Ah ah ah ah ah !

Non bien sûr ce n'est pas Jon Lord, il s'agit de ce brave Lux B affublé d'une perruque et d'une fausse moustache. La pochette de cet album est un hommage au film Las Vegas Parano de Terry Gilliam, et Lux B parodie ici le personnage de Maître Gonzo, interprété dans le film par Benicio Del Toro.

:D

Absolument, Jo! Tous les DVD/Blu rays sont géniaux, et sont des références en matière d'image et de son. Le seul décevant est le dernier, car la voix de Geddy Lee accuse sérieusement son âge. Pour tous les autres, fonce ! D'ailleurs, j'ai vu il y a quelques jours qu'un coffret rassemblant ces blu ray allait sortir...

Bonjour,

Merci pour vos réponses, je suis en train de me délecter en ce moment avec Snakes & Arrows, superbe album. Une fois que je l'aurai assimilé j'essaierai le dernier.

Une autre question sur le groupe : est-ce que les DVD/BLU-RAY valent le coup ? Sauriez-vous me conseiller les meilleurs ?

Merci, A bientôt

J'ai un petit faible pour "Grace under Pressure", souvent oublié mais que je mets au niveau de "Farewell To Kings" ou "Permanent Waves" et "Moving pictures", niveau qualité générale, si ce n'est que "grace.." est un peu plus orienté "chansons" et celles-ci sont excellentes. Ah ! "Red Sector A" ou encore "Distant early Warning"…
Ce disque ne contient que des trucs qui rentrent tout de suite dans la tête !
Sinon plus près de l'album mis en illustration pour la question, il y a "Counterparts", presqu'aussi bon que les grands classiques.

Oui, tout est bon chez eux. Mieux vaut dire lesquels sont les moins intéressants : le premier album, Caress of Steel, Hold your fire, Presto et Snakes & Arrows. Tous les autres sont importants.

Dans les eaux de Test for Echo, je recommande bien sûr Counterparts et Clockwork Angels, ainsi que la version originale de Vapor Trails si on cherche un poil plus dur (le remix ne m'a pas convaincu). Si vous accrochez vraiment à ce style, même Snakes & Arrows pourrait beaucoup vous plaire.

Dans les grands classiques, vous n'avez pas cité A farewell to kings. Si vous ne le connaissez pas, n'hésitez pas à l'essayer.

Le "problème" avec RUSH, c'est que toutes les périodes sont intéressantes ! Si tu veux du gros son et du "modern rock", jette-toi sur les 3 derniers. Mais "Roll the Bones" et "Counterparts" peuvent aussi faire l'affaire, dans le genre.

L'album "666" de APHRODTITE'S CHILD (groupe avec Demis Roussos et Vangelis) sorti en 1971. Un super album d'ailleurs.

Au temps pour moi, "Days OF future Passed" m'avait échappé et sur cet album les MOODY BLUES joue une musique pré-progressive qui annonce carrément le mouvement. Ceci contredit ce que j'écrivais sur le fait que les groupes prog n'aient pas été des précurseurs.
Selon moi les PRETTY THINGS sont les premiers à aller au bout de la chose dans un style psychédélique, car avec le disque des "Moodies" on a plus affaire à un prétexte qu'à un authentique concept.

Maintenant, concernant le Metal, j'ai aussi fouillé dans ma mémoire mais je connais moins bien, aussi me lancerai-je sur le hard rock avec "Welcome to my nightmare"d' Alice Cooper en 1975.
Sinon voici ce que j'ai dégoté qui pourrait aider à propos du Metal:
http://loudwire.com/best-metal-concept-albums/

ou encore:
http://www.prog-sphere.com/specials/top-20-progressive-metal-concept-albums-by-prog-sphere/20/

Okay!Merci beaucoup pour vos réponses.

N'oublions pas non plus le "Days Of Future Passed" paru en 1967 des Moody Blues qui décrit la journée complète d'un homme.

