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POP-ROCK  |  STUDIO

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1984 Red Hot Chili Peppers
1985 Freaky Styley
1987 The Uplift Mofo Party...
1989 Mother's Milk
1991 Blood Sugar Sex Magik
1995 One Hot Minute
1999 Californication
2001 Off The Map
2002 By The Way
2006 Stadium Arcadium
2011 I'm With You
2016 The Getaway
 

- Membre : Chickenfoot, Satellite Party, Dave Navarro , Deconstruction, Jane's Addiction, Glenn Hughes , John Frusciante , Atoms For Peace, Rem, Pearl Jam

RED HOT CHILI PEPPERS - Stadium Arcadium (2006)
Par NESTOR le 11 Mars 2021          Consultée 554 fois

Stadium Arcadium est pour moi l’album de la stabilité pour les R.H.C.P. En effet, lors de sa sortie, cela fait 8 années que le groupe a le même line-up, chose rare pour eux.
De plus, les Chilis ont fait appel une fois de plus à l'inamovible Rick RUBIN pour assurer la production. Mais surtout, ils ont conservé le même style musical. Ou plutôt devrait-on dire qu’ils sont restés fidèles à leurs styles musicaux. Ainsi, aux côtés de titres mélodieux et calmes, leur marque de fabrique depuis Californication (1999), le groupe renoue avec ses influences Funk (légèrement laissées en retrait sur By The Way (2002) en composant des morceaux beaucoup plus rythmés ; "Torture Me", "Turn It Again", "Warlocks"...

Il y a tout de même un fait nouveau dans ce disque, c’est son ambition. En effet, Stadium Arcadium est un double-album qui comprend pas moins de 28 titres répartis sur deux disques, intitulés « Jupiter » et « Mars ». A cela, s'ajoutent dix chansons supplémentaires composées lors de ces cessions et qui ont fait l’objet de publications dans le cadre de faces B de singles, ou de Bonus à l'occasion de certaines rééditions d’albums. Le groupe prévoyait initialement de sortir tous ces titres au travers de trois albums différents paraissant à 6 mois d’intervalle chacun (ce que fera GREEN DAY en 2012 avec ses albums Uno!, Dos! et Tré!). Le très faible enthousiasme de leur maison de disque les a fait opter pour un format un peu plus classique.

Et ce choix est très heureux car dans sa forme finale Stadium Arcadium allie la quantité à la qualité, sans faire l’impasse sur la variété. Cet opus ne comporte pas seulement des morceaux devenus des incontournables du groupe, à l'image de "Dani Californication", "Snow (Hey Oh)", "Tell Me Baby", il comporte aussi une foultitude de titres excellents : "Storm In A Teacup" et sa belle ligne de basse, "Strip My Mind", le décalé et très funky "Charlie", l’entraînant "Hump De Hump", "Readymade", "Torture Me" et son rythme énergique. Mais également "Desecration Smile", "Turn It Again", "21st Century", "Slow Cheetah", la ballade "Hard To Concentrate", "Wet Sand" et son magnifique solo.

Comme on le voit, emmenés par un John FRUSCIANTE plus présent que jamais, les R.H.C.P sont loin d'être en panne d’inspiration. Et il y a fort à parier que si le groupe avait opté pour une sélection plus serrée dans l’optique de sortir un unique disque, celui-ci aurait acquis un statut culte. Mais le syndrome GUNS ‘N ROSES, ou bien le je-men-foutisme du groupe, est passé par là. Si cela semble dommage de prime abord en rendant l’assimilation de cet album un peu ardue, avec le temps cela se révèle une très bonne chose. Car même plusieurs années après sa sortie, il est toujours possible de redécouvrir un titre qui ne nous avait pas marqué lors des premières écoutes.

Lors de sa sortie, le son de l’album a fait l’objet de critiques. Pour certains, le disque, enregistré tout comme Blood Sugar Sex Magik (1991) à « The Mansion », l’ancienne demeure de Houdini, pâtirait d’un mastering ayant trop fait la part belle aux effets de compression, ce qui entraînerait des sautes de son. Je dois avouer qu'ils ont une bien meilleure oreille que moi, car cela ne me semble pas du tout évident.
Il est d’ailleurs à noter que le groupe aurait soumis les bandes de cet album à 4 mixeurs différents (2 ayant une grosse expérience dans le domaine et 2 novices) afin de comparer à l’aveugle le résultat. Et comme nous sommes aux Etats-Unis, l’histoire se termine bien puisque ce sont Andrew SHEPS et Ryan HEWIT, les 2 aspirants, qui ont emporté l’adhésion du groupe.

De part sa densité, cet album n’est pas celui par lequel il faut découvrir les RED HOT CHILI PEPPERS, mais c’est incontestablement un disque incontournable du groupe, qu'on peut ranger en bonne place aux côtés des classiques Blood Sugar Sex Magik et Mother’s Milk.

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   CYRIL

 
   NESTOR

 
   (2 chroniques)



- Anthony Kiedis (chant)
- Michael « Flea » Balzary (basse)
- John Frusciante (guitare)
- Chad Smith (batterie)


1. Dani California
2. Snow (hey Oh)
3. Charlie
4. Stadium Arcadium
5. Hump De Bump
6. She's Only 18
7. Slow Cheetah
8. Torture Me
9. Strip My Mind
10. Especially In Michigan
11. Warlocks
12. C'mon Girl
13. Wet Sand
14. Hey

1. Desecration Smile
2. Tell Me Baby
3. Hard To Concentrate
4. 21st Century
5. She Looks To Me
6. Readymade
7. If
8. Make You Feel Better
9. Animal Bar
10. So Much I
11. Storm In A Teacup
12. We Believe
13. Turn It Again
14. Death Of A Martian



             



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