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1977 Flammende Herzen
1978 Sterntaler
1979 Katzenmuzik
1982 FernwÄrme
1983 Lust
1985 Süssherz
1987 Traumreise
1996 Esperanza
2004 Remember (The Great Adventure)
2020 Dreaming

COMPILATIONS

1993 Radio
 

- Style : La DÜsseldorf, Klaus Dinger
- Style + Membre : Harmonia, Neu!, Hallogallo 2010, Rother & Maccabruni

Michael ROTHER - Sterntaler (1978)
Par JOVIAL le 21 Mars 2019          Consultée 793 fois

Le temps, ce n'est pas que de l'argent, mais c'est quand même précieux. Alors, autant vous prévenir sans attendre de quoi il en retourne aujourd'hui, vous vous épargnerez ainsi une lecture bien fastidieuse. Concernant Sterntaler, le chroniqueur n'a en effet pas d'autre choix que de meubler, rapporter des détails inutiles, chercher des comparaisons, user de métaphores, varier les adjectifs et enfin rallonger obliquement ses phrases afin de proposer une chronique à première vue un tant soit peu travaillée. Disons-le clairement, sans tourner autour du pot. De 1977 à 1982, Michael ROTHER a produit quatre albums rigoureusement identiques. Vous avez déjà lu la chronique de Flammender Herzen ? N'allez pas plus loin alors, car on va répéter les mêmes choses.

À l'instar du disque précédent, Sterntaler se situe encore dans la continuité de la face A de Neu!'75. C'est même tout pareil : des morceaux souvent assez longs et itératifs, un motorik constant, Jaki LIEBEZEIT derrière les fûts, un mille-feuilles de guitares, des claviers et le fidèle Conny PLANK au mixage. Michael ROTHER a trouvé une bonne formule et la décline à l'infini. C'est encore une fois très beau mais aussi rapidement assez vide. Ce second album est la définition même de la musique d'ambiance inoffensive. On n'irait quand même pas jusqu'à parler de muzak, mais force est de constater que, comme cette dernière, la plupart des pistes nous laissent absolument indifférents.

Écouter Sterntaler, c'est un peu comme partir en vacances dans une banlieue pavillonnaire. L'architecture varie peu, on découvre deux-trois modèles de maisons et finalement seule la couleur des volets change vraiment. Le terme « écouter » ne convient d'ailleurs pas, « entendre » serait sans doute plus judicieux. Un peu comme la pluie sur le velux. C'est agréable mais on s'en fout.

Le natif de Hambourg campe sur ses positions, aucune évolution notable n'est à noter. Deux bons points, Sterntaler évite les délires expérimentaux de Flammender Hezen et au moins a le mérite de rester court. Encore que, une demi-heure pour assener six fois les mêmes plans, c'était sans doute encore trop. Michael ROTHER nous ressert là une nouvelle soupe aux somnifères qui ne mérite guère qu'on s'y attarde. D'ailleurs, vous savez quoi ? Non, tiens. Gardons le suspense au sujet de l'album suivant. Ça fera au moins quelque chose d'autre à écrire.

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- Michael Rother (tout)
- Jaki Liebezeit (batterie)


1. Sonnenrad
2. Blauer Regen
3. Stromlinien
4. Sterntaler
5. Fontana Di Luna
6. Orchestrion



             



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