J'ajoute, oubli de ma part, ce que je connais comme étant le premier authentique concept album selon moi:
SF Sorrow (1968) par les PRETTY THINGS.
Lequel narre une histoire centrée sur un personnage fictif qui donne son nom au disque.

Le premier album considéré comme concept album (lequel en réalité n'en était pas vraiment un) fut "Sergent pepper's" des BEATLES, on voyait sur la pochette" l'harmonie des coeurs solitaires du sergent poivre" (nom à rallonge pastichant les groupes psychédéliques de la côte ouest des USA) assistant en bonne compagnie aux funérailles des BEATLES en leur présence (si,si). C'est ce groupe fictif qui est censé jouer sur le disque, mais seuls quelques titres sont liés, les thèmes évoqués sur l'album n'ayant aucun lien entre eux. Néanmoins on tient là un concept formel: le groupe s'incarne dans un avatar.
Les WHO avec Tommy (décrit comme un Opéra rock à l'origine et non comme un concept album) seront à mon sens les pionniers du genre, puisque le disque reste centré sur une seule et même histoire qui se développe sur quatre faces.
Ensuite les groupes progressifs vont entrer dans le jeu, JETHRO TULL avec "Aqualung" sur quelques titres (pas sur tout le disque) en 1971 et surtout avec "Thick As A Brick" l'année qui suit, long poème censé être écrit par un jeune garçon autour duquel on invente toute une histoire et pour lequel on fabrique un vrai/faux journal local complet en guise de pochette.
En France Serge GAINSBOURG nous pond "L'Histoire de Melody Nelson" en 1971, authentique concept album; il réitérera l'expérience en 1976 avec "L'Homme à la tête de chou" puis en 1987 avec "You're Under Arrest", toujours sur le thème du "vieux dégueulasse" qui se tape une petite jeune. Le même nous aura pondu "Rock around the bunker" sur les nazis et les juifs pendant la seconde guerre mondiale en 1975.
Gérard Manset l'aura précédé en 1970 avec "La mort D'Orion", concept sur une seule face toutefois.
Donc on voit bien que le disque concept est loin d'être l'apanage des "seuls" groupes progressifs dont-ils ne sont même pas les pionniers.
NB: Certains remontent en 1966 avec "Blonde On Blonde" de Bob DYLAN pour qualifier un concept album, or si il est avéré que DYLAN a bien sorti le premier double album de l'histoire du rock, je ne vois pas bien ce qu'il a de conceptuel, mais sans doute qu'un exégète plus pointu que moi concernant le génial barde du Minnesota saurait expliquer en quoi, il s'agirait d'un disque conceptuel.
Bien à toi.

Non, il s'agit d'un dessin original spécialement réalisé pour l'album par le dessinateur britannique John Vernon Lord (aucun lien avec Jon Lord, c'est une coïncidence).
Il aurait apparemment été payé seulement 30 livres pour son travail, et n'a jamais récupéré son dessin original.

Evidemment, ce superbe dessin est inspiré par certaines miniatures médiévales anglaises, mais il s'agit d'abord et avant tout d'une oeuvre s'inscrivant dans la grande tradition des pochettes du rock psychédélique.

C'est ma pochette de DEEP PURPLE préférée, au passage !

Exact, "JVC" ! Le détail pour "Roxane" est encore plus croustillant: il paraît que Sting s'amusait à s'asseoir sur le clavier du piano (il ne pianotait pas). Du genre: "écoutez ce bel accord quand je pose mes fesses sur le clavier!", tout çela, suivi bien sûr d'un grand éclat de rire.... sauf que ça n'était pas du tout prévu, et on enregistrait déjà ! Ce qui est encore plus marrant.
Dans "Africa" de Toto, dans les 5 premières secondes (quand il n'ya encore que des percus), si vous mettez le son à fond, on entend également un éclat de rire (surement David Paich). Tendez bien l'oreille ! Là par contre, peut être que Toto a voulu reproduire le gag qu'il y avait pour "Roxane" de Police...

