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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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1973 Camel
1974 Mirage
1975 Music Inspired By The...
 

- Membre : Caravan, King Crimson, Matching Mole, Hatfield And The North, Asher Quinn, Colin Bass

CAMEL - Camel (1973)
Par ARP2600 le 26 Septembre 2011          Consultée 1566 fois

Histoire d'être aussi anticonformiste que d'habitude, j'ose le dire, ce premier Camel est mon préféré, à ex æquo avec Mirage disons. D'une manière générale, je considère de toute façon leurs quatre premiers albums comme l'essence du rock progressif. Ce que je veux dire, c'est qu'au contraire de Yes qui était romantique, de Genesis ou Jethro Tull qui avaient des tendances folk, de King Crimson avec leurs tendances jazz, etc., Camel me semble être resté d'un style très neutre, très «rock de base», tout en proposant une musique gracieuse et très élaborée rythmiquement.

A ce titre, le premier album m'a donc toujours émerveillé. Évidemment, je peux comprendre qu'on trouve tout ceci un peu mou et on peut également déplorer l'absence d'un vrai chanteur. Mais curieusement, j'ai toujours adoré ce côté cool et la domination des passages instrumentaux. C'est peut-être lié à mon goût pour la musique électronique.

Mes passages préférés sont sans aucun doute «Slow yourself down» et «Six ate». La grâce de leurs mélodies et leur perfection rythmique me procurent toujours un plaisir immense. La qualité de leurs ruptures rythmiques, élément essentiel du prog, est également magistrale. «Separation» en est le meilleur exemple, il est juste dommage qu'elle finisse un peu en queue de poisson. «Mystic Queen» est tout de même un peu lente à mon goût mais quelle délicatesse d'autre part.

La deuxième face est également très chouette. Je n'ai jamais beaucoup accroché au chant de «Never let go» mais les passages instrumentaux sont superbes. «Curiosity» est agréablement curieuse et «Arubaluba» joue la carte de la fin d'album «à la Yes», en faisant mieux que «Perpetual change» à mon avis.

Pour finir, il m'apparaît que cet album propose peut-être les meilleures compositions du groupe. J'aurais aimé qu'ils affichent un aussi bon niveau d'écriture en même temps qu'une qualité de son comme celle de Moonmadness, mais la perfection n'est pas de ce monde, n'est-ce pas. Quoi qu'il en soit, ce disque est un essentiel du prog au même titre que ses trois successeurs.

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   MARCO STIVELL

 
   ARP2600

 
   (2 chroniques)



- Andrew Latimer (guitares, chant)
- Peter Bardens (claviers, chant)
- Doug Ferguson (basse, chant)
- Andy Ward (batterie, percussions)


1. Slow Yourself Down
2. Mystic Queen
3. Six Ate
4. Separation
5. Never Let Go
6. Curiosity
7. Arubaluba



             



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