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MUSIQUE ÉLECTRONIQUE  |  STUDIO

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KRAFTWERK - Autobahn (1974)
Par ARP2600 le 17 Novembre 2011          Consultée 1331 fois

Oh misère, pour les besoins de cette kro-express, j'ai réécouté Autobahn, que je n'avais pas ressorti depuis bien longtemps et... arg, c'est encore pire que ce que je pensais. Comment un album aussi nul peut-il avoir une telle aura ? Ce n'est vraiment pas sérieux. Et tout de suite, je précise que, bien que je ne goûte que moyennement la musique de Kraftwerk, je trouve les cinq suivants plutôt réussis et surtout bien construits. Ce qui me frappe dans Autobahn, c'est ce côté expérimental de bas étage, surtout dans l'insupportable seconde face. Ma note pourra sembler provocatrice, mais je veux faire un exemple de cette chose, de toute façon la relative qualité d'une bonne partie de la première face monte ma note à peine à 1,5 et j'arrondis dans le sens que je veux.

Ce disque est censé inaugurer la «nouvelle tendance» du groupe, celle pour lequel il est si célèbre. C'est-à-dire une musique purement électronique, du séquençage monotone et rythmique destiné à produire une ambiance mécanique, industrielle – rappelons que le nom du groupe signifie «usine». Les différents albums ont chacun été axé sur un ou l'autre aspect de la civilisation technologique comme les autoroutes, la radioactivité, le train, le robot, l'ordinateur... ou la musique électronique elle-même. Mouais seulement cette mythologie a probablement été construite plus tard, parce que sérieusement, on est encore loin du compte dans Autobahn. Les raisons pour lesquelles il est classé dans le bon tas sont : primo, le fait que ce soit le premier album avec la fameuse line-up «à quatre», secundo, le fait qu'il y ait eu un single à succès et un début de reconnaissance commerciale et tertio, donc, le fait que ce soit le premier album dont le titre illustre un concept. Mais la musique n'est pas plus mécanique que dans Ralf und Florian, déjà fort électronique et séquencé, et elle n'est certainement pas aussi belle.

Parlons du single «Autobahn», édition courte de la suite de 22 minutes qui couvre la première face de l'album. C'est sûr qu'en alignant les deux thèmes principaux, avec ce chouette son de flûte et ce chant amusant «Wir farhen fahren farhen auf der Autobahn», il y avait clairement de quoi faire un tube, je n'ai rien à redire à cela. Notons que j'ai bien dit flûte. La légende veut que l'album soit le premier purement électronique et c'est évidemment faux. A côté de la voix non vocodée, il y a de la flûte et du violon, et je ne parle pas des divers instruments qu'on trouve sur le dernier morceau de l'album. Bref, si un petit single de quatre minutes tient la route (hahaha), ce n'est pas vraiment le cas d'une face entière. Les thèmes connus vont jusqu'à la minute huit, puis on a un passage minimaliste pas trop mauvais d'environ cinq minutes et un retour du début. C'est à partir du quart d'heure que ça dérape (hahaha) à mon goût. Le thème de la dernière partie étant douteux, répété jusqu'à l’écœurement, sans même parler de ce chant atroce. Bon sang, quand on ne sait pas chanter, on se tait, les instruments suffisent, Tangerine Dream, Klaus Schulze et Cluster l'ont bien montré. D'autant que ça n'ajoute quand même pas un caractère industriel particulier, tout au plus certaines paroles peuvent bien sonner dans le thème.

La deuxième face vaut un zéro pointé, c'est nul, nul, nul. J'ai rarement entendu quelque chose d'aussi mauvais. Les six minutes non rythmées, avec une mélodie digne d'un cours de solfège ou d'une séance de gammes, de la première Kometenmelodie sont interminables. La deuxième est à peine plus chouette, le rythme séquencé et enjoué ne suffit quand même pas avec une mélodie pareille (c'est la même que dans le 1). «Mitternacht» débuterait presque bien avec son violon mais on se rend vite compte à quel point c'est creux, on a vraiment l'impression qu'ils cherchent leurs notes. Quant à «Morgenspaziergang», on y retrouve le deuxième thème d'«Autobahn» à la flûte, relayée par un piano et des instruments à cordes, ressassé jusqu'au bout de façon assez monotone mais c'est plus supportable que les morceaux précédents.

A mon sens, Autobahn est un échec artistique presque total, son écoute est même assez éprouvante. On lui préférera tout autant son excellent prédécesseur que son médiocre successeur Radioactivity, sans parler des autres grandes œuvres de 1974 que sont Phaedra de Tangerine Dream et surtout l'immense Zuckerzeit de Cluster.

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- Ralf Hütter (chant, arrangements électroniques)
- Florian Schneider-esleben (chant, arrangements électroniques)
- Klaus Roeder (violon, guitare)
- Wolfgang Flür (percussions)


1. Autobahn
2. Kometenmelodie 1
3. Kometenmelodie 2
4. Mitternacht
5. Morgenspaziergang



             



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