C'est possible.
Plein d'albums de rock ont des "bugs" qui sont restés et donc même si avec les moyens actuels on pourrait y remédier, les artistes voudraient qu'on conserve ça.
Un autre exemple était l'intro de Roxanne où l'on entend Sting qui pianote et rigole, se rendant compte que l'enregistrement est déjà commencé.
En live c'est encore pire...

Pour moi c'est plutôt un passage passé en boucle (concernant la batterie basse et piano).

En studio quand une chanson est destinée à finir en fade out sur disque, on la termine un peu n'importe comment.
Ici ils ont peut-être été trop vite pour stopper la chanson...

C'est un break qu'il répète le temps du fade-out, oui ça peut paraitre bizarre mais ça gache rien à la chanson

Magma est apparu dans un film de Jean Yanne en 1973 dans la période où il sort ses plus grands disques, ceux auxquels on se réfère. On voit le groupe de temps en temps à la télé française, notamment dans l'émission d'Antoine de Caunes qui a écrit un livre sur eux.
Mais ce groupe tourne également à l'étranger sans toutefois que sa réputation n'en fasse un groupe vedette, car ses retombées commerciales ne seront jamais énormes.
Néanmoins, Magma était quand même un nom très connu, surtout pendant les 70's.

Magma c'est bien connu en France.

Vu le drame qui s'est produit en 1977, il y a Lynyrd Skynyrd.

Le groupe Magma a subi beaucoup de changements. Et comme Deep Purple il ne reste que le batteur (et heureusement car Chistian Vander est le créateur du projet).

J'ajoute : URIAH HEEP (Mick Box est le seul rescapé de la formation originelle), de même que CAMEL et son fondateur Andrew Latimer !

Dans le monde de la pop et du rock (au sens très large), l'instabilité est davantage la norme et la stabilité tient souvent de l'exception. Le premier groupe à me venir à l'esprit est MOLLY HATCHET, qui a été dépourvu pendant des années de membres originels avant le retour de Dave Hlubek.

Mais cette situation est hyper courante dans de nombreux styles, notamment le hard rock et le metal : BLACK SABBATH (à l'époque où Tony Iommi était le seul membre fondateur), MOTORHEAD, THE CULT, EVERGREY, NIGHTFALL...

Bonjour,

En effet, et j'ai même envie de dire que c'est monnaie courante. On peut citer Robert Fripp chez King Crimson, Tony Iommi chez Black Sabbath, Edgar Froese chez Tangerine Dream, Chris Squire chez Yes, Christian Burchard chez Embryo... les exemples ne manquent pas.

Canned Heat est dans ce cas, il ne reste que le batteur Adolfo "Fito" de la Parra et celui-ci n'était même pas un membre originel du groupe puisquu'il ne joue pas sur leur tout premier disque paru en 1967.
Sinon dans la lignée "Purple", Whitesnake et Rainbow (lequel n'existe plus) n'ont en commun que leur leader au fil des années.
On peut en dire autant de Jethro Tull puisque Martin Barre le guitariste n'arrive que sur leur deuxième disque.
Le cas du groupe Renaissance fondé par deux ex-Yardbirds est emblématique, dès le 3e album, plus aucun membre originel n'est présent.
De Camel à Whishbone Ash, en passant par Motorhead (et Hawkwind) les exemples sont multiples mais là ce sont les leaders qui tiennent leur marque, c'est vrai que Paice n'est "que" le batteur de DP mais en fouillant on s'aperçoit que son cas n'est pas isolé.

En effet cher lecteur, merci de rectifier cette erreur. Je voulais mettre "le film avec David Bowie" à l'origine, mais mon oeil a dû s'arrêter un peu trop longtemps s'arrêter sur le nom de Georgie, comme dirait Erwin.

On va arranger ça ! Cordialement.

C'est Jeff Porcaro qui est en effet derrière les fûts sur "Mother" car apparemment Nick Mason était incapable de la jouer correctement (conséquence de la drogue semble t'il !).
Par contre, il me semble quand même que Gilmour est assez en retrait vocalement parlant à part sur les morceaux qu'il a composé. Des titres comme "In The Flesh", "Don't Leave Me Now", "Another Brick In The Wall pt.1 et 3", "The Trial" ou "Empty Spaces" sont chantés intégralement par Waters (hormis quelques choeurs).

Concernant Rick Wright, son absence est flagrante car l'album se retrouve assez dénué des ambiances aux claviers dont il nous avait habitué par le passé (par exemple sur "Shine On You" ou "Echoes"). On entend d'ailleurs la différence sur le live "Is There Anybody Out There" enregistré pendant la tournée, les claviers de Wright sont beaucoup plus mis en valeur et offrent une dimension différente aux compositions.

On a souvent surnommé The Wall (presse, critique, etc) comme "L'album de Roger Waters" et ce fût pour la petite info un des élément déclencheurs de leurs mésentente puis du départ de Waters quelques années après.

Il me semble que Jeff Porcaro (Batteur de TOTO) joue sur un titre du disque, "Hey You" ou "Mother", je ne me rappelle plus trop bien.
A vérifier.
David Gilmour et Roger Waters sont aussi derrière les claviers, ce qui fait que Rick Wright joue les utilités, il n'a pas beaucoup participé à l'enregistrement, se faisant virer pendant les sessions et revenant comme simple salarié, ce qui fait qu'il est peut-être le seul à avoir ganté de l'argent sur ce coup là (à cette époque, depuis…), notamment pendant les quelques concerts qui ont été donné après.

Pour faire simple, Roger WATERS a créé tout le concept. Mais certains titres sont signés GILMOUR. "Young Lust" et "Run Like Hell" en particulier, ont sûrement été composées pour l'album.

Quant à "Confortably Numb", la pièce maîtresse du double album, elle était prévue pour figurer sur le premier disque solo de David GILMOUR (1978). Mais en écoutant les démos, WATERS a voulu qu'elle serve pour The Wall.

Sinon GILMOUR a chanté nombre des 26 titres originaux. C'est surtout ça qui fait que The Wall reste une oeuvre de PINK FLOYD, et non pas de WATERS en solo.

Quant aux deux autres, ils n'ont fait que jouer ce qu'on leur demandait de jouer. Nick MASON impeccable à la batterie surpuissante. Et le pauvre Rick WRIGHT, devenu le souffre-douleur du tyran WATERS, a continué tant bien que mal à créer des ambiances de claviers, certes beaucoup plus discrètes, mais ô combien indispensables.

Moi je confirme car j'ai lu ça dans Punk-Trash Magazine (l'édition US d'Australie) n°54 du 8 mai 1988. Selon Tezz, je cite :

"Kyo is the fucking best thing that happened to french punk-metal since Les Chaussettes Noires. I'm glad they cover our songs in concerts".

Quant aux Bérus c'est pas difficile de comprendre vu qu'il y a des membres communs aux deux groupes.

Je crois qu'on peut presque dire finalement que, sans Kyo, Discharge et les Bérus n'auraient pas existé.

@ VILE :

Mais de nulle part, voyons ! Ah ah ah...

Heu, d'où ça sort l'histoire de Discharge et des Berus ?

Moi je ne savais pas à propos des concerts, mais je sais que les frères Dubos sont souvent présentés comme les Tony et Terry Roberts français.

Tu confonds avec TOKIO HOTEL ! Concernant KYO, c'est plus subtil que ça...

À l'origine, KYO est un groupe de krautrock né à Berlin dans les années 1971-1972. K.Y.O. signifie d'ailleurs "Kriegsmarine Youth Organisation", et cette première version du groupe jouait essentiellement de la musique électronique primitive, dans le sillage des KRAFTWERK, NEU! et autres TANGERINE DREAM...

Puis un jour tout bascula. Le groupe se sépara, n'ayant pas réussi à trouver le succès avec son audacieux opus intitulé "Flughafen", un concept album avant-gardiste sur les aéroports, sorti en 1974.
Les membres du line-up d'origine se sont dispersés de par le monde et ont totalement arrêté la musique. L'un d'entre est actuellement, si mes sources sont correctes, député au parlement de Moldavie.

Dans les années 1990, une obscure bande de jeunes français boutonneux racheta pour une bouchée de pain les droits du nom aux ayants droits et reforma le groupe. Malheureusement pour les membres fondateurs, ces impertinents petits Français ont décidé de tout revoir à zéro et de jouer la variété française facile et commerciale que nous connaissons aujourd'hui.

De quoi regretter amèrement le partage de l'empire de Charlemagne en l'an 843, n'est-ce pas ?

Franchement je ne vois pas en quoi le son de ce disque est pourri, même s'il est vrai que je me réfère à son édition en vinyle. TOTO on peut dire que ça lave plus blanc que blanc à chaque coup. Je n'aime pas vraiment ce groupe à cause de ça mais je l'ai quand même pas mal écouté, et je suppose que ce disque est le préféré de ceux qui comme moi ne sont pas fans, car il est plus rock que les autres, si on se réfère au premier Line-up de la formation des requins US.

Erres: excellente réponse ! Il est vrai que dans un premier temps, les CD n'étaient que la "traduction" des disques vinyles d'origine, et non pas des ré-enregistrements ou des remasterisations mises à jour. Il est évident donc que lorsqu'on compare les albums d'origine en format vinyle et les CD correspondants, il y a une baisse de qualité du son.
Ca a été comme ça jusqu'à ce que les albums soient directement enregistrés sur CD, à partir de 1985 grosso-modo.
Pour imager la perte de son en question, c'est comme si vous avez d'un coté un disque vinyle qui tourne, le CD étant comme le magnétophone à cassette que vous collez à l'enceinte pour capter un maximum de son: le résultat est à peine satisfasant. C'est caricatural mais en gros ça explique le phénomène.

Note pour ERRES :

Les 4 premiers albums de TOTO ont été très récemment réédités dans des versions remastérisées agrémentées de bonus.

Les versions CD de la fin des années 80 sont cependant toujours en vente dans le commerce, évidemment.

Si je ne m'abuse, les CD des albums de Toto sont encore pour la plupart sous leur première édition CD (donc années 86-88 environ), et les premiers CD point de vue son, surtout pour les rééditions d'anciens albums, étaient médiocres (les albums de Rush, Gentle Giant et plein d'autres étaient dans le même cas sauf que là les remastering ont vite supplanté les premières rééditions CD).
Je ne dis pas que cet album-ci était excellent en vinyle mais il y a une petite différence.

Quelle question ! :-)
Au risque de répéter les réponses déjà formulées, oui, ici le son est très "brut". Mais honnêtement, même si tout n'est pas du meilleur niveau, j'ai bien plus de plaisir à écouter cet album que le suivant (IV). Avec le "IV", Toto devient trop formaté, et même les morceaux les plus "rock" de celui-là (Afraid of love / Lovers in the night) perdent totalement en spontanéité. C'est étonnant, chez Toto j'aime souvent les abums les moins estimés par les critiques (Turn back, Isolation, Kingdom of desire...), bien meilleurs que les "IV" ou "Fahrenheit" par exemple, bien trop soupasses à mon goût.

Ne faut-t-il pas faire une différence entre un son brut et naturel (n'oublions pas que nous sommes en 1981) et un son NUL!
Il serait plus judicieux de dire qu'il est autre et moins formaté "Los Angeles" qu'a l'habitude. PERSO, j'aime beaucoup cet album et surtout le bon vieux chorus outrancier de Steve sur ses guitares! Je pense surtout que le mastering est passable à en croire le faible niveau sonore général de l'album! Voilà, à plus.

Oula, tu me poses une colle là. C'est vrai que Turn Back se veut plus direct, donc moins produit, moins fignolé au niveau des arrangements. Et moi non plus, je n'aime pas trop le son de ce disque, plus rock, mais pas à la hauteur de ce à quoi Toto nous a habitué. Je soupçonne le groupe d'être allé un peu vite pour enregistrer l'album, d'où un son un peu limite.

Mais heureusement, Toto sera au top pour le son à partir de Toto IV !!!

A ma connaissance il n'existe pas de DVD de concert de Dylan sauf celui là : "Rolling Thunder Revue 1976"
Les autres sont des concerts où il participe.
Il faut admettre que le voir en DVD n'apporte pas grand chose au niveau visuel...

@ Grundig
Tout les membres de U.F.O. figurent bien sur la pochette d'Obsession !
lorsque l'on déplie celle çi entièrement, on a de gauche à droite:
Andy Parker, Paul Raymond, Phil Mogg, Michael Schenker, Pete Way.

Si ta question fait référence au début de la chronique, je suis pas sur que c'est le reste du groupe qui se trouve à côté de Michael Shenker.

Et si, je suis d'accord, faux dans le sens, qui sonne pas comme Maiden. C'est mon avis aussi, la patte du groupe est moins présente sur NOTB. Album de transition, tournée harassante, le groupe propose pour la première que de nouvelles compos, il manque un certain recul artistique comme l'explique très bien Ramon.

Même si Number of the Beast propose son lot de classique et reste un très bon album, c'est bien le plus faible des 80's à mon sens.

Quand je lis que quelque chose sonne faux, je comprends "ça n'est pas eux" plutôt qu'ils jouent faux (ce qui fait référence à des codes harmoniques assimilés par l'auditeur) ou même que les morceaux sont mal foutus (ce qui est un point de vue déjà plus subjectif).
Quand on a connu et apprécié l'ère Di Anno en direct (comme moi) ce fut un choc d'apprendre son débarquement, mais Harris visait plus large, beaucoup plus et il a mis tout le monde d'accord avec "Run to the Hills" accompagné de son clip rigolo et passe partout. En réussissant son pari, MAIDEN qui s'apprêtait à devenir grand, devient énorme d'un coup.
Je préfère aussi la production de Piece of Mind à celle de NOTB.
L'arrivée de Dickinson a provoqué un gros bouleversement ; le groupe tourne sans relâche depuis son premier disque, il enchaîne studio et tournées sans faire de pause, le recul artistique manque, c'est pourquoi ce disque me laisse (un peu) sur ma faim.

Je sais pas. Piece of mind justement propose une prod bien originale par rapport aux autres de l'époque. Feutrée, ronde, puissante. Je sais pas, l'ambiance vraiment chaude de l'album le rend vraiment particulier. NOTB, pour le coup propose quelque chose de puissant et pas trop léché.

Sonner faux n'a jamais vraiment été un problème de production. C'est une question de tonalité, d'harmonie. Il y a toute une théorie au sujet de l'harmonie, que Jean-Philippe Rameau a couché sur papier et qui a depuis la moitié du XVIIIe siècle façonné la musique occidentale. Une histoire d'ordre des dièses et des bémols à la clé, fa do sol la ré mi si... ou si mi ré la sol do fa... Ca s'apprend en solfège. C'est casse-tête.
Quand on reste dans la gamme, ça sonne juste... Quand on passe du coq à l'âne, ça sonne faux. Plein d'artistes de rock psychédélique ou progressif, de free-jazz, de musique contemporaine et de quelques autres genres plutôt underground s'en donnent à coeur joie dans le non respect des règles, moi ça me fait saigner des oreilles...
Quelques astuces permettent de changer la tonalité sans en avoir l'air, un art que les compositeurs de l'époque classique ont usé jusqu'à la moelle et que quelques artistes modernes savent encore manier avec talent (DEPECHE MODE, PARADISE LOST) ... Quand c'est mal fait, ça sonne faux. Il y a également le cas des notes pas justes, ce qui arrive avec tout instrument ne jouant pas des notes fixes (ou non accordé) voir avec la voix, ça sonne faux...
C'est ce qui arrive à quelques rares moments sur cet album, chose à laquelle IRON MAIDEN est plutôt étranger sur le reste de sa discographie (quoique ça se discute sur le Live after death ou sur Lord of the flies...)

Donc voilà, Invaddeeeers, ça sonne faux, gangland ça sonne faux aussi, parfois. C'est dommage...

