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MOSTLY AUTUMN - White Rainbow (2019)
Par MARCO STIVELL le 17 Novembre 2021          Consultée 585 fois

MOSTLY AUTUMN millésimé 2019 – bilan.

RAS.

Non vraiment, RAS. Rien à signaler, quoi. Précisons-le parce que d'autres ont peut-être écrit cela en voulant dire « RAS la casquette »...

Rien à signaler depuis dix ans et les grands changements de line-up, qui n'ont pas été si marquants que cela à une identité féminine près. Mis à part le regretté Liam Davison (décédé en 2014), à bien y regarder, MOSTLY AUTUMN n'est pas si différent de ses débuts il y a une vingtaine d'années : Josh, Smith, Jennings, Gordon/Goldthorpe. Avec Olivia Sparnenn donc qui est désormais restée plus longtemps que Heather Findlay, mais aussi Chris Johnson qui avait fait une apparition fugace en 2006 et tenté ensuite de faire vivre son projet PARADE, sans lendemain, pour revenir finalement et ne plus bouger depuis le milieu de la décennie 2010. Tout le contraire du poste de batteur qui, tel le professeur de Défense contre les forces du Mal à l'école de sorciers Poudlard dans la saga Harry Potter, se trouve toujours maudit et n'a jamais duré plus longtemps qu'un ou deux albums dans ce groupe. Qui sait, peut-être Henry Rogers, échappé de TOUCHSTONE et venu apporter un son plus 'lourd', parviendra-t-il a conjurer le sort ?

White Rainbow fait renouer la tradition présente jusqu'en 2008 des titres du groupe en deux mots dont l'un est une couleur. Manifestement, ils ont fait le tour de l'arc-en-ciel mais il y avait des restes... C'est un peu comme leur musique : inchangée, inchangeable, faite par des musiciens qui croient se réinventer ou sont simplement heureux de servir le même ensemble à chaque fois. Et heureusement, celui-ci contient toujours de bonnes idées.

En revanche, disons-le : c'est long, bien long, trop long pour un groupe qui publie tous les deux ou trois ans ! Et encore, ce n'est que la version simple, dont le statut d'ancien fan permet de se contenter. Seulement voilà, la plupart des chansons se trouvent être chantées par Olivia Sparnenn-Josh seule, jusqu'à ce que Bryan Josh-tout-court décide de rappeler qu'il est pour moitié la voix de son couple et de son groupe, sans compter sa guitare évidemment ! Donc, il décide de garder une 'grosse' partie de chant pour lui ensuite, même si on retrouve sa dame quand même. Sans compter Chris Johnson qui essaie toujours d'en placer une ("The Undertow").

C'est un peu l'impression que donne cet album, pour lequel les suiveurs de MOSTLY AUTUMN ne seront nullement dépaysés, avec son envie de durer inutilement. Le pavé éponyme dure vingt minutes ou presque, et seulement la moitié d'entre elles mérite d'être retenue. Certains enchaînements font de la peine (même si le groupe n'en est pas à son coup d'essai), mais on peut en dire autant d'Auto-Tune posé sur la voix de Josh au début du slow "Young". Reste la guitare, toujours pleine d'interventions faciles et attendues, mais que l'on adore toujours quand même dans leur sensibilité gilmourienne.

C'est finalement Olivia Sparnenn qui tient le mieux cette affaire, avec Iain Jennings et Angela Gordon pour toutes les parties planantes aux piano-claviers, soli de flûte... De quoi résumer en une phrase pratiquement tout le positif d'un treizième album sans originalité. Le single pop-folk "Into the Stars" ainsi que les ballades "Burn", "Gone", "Run for the Sun" et "Western Skies" (malgré un décollage rock symphonique abrupt à son tour) sont très inspirées et offrent à la chanteuse quelques lettres de noblesse supplémentaires, que ce soit en spatialité brumeuse ou en nostalgie acoustique.

L'autre excellent point, c'est un début d'album plutôt instrumental malgré quelques choeurs lointains synthétiques ou par Josh. L'ambiance celtique qui a fait la grandeur de MOSTLY AUTUMN revient de plus belle avec le toujours aussi fidèle (et pourtant si occupé) Troy Donockley, sur le magique "Procession" et l'autre pavé "Viking Funeral". Celui-ci ayant un titre très 'bankable' actuellement (j'y suis pour rien si les descendants d'Odin ont plus la cote que les Ecossais ou les Irlandais) se contente fort bien de dix minutes très fluides contrairement à "White Rainbow", navigue entre majesté planante-floydienne et rock bluesy typique du groupe mixte. Avec en prime les soli de tin whistle et uilleann pipes par master Donockley, d'autre part Jennings qui tient à évoquer le classique "The Night Sky", rappelant ainsi le bon souvenir d'une époque où la même formule musicale avait si agréablement surpris et brillé dans la sphère progressive.

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   MARCO STIVELL

 
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- Bryan Josh (chant, guitares lead, claviers)
- Olivia Sparnenn-josh (chant, claviers)
- Iain Jennings (claviers, orgue)
- Angela Gordon (flûte, claviers)
- Andy Smith (basse)
- Chris Johnson (guitares, claviers, chant)
- Henry Rogers (batterie)
- Troy Donockley (uilleann pipes, whistles)


1. Procession
2. Viking Funeral
3. Burn
4. Run For The Sun
5. Western Skies
6. Into The Stars
7. Up
8. The Undertow
9. Gone
10. White Rainbow
11. Young



             



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