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- Membre : Klaus Schulze , Ashra, The Cosmic Jokers , Scorpions, Sergius Golowin , Walter Wegmüller , Harald Grosskopf

WALLENSTEIN - Fräuleins (1980)
Par WALTERSMOKE le 3 Décembre 2014          Consultée 1568 fois

J'avais parlé, dans la chronique de Inter*face de Klaus SCHULZE, du fait qu'il existe des albums qui font militer contre la découverte exhaustive d'une discographie. La seconde moitié de carrière de WALLESNTEIN en est un nouveau 'brillant' exemple. De toute ma vie de mélomane, je n'ai que rarement vu un tel enchaînement de disques aussi mauvais – exception faite des cas incurables à la Christophe MAE bien sûr. Charline, Blue-Eyed Boys, Fräuleins. Ceux qui connaissent ces albums ne savent que trop bien de quoi je parle. Ils sont d'ailleurs tellement exécrables que lorsque j'ai été amené à parler de Fräuleins, la motivation et la rigueur de chroniqueur sont allées faire un tour en ville. On peut les comprendre, comment parler de Fräuleins sans perdre son sang-froid et péter un câble ? L'imagination est alors venue pour m'aider à un exercice de style assassin, mais la conscience collective de notre équipe la verrouillant, me voilà devant mon traitement de texte, à devoir parler de cette horreur.

Donc, en version courte, disons que WALLENSTEIN, qui garde le même line-up que sur les précédents opus (on ne change pas une équipe qui gagne, n'est-ce pas), continue son voyage dans les tréfonds de l'horreur. Vous avez lu la note et daigné lire ma chronique jusque là, vous pouvez partir, merci.

Ah, mais je vois des âmes perdues qui réclament des détails ? Bon, très bien, puisqu'on insiste, autant y aller. Après tout, on peut toujours parler des détails techniques. Jürgen Dollase, sentant peut-être quelque chose provenant des plaines metalliques anglaises, a décidé d'ajouter de la distorsion dans les guitares du groupe. Pourquoi pas, après tout, un peu de changement ne fera pas de mal. Ensuite, le chanteur Kim Merz a enfin commencé à comprendre qu'il chante comme une casserole, et a visiblement pris des cours de chant. Ceci étant, ce n'est pas le miracle non plus : s'il fallait noter la qualité de chant de 0 à 10, Merz est passé de -200 à 1,5. Ah oui, et le groupe s'inspire de la musique étasunienne, sans doute pour espérer continuer à avoir le succès relatif qu'ils ont en Allemagne (quoi ???).

Donc, ce devrait être un peu mieux, non ? Non, pas du tout. Fräuleins n'est composé que de chansons horriblement faiblardes, qui n'en touchent même pas une. À chaque morceau, on se masque le visage avec les mains tellement il est mauvais, puis on espère que le suivant sera meilleur. Ha ha ha. Espoir déçu mon cher : chaque étape est toujours plus mauvaise, et donne envie de se rincer les oreilles avec autre chose. Comme Cosmic Century, par exemple. Ou bien No More Love.

WALLENSTEIN dans la nullité, acte 3. Dollase et ses compagnons ne comprennent toujours pas que ce qu'ils font est à chier, et si n'était la volonté de parler de manière exhaustive, je ne vois aucune raison de m'éterniser sur la fin de ce groupe. Allez, la lumière est au bout, il reste encore un album. Encore un.

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   WALTERSMOKE

 
  N/A



- Jürgen Dollase (claviers, choeurs)
- Kim Merz (chant)
- Michael Dommers (guitare, choeurs)
- Pete Brough (guitare, choeurs)
- Terry Parks (basse)
- Charly Terstappen (batterie)


1. Woman In Love
2. Rock High
3. Father And Son
4. Born In The City
5. Lay Down
6. Stay On Your Down
7. We Need Your Love
8. I'll Be Around
9. Welcome Tonight
10. Downtown



             



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