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POP/NEW WAVE  |  SINGLE

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The WEEKND - Blinding Lights (2020)
Par MARCO STIVELL le 5 Février 2020          Consultée 2219 fois

La désappréciation de la musique moderne n'est pas forcément générationnelle. Quand j'étais plus jeune, le rap était détestable, parce qu'il s'éloignait complètement du rock dans le style voulu mais aussi parce qu'à l'époque, ça commençait à ne plus être bien vu d'écouter du rock (hormis la période où les deux se mélangèrent par le nu-metal, mais ceci est une autre histoire), il y avait donc un fond générationnel important, soit.

Néanmoins, quand on écoute régulièrement de la musique d'il y a 300 ou 400 ans (dite "classique"), du vieux rock, de la variété, de l'électro ou même du rap old-school (celui qu'on n'aimait pas à l'époque) avec plus ou moins autant de bonheur, et qu'on se trouve dérouté par une majeure partie de la production actuelle à succès, avec bien peu de chance que cela change un jour, le problème n'est pas générationnel, il est simplement esthétique. Et quand, au milieu du fatras zouk-trap-Auto tune & co, on entend un tube qui se démarque, le bonheur revient tel une lumière perçant les nuages.

Ces dernières années, pour moi et de façon très rare, cela a été le cas de "Shut Up and Dance" du groupe WALK THE MOON et, dernièrement, de "Blinding Lights" de Abel Tesfaye alias THE WEEKND. Plutôt spécialisé dans le nouveau r'n'b en vogue, le chouchou de Lana DEL REY offre ici un single totalement nostalgique des années 80. Ce qui, pour reprendre l'argument générationnel, se retrouve certes aujourd'hui pas mal dans la pop, tout comme le rock a besoin de retrouver les éléments vintage des années 60 et 70.

Mais nom de Bleu comme disent les Suisses, quand c'est bien fait, c'est bien fait !

Comme souvent, le Canadien d'origine éthiopienne use de la thématique sexe/sorties/fête/excès/dépendances jusque dans le clip réalisé par Anton Tammi (qui a aussi travaillé avec les chanteuses Lykke LI et HALSEY), dont on souligne par ailleurs le début inquiétant. Une toile urbaine et un rythme à toute vitesse s'accordent avec la mélodie nocturne imposée par les claviers, dont la touche reste simple et diablement early/début eighties. La boîte à rythmes rappelle furieusement la Linn elle aussi d'époque (pensez à l'intro de "Beat It" de Michael JACKSON). De la new-wave en barres, mazette !

Le résultat est très très plaisant, même si au début, le traitement de la voix, plus actuel, pourrait faire un peu grincer des dents. Cela reste moins "chargé" toutefois et on ne le dira jamais assez mais une bonne écriture avec une bonne mélodie, une bonne ambiance et de bons sons, cela suffit à faire une bonne chanson. Foin de rap ici, THE WEEKND chante comme un rossignol de nuit, et voilà, j'adore. On pense à Ian DURY, à ULTRAVOX et tant d'autres ; le court passage où le refrain est pitché et ralenti pendant le clip donnerait presque envie d'entendre le regretté Mark Hollis (TALK TALK) en faire sa propre version depuis l'au-delà.

Un tube, un vrai, et qui fait beaucoup de bien, sans rien apporter de neuf mais pourquoi le lui reprocher ?

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