord sur l'album que sur la chronique. Cependant :
Je voudrais encore une fois remercier ERWIN, ta chronique comme ce disque elle aussi frôle la perfection dans son domaine, je parlais du groupe avec un ami, je fus obligé de lui transmettre ton texte, parce qu'il décrit ce que de nombreux passionnés on pu vivre, connaitre avec certains disques, qui pour certain est difficile de retranscrire avec des paroles, des mots, et que tu réussis à merveille.
Tes influences futures nées avec ce disque, je les comprend mieux que quiconque.
Une pensée pour tous les mélomanes et amoureux de musique complexe et difficile à comprendre aux premiers abords ou comme un groupe et sa musique peuvent vous marquer au plus profond de votre âme à travers les souvenirs et les périodes ou le coup de foudre avec leur musique intervient. Un morceau un disque vous ramène à une période une tranche de vie, et que ce sentiment est plus profond que tout le reste.
L'album ? Il est parfait mais ça je ne le dirai sûrement jamais assez.

Le 28 Mars 2020 par EROS

Longtemps rebuté par la popularité de celui ci, je me suis rendu compte avec les écoutes nombreuses qu'il était très très bon, voire génial les compositions ne tombent pas du ciel. Je me suis également rendu compte qu'il est d'avantage connu pour sa pochette et son concept que sa musique.

Le 28 Mars 2020 par GERS1000

C'était l'été 1985. Fin juillet je crois car je m'apprêtais à partir en vacances. J'ai appris le même jour que Michel Audiard était décédé et que Johnny Hallyday venait de sortir un Album composé par Michel Berger
"Mais quelle mouche a donc piqué Johnny pour qu'il se compromette à faire un disque avec Berger" me suis je dis tout naturellement avant d'aller l'acheter à la FNAC.
J'étais tout juste remis des morceaux enregistrés à Nashville ou Johnny donne une réplique magistrale à Carl Perkins, Emilou Harris, Tonny joe White, Don Everly ect. Dans des duos mémorables, et je me demandais vraiment ce que Berger venait foutre dans la cour des grands.
Je dois dire qu'à l'écoute du disque j'ai changé d'avis. Ce n'était pas du Berger (Ouf) mais bien du Johnny Hallyday sur cet Opus.
"Le Chanteur abandonné", "Rock and Roll attitude", "Parker connais pas" ect... On reconnait bien là des thèmes soufflés par le Rocker français.
Les guitares rythmiques sont savoureuses, la basse de Jannick Top et surtout le sax de Patrick Bourgoin vous laissent pantois. Berger est au piano.
Il y eu ensuite l'album fait avec Goldman et je me suis dit la chose suivante.
Que ce soit long Chris, Joey Greco, Micky Jones, Michel Mallory et maintenant Berger, ils ont tous était transcendés en bossant avec Hallyday et ils n'ont jamais fait quoique ce soit de mieux sans son apport.

Le 28 Mars 2020 par CLANSMAN57

C'est cool lorsqu'un groupe possède plusieurs facettes, il peut choisir celle qu'il souhaite mettre en avant, ça fait des albums différents ensuite.
Sur le premier, c'est la facette Blues, le second est plus Psyché, sur "III", c'est le visage Folk:)
Peu de Hard Rock est présent ici.

Je lui collais la note maximale sur NiME.
Avec davantage de recul, je lui mets un peu moins...
La faute à Plant que je trouve un poil fatigant par moments.
J'aime un peu moins "Hats Of To (Roy) Harper" et le délirant "Gallows Pole".
Sur cette dernière, j'ai l'impression d'être un cow-boy perdu en plein dans l'ère médiévale.
Je le trouve très Folk et en même temps très musclée.

Il reste indispensable néanmoins, pour tout le reste!

Le 28 Mars 2020 par CLANSMAN57

La facette Psyché est davantage mise en avant sur celui-ci, en résulte un disque à l'aura étrange, mais c'est tellement beau!
Jimmy Page, il sait tout faire avec ses guitares, c'est une machine à riffs, à solos, il gratte sa folk comme il faut, eh oui Thibault, il fait super beau.
Parlons juste un tout petit peu de John Paul Jones: sa basse sur "The Lemon Song", c'est pas à la portée du premier venu, pour moi, c'est archi culte.
Ses qualités d'organiste sont les bienvenues également, il n'en fait jamais de trop et ça passe bien l'épreuve du temps.