Sur la question de la production, en revanche, il n'y a pas grand chose à redire. Je connais un Jean-Pierre (si tu me lis, j'ai perdu ton numéro) qui a une théorie intéressante, expliquant que la production d'un album sur deux de Maiden est ratée. C'est pas faux, ça concerne les albums impairs, à l'exception de number of the beast donc. L'ordre n'est pas tout à fait respecté... Et entre Number et Piece, c'est bien Piece qui propose une production un peu plate, et qui fait en général du quatrième rejeton de la bande à Eddie le "mal aimé" des 7 premiers nés.

Faut préciser aussi que ces comportements-là dépendent surtout des styles musicaux.
Le rock progressif privilégie évidement les albums.
L'electro c'est plus spécial, et les EP sont plus utilisés, même si les albums ont autant d'importance.
Le disco/funk, les singles et les maxi avaient plus d'importance que les albums.

Actuellement le single-cd a complètement disparu mais l'EP existe encore (cf. Porcupine Tree, Coldplay, l'electro en général, etc.).

Merci pour vos réponses! :)

Il ne s'agit pas d'une mode mais d'une évolution relative au développement de l'industrie du disque.

Avant l'éclosion des phénomênes rock, il n'y a presque que des singles au sortir de la 2eme GM. Le concept du LP ne naît réellement qu'avec les années 50. Jusqu'en 56 par exemple, Elvis est en contrat avec Sun records, il n'y sortira que des singles, c'est pourquoi on a choisît de regrouper tous ces singles dans les "suns sessions" au cours des seventies pour donner aux fans une possibilité de réunir tous les classiques de cette époque sur un même support, c'est donc un Best of.

Quand RCA rachète le catalogue, qqs LP sortent mais les "golden records", par exemple, sont le fruit d'une agglomération de 45 tours, je te renvoie à mes kros pour plus d'explications. Peu à peu le LP va prendre la place du 45 et du super 45 -4 titres- tours. Aujourd'hui, on trouve presque toute la disco sur les LP... Il s'agit donc juste de l'évolution logique de l'industrie de la musique.

Bien à toi.

Ce type de démarche ajoute aussi de l'interet aux compilations, idem pour les singles à deux version (souvent une version longue et plus élaborée ou plus calme pour les albums, et une autre version plus courte et avec plus de punch, plus direct, pour les ondes radio).
Et encore, dans les années 60 (et 50) il y avait aussi les EP, 3 ou 4 chansons sur un 45rpm ou parfois des morceaux se trouvaient ni dans les singles ni dans les albums, ils avaient même parfois un titre, c'était un peu comme un mini album à part entière.

Red One a parfaitement raison, combien de chansons des Stones, des Beatles, des Who, des Kinks ne figuraient sur aucun album ? A l'origine du rock, dans les années 50, on sortait principalement des singles (qu'on compilait en LP) puis dans les 60's les Beatles ont vraiment commencé à penser les albums comme des entités cohérentes dont le single ne faisait pas partie du disque, mais était complémentaire, de plus les maisons de disques faisaient signer des contrats qui prévoyaient la mise sur le marché de singles à intervalles réguliers et choisis. Tout vient de là, puis Led Zep est arrivé et le groupe ne voulait pas entendre parler de singles et ne proposait que des albums, enfin fin des 70's début 80's, les singles sont plus devenus des produits d'appel pour vendre des LP.

Cette mode ne date pas des années 1980, elle était dejà très répandue dans les années 1960 et 1970. Un paquet de chansons de Deep Purple sont des singles sortis hors albums, par exemple "Black Night"...

Apparemment c'est le seul groupe a avoir "trafiqué" ses anciens albums. Et tant mieux.

Je tiens juste à préciser que ce sont tous les albums de 70 à 76 qui ont subit ce remixage, de ZZ Top First Album à celui-ci.
Ce que montre bien le Boxset de 2013. Il est évidement plus agréable d'écouter l'original plutôt qu'un mélange entre sons des années 70 et bidouillages électro des années 80.
Ce qui n'est pas honnête non plus vis-à-vis des fan car sur les anciennes version CD, il n'est mis nulle part qu'un remixage a été fait dans les années fin 80. Ce qui pourrait aussi être de la triche quant au son clair des albums qui sonnent pas du tout comme aux années 70. Même Alan Parson n'aurait pas su faire ça à l'époque.

