Le 15 Avril 2007 par ONCLE VIANDE

La carrière de Mike Oldfield est une lame de scie avec laquelle on couperait n'importe quoi. Cet homme est quand même capable de passer d'"Earth moving" à "Amarok" en l'espace de quelques mois, puis d'"Amarok" à "Heaven's open".
Coté sons et climats, "Amarok" est clairement la suite d"Ommadawn", titre que Oldfield a eu l'élégance de ne pas réutiliser. On ne peut pas en dire autant des suites infâmes de "Tubular Bells"...ça me rappelle ces non moins infâmes compilations intitulées "synthétiseur I, II, III..." et dans lesquelles il figurait en bonne place le bougre.
Le plus gros du travail porte sur les arrangements, à la fois inventifs et renouvelés tout le long de la pièce, ce qui constitue un labeur assez important. Le meilleur vient de la structure, qui n'a plus rien de la musique répétitive d'"Ommadawn", mais qui en prend l'exact contre-pied : une musique basée sur les ruptures et les enchaînements courts. Une dizaine de thèmes exposés puis développés, variés, malaxés tout au long du disque. On est très proche du développement classique et les notes contenues dans l'insert avec le timing sont très intéressantes à cet égard. J'aurais aimé que certains thèmes soient davantage déformés et moins facilement reconnaissables. Cela aurait estompé encore certaines impressions de répétitions qui finissent par apparaître quand on connaît le disque et lui ôte un peu de sa densité. Il se dégage tout de même de l'ensemble une unité remarquable, c'était je crois le challenge de l'entreprise.
Dommage que Oldfield soit si peu enclin aux délires et aux joies de l'extrême. Je reste toujours sur ma faim avec lui, comme s'il n'avait pas poussé le bouchon assez loin, alors que je l'en sens toujours capable. Je suis souvent perplexe devant certaines de ses mélodies un peu sucrées, dont "Amarok" fait l'économie, ou presque, mais qui pullulent sur "Incantations".
"Amarok" nous rappelle que la musique est avant tout une affaire de travail. Puisse cette dernière pensée sublime vous accompagner.

Le 14 Avril 2007 par DAVID

Ferait mieux de se regarder lui : Robert Smith est tout sauf un bon chanteur.

Le 13 