C'est lorsque j'écoute ce disque plus particulièrement que je me dis que le Revival n'a presque autant intérêt, du moins à mes oreilles.
"II" reste ancré dans l'Histoire.

Le 28 Mars 2020 par CLANSMAN57

Que j'aime ce disque !
En matière de Hard-Rock, c'est celui qui me transcende le plus. Il dégage une telle beauté, un tel déluge d'émotions qui me parviennent, c'est juste ultra-bandant.
Après l'écoute, t'es un autre homme, même ta femme et tes gosses ne te reconnaissent plus.
Et puis tu traverses le village en brandissant le drapeau à l'effigie de la cover, avec le sourire béat et les larmes qui perlent sur tes p'tites joues.

Le jour où tu passeras à un jeu télévisé et que la question à 1 million d'euros sera "Quel est le géniteur du Hard Rock?", tu répondras bien évidemment Led Zeppelin. :)
A moins que tu ne veuilles faire ton intéressant en citant un machin obscur. Tu rentreras avec un dico. :)

Le 27 Mars 2020 par BAKER

Eh ben y'en a pas un pour suivre !

Armand Assante n'a * JAMAIS * été dans Demolition Man, bien évidemment ! En revanche dans Judge Dredd, il parle bien de ZEU LAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAW

Le 27 Mars 2020 par NONO

@MR TINKERTRAIN : J'aime bien cet album mais ce n'est pas non plus un de ceux que j'écoute en priorité !
L'ensemble est solide, bien fagoté globalement, mais sans doute un peu trop "monolithique" à mon goût : On a les 3 gros tubes (Thought you were on my side / When your heart is weak / The promise you made) qui donnent le ton, et puis les autres titres qui en découlent sans trop se démarquer, qui sont comme de multiples variantes de ces 3 titres pré-cités !
Le seul titre assez différent des autres, je trouve, est "More than willing", que j'aime énormément.

Le 26 Mars 2020 par MR TINKERTRAIN

Certains disques de quand on était gamins ne vous lâchent jamais, surtout ceux avec une telle personnalité.

Le 26 Mars 2020 par BAKER

Je ne sais pas si on peut vraiment comparer ARENA au MARILLION de la fin 90s, car pour le coup ils ont vraiment proposé deux styles totalement différents.

Bien qu'il y ait encore quelques chansons longues et à tiroirs ("Out of this world", "Cathedral Wall", "This strange engin"), je considère MARILLION à partir de 1995 comme un groupe de rock ou pop-rock, plus de prog pur et dur. Ce qui n'enlève rien à la qualité de leur musique évidemment.

Le 26 Mars 2020 par FEELGOOD

Un grand disque de rock, teigneux, provocateur et saignant. On est loin de la préciosité de certains artistes estampillés "glam" issus de la perfide Albion. Non, il s'agit là de Ricains vulgaires et dégénérés, fans des Stones de la grande époque. Avec le recul, l'un des plus grands gâchis de l'histoire du rock ! Ce groupe aurait dû casser la baraque. Les Poupées sanglantes auraient amplement mérité un destin à la Alice Cooper.

Le 25 Mars 2020 par METALPROG84

Pas d'accord avec le chroniqueur. Pour moi un des meilleurs albums prog des années 90, ni plus ni moins. Magnifique de bout en bout (désolé, je ne trouve pas de titre raté) , je ne vois guère de défauts sur ce disque. Oui, c'est du progressif très classique (effectivement, les solos peuvent faire penser à Gilmour : tant mieux d'ailleurs, j'adore Pink Floyd) et assez accessible (enfin, c'est pas du Phil Collins non plus), mais cela n'enlève rien à la qualité de l'ensemble. En tout cas bien meilleur que le Marillion de la fin des années 90 (mais ceci n'est que mon avis).

Le 25 Mars 2020 par CLANSMAN57

"Raisonne" est terrible...
Le reste, je m'en souviens plus...
Ce soir là, lors du concert, je fêtais mes 16 ans et je m'occupais du bar.
J'ai fini par terre, comateux, avec les autres gugusses qui dansaient la danse des canards autour de moi.

Content de ne plus boire:)

Le 25 Mars 2020 par MR. DAB

Yes yes yes, le fond du trip, le cassage de tête, le voyage au bout de la drogue !