La version dont du parle avec la batterie remixée est la première édition CD de l'album en 1987. En 2013 une version avec le mix originale des morceaux est sortie.
Pour plus d'info : http://en.wikipedia.org/wiki/Tejas_%28album%29
et Discogs

@Toto en normandie en 1944 : C'est pas faux, mais il y a juste un truc à faire attention c'est que MJ en solo n'a jamais fait du vrai funk (à part son premier album Off The Wall qui sonnait certes, plus traditionnel), le gros succès de Thriller est surtout dû à ce mélange entre pop, rock et funk/disco, ce que Queen a fait sur Hot Space. C'est mal passé auprès des fans de rock.

bien sur, michael jackson avait une grande admiration pour freddie mercury, et se tenait informé de tout ce que faisait queen.
michael jackson a reconnu être influencé par hot space, avant de faire thriller. qu'on le veuille ou non, hot space a été une influence avant thriller : staying power et dancer sont là pour le rappeler.
et c'est écrit sur wikipedia : "Michael Jackson a déclaré s'être inspiré de cet album pour composer son fameux album Thriller."

Non. Mais alors là pas du tout.
Queen est un groupe de rock, et cet album est une auto-insulte au style. Ils ont vu que Another Bite Of Dust avait eu du succès dans le monde des black aux usa fans de funk fait par des noirs, du coup ils se sont pris pour un groupe de funk aussi, ce qui est un peu exagéré, chacun son style.
Alors de là à inspirer MJ ...

Bien sûr que non...

Ah! très gros oubli de ma part ! (comment ai-je pu ne pas y penser?)

Je me dois de rajouter les 2 premiers albums du
groupe RED LORRY YELLOW LORRY ("Talk About The Weather" de 1985 et "Paint Your Wagon" de 1986) qui sont à rapprocher des SISTERS OF MERCY.

Dans la veine des Sisters, tu as Fields of the Nephilim et Garden of Delight.

Salut Cédric !

Premièrement, "Some Girls Wander By Mistake" (parue en 1992) est bien une compilation de singles et E.P. du groupe de 1980 à 1983.
Il existe également une autre compilation (parue en 1993)qui réunit les faces A des singles sortis entre 1984 et 1993, et qui s'intitule "A Slight Case Of Overbombing: Greatest Hits Volume One".

Pour ce qui est des groupes s'approchant de l'univers musical des SISTERS OF MERCY, je ne vois pas vraiment de formation ayant le même son mais tu peux quand même essayer des groupes contemporains tels que THE MISSION avec leur 1er album "God's Own Medicine" paru en 1986 ou bien "Friends" le 1er album du groupe THE BOLSHOI sorti la même année.
Tu peux aussi tenter la compilation "The Botanic Verses" du groupe THE MARCH VIOLETS qui regroupe la plupart de leurs premiers singles.
Et si tu ne connais pas, je te conseille vivement de jeter une oreille sur PLAY DEAD, excellente formation présente sur la scène Britannique de fin 80 à début 86 (leur dernier album studio "Company Of Justice" fera l'affaire pour une 1ère découverte).

Bonne écoute!

Some Girls Wander By Mistake est effectivement un disque compilant des titres parus sur des singles et maxis précédant la sortie de First And Last And Always, le premier album des Sisters. Sinon, si tu cherches un groupe dans la même lignée, essaie de te procurer (il est dur à trouver à un prix acceptable) l'album de Sisterhood, éphémère projet de Andrew Eldritch formé après le départ de Wayne Hussey et Craig Adams des Sisters Of Mercy, il est plutôt bon. Il y a aussi Ninetineen Ninety Five and Nowhere, le projet de Gary Marx qui se rapprocherait des travaux du triste sire Eldritch.