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The WEEKND - Beauty Behind The Madness (2015)
Par JEREM le 5 Septembre 2015          Consultée 5708 fois

C’est la hype du moment. Voilà quelques mois que les médias du monde entier s’emballent pour The Weeknd, et l’engouement pour l’artiste canadien de 25 ans ne fait que monter. Pourtant, Abel Tesfaye de son vrai nom est loin d’être un petit nouveau dans le monde du R’n’B. Présent depuis quelques années, il a déjà plusieurs projets solides à son actif. Trois mixtapes - géniales - sorties en 2011, et un premier album studio, « Kiss Land », publié en 2013. Si les critiques sont favorables à Abel depuis ses débuts, le grand public commence tout juste à découvrir son existence. Ce deuxième disque, « Beauty behind the madness », a une mission claire et précise. Imposer The Weeknd dans l’esprit du grand public.

Pas bête, le label tient à capitaliser sur les deux récents succès du chanteur. La ballade soul sensuelle « Earned It », présente sur la BO du pseudo-érotique « 50 nuances de Grey » et le dansant « Can’t feel my face », sonnant clairement MJ. Abel connait enfin le succès qu’il mérite, mais n’a t-il pas vendu son âme au diable ? En effet, les fans son inquiets. Allait-on retrouver l'ambiance sombre, langoureuse et ultra-sexuelle propre à l'artiste, sur ce nouvel opus ?

Le disque s’ouvre sur « Real Life », l’un des meilleurs titres de la galette. La production est puissante et électrique, la voix d’Abel - rappelant toujours autant celle de Michael Jackson - est sublime. La bonne impression se confirme avec le premier featuring de Labrinth. « Losers » est un morceau efficace, sonnant pop au début avant de replonger dans une ambiance hip-hop lors du refrain, très sympa. S’ensuit le dernier single en date, « Tell your friends », co-produit par Kanye West. Abel se raconte à nouveau, comme à son habitude, sans filtres. Il cause de ses addictions à la drogue, de sexe et de sa nouvelle vie en générale. On reconnait bien la patte de West, avec une production simplement énorme.

« Often », autre ébouriffant single sorti plus tôt dans l’année. Pour le moins lubrique, c’est un titre sexuellement très explicite. Cette fois, Abel nous raconte ses nuits d’ivresse sexuelle avec sa partenaire, lui promettant d'intenses moments de va-et-vient. Le texte comme le beat est chaud brûlant, dans la plus pure tradition de ses précédents disques. Dans la même veine, « The Hills » ne ralentit pas la cadence. Le morceau commence doucement avant d’exploser dans un refrain dévastateur. C’est moite, sombre et lancinant. Sublime en somme. L’efficace « Acquainted » sonne, quand à lui, très 90’s. Assez rafraîchissant. C’est le tube « Can’t feel my face » qui prend le relais. Si le morceau est assez différent, cette pause funk est la bienvenue. Cela dit, le ton reste morose, et si on lit entre les lignes, le texte, ce n'est pas le pays des Bisounours.

Le calme revient avec « Shameless », ballade poignante où la voix d’Abel a rarement été aussi bien mise en avant. Doux et apaisé, il nous parle d’amour simplement, et cette fois sans détails salaces. Matraquée, « Earned it » fait toujours son effet. Cette ballade soul est assez magique, emportée par une interprétation sans failles. « In the night », produite par Max Martin est le morceau anecdotique de la galette. Ce titre dansant n’est pas spécialement mauvais, mais ne transporte pas. Même chose pour « As your are », sans intérêt. Beaucoup plus convaincant, Abel chante le blues comme jamais accompagné du chanteur pop Ed Sheeran sur « Dark Times ». Quant au featuring avec Lana Del Rey, intitulé « Prisonner », c'est un hit potentiel, même si ce n’est pas ce qu’il y a de mieux. Le refrain est efficace, et les deux voix se marient très bien. En fin de parcours, The Weeknd offre « Angel », slow puissant comme un dernier effort. Là encore, ça sonne assez 90’s et c’est tout sauf désagréable, bien qu'assez cliché.

Avec ce deuxième album studio, The Weeknd réussit l’impensable. Rendre sa musique accessible sans se trahir. Il incorpore des sonorités plus pop dans certains de ses morceaux, sans renier ce qu’il est au plus profond de lui. Cette ambiance glauque et électrisante est toujours là, pour notre plus grand plaisir. Si le succès est au rendez-vous - et c’est bien parti -, alors la récompense est méritée.

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   JEREM

 
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Non disponible


1. Real Life
2. Losers (feat. Labrinth)
3. Tell Your Friends
4. Often
5. The Hills
6. Acquainted
7. Can't Feel My Face
8. Shameless
9. Earned It
10. In The Night
11. As You Are
12. Dark Times (feat. Ed Sheeran)
13. Prisonner (feat. Lana Del Rey)
14. Angel



             



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