Le 25 Mars 2020 par LEO

Le rock bordélique des Stooges n'a franchement jamais été mon truc et j'ai toujours approché les albums en solo d'IGGY POP avec précaution et appréhension tant le bonhomme peut-être inégal dans son inspiration. Enfin, disons-le carrément: je ne goutte que très modérément à sa voix et à son rock parfois un tantinet brouillon.
Ce Kill City m'a toujours laissé de marbre et cela faisait plusieurs décennies que je ne l'avais écouté car j'ai toujours trouvé sa production terne et confuse. Mais pour cette nouvelle réécoute, j'ai déniché le remix réalisé en 2010 qui possède un son réajusté et ça change pas mal mon jugement initial car cette fois je le trouve plutôt sympa ce disque qui ne paye pas de mine !
Certes, les compos sont globalement du rock basique ou des ballades bluesy en mode Stonien et tout cela ne révolutionne strictement rien mais je leur trouve un certain charme et une décontraction qui me plaît. Certes, l'inintéressant "Night Theme" et sa suite "Night Theme (Reprise)" ne servent strictement à rien mais ils ont l'avantage de ne durer que 2 petites minutes à eux deux (c'est déjà ça de gagné), mais pour le reste, ça roule ! (y compris l'instrumental "Master Charge" qui referme l'album).
Avec un son rééquilibré et dépoussiéré, cet album d'IGGY POP & JAMES WILLIAMSON est finalement une sacrée bonne surprise en ce qui me concerne ! Peut-être faudrait-il que je jette de nouveau une oreille sur la disco d'IGGY que je n'ai pas réécoutée depuis un bail (mis à part le médiocre Instinct que j'avais remis sur la platine il y a deux ans).

Le 25 Mars 2020 par JENLAIN

J'ai découvert Rory Gallagher avec Stage Struck, un de ces nombreux vinyles qui peuplaient la discothèque du lycée de Bretagne où je perdais mon temps d'internat. Cette pièce composée d'une platine, de bancs bancals et d'un meuble chargé de disques est un des creusets de ma culture musicale, j'y ai découvert tant de groupes et artistes qui font partie des fondements de celle-ci.
Après avoir tant et tant écouté ce live de 80, sort Jinx que j'achète dès sa sortie.
J'ai une grande tendresse pour ce disque, il est totalement différent dans l'approche de Stage Struck. C'est un album studio et on n'y retrouve pas le son rugueux de la guitare ni l'inclinaison hard-rock des morceaux, mais je trouve une grande cohérence dans le son et la qualité des compos. Ce L.P (oh, merde, rien que l'utilisation de ces 2 lettres suffit à indiquer l'âge de l'utilisateur!!) s'écoute si naturellement, du riff malin de "Signals" jusqu'au Hard-
rock classique de "Loose Talk" en passant par la beauté de "Easy Come, Easy Go", l'évidence de "Double Vision" et "Big Guns", le blues serpentaire de "Jinxed" (mon préféré? P't'être bien !), les rocks qui t'en mettent une dans la tronche sans admettre de discussion. Sans oublier, et surtout insister sur la haute valeur de la section rythmique des Gerry Mcavoy et Brendan O'neil qui sont les épices savamment dosées de ce bon plat familial.
Mes goûts musicaux sont très larges : classique, blues, rock, chanson française en passant par toutes sortes de déclinaisons du metal, du jazz ou incarnations d'avant-garde (prog, zeuhl, King Crimson...), mais je reviens souvent vers ce disque, quand une envie de chaleur et de naturel se fait pressante.
Toute la différence entre le plat d'un chef 3 étoiles faisant appel à de la haute technique pour toucher l'intellect et un bon repas entre potes autour d'un bon mijoté et de bonnes bouteilles.
Alors oui, ce n'est pas parfait (rien ne l'est, il me semble, non?) mais ça fait tellement de bien !

Le 24 Mars 2020 par LEO

@ NONO :

De mon côté c'est beaucoup plus simple, je n'aime vraiment aucun morceau sur ce disque bien que j'apprécie l'intro et les couplets de "Beat Of Your Drum" mais le refrain est vraiment trop laid et il casse toute l'ambiance (aussi bien dans la version d'origine que dans son 'remake' en 2018). donc pour moi il n'y a rien à sauver de ce 33 tours.

Le 24 Mars 2020 par XENESYS

Merci aussi pour la chronique car j'ai finalement découvert Vanessa réellement avec cet album en 2020 (et c'est pas tellement mon style au départ). C'est aéré, planant, avec des passages de piano que j'adore et toujours cette voix que j'avais aimée pour "A Thousand Miles". Pas un chef d'oeuvre mais un excellent album (pop/rock).
Mes titres marquants : "Carousel", "Hear the Bells", "Tall Tales for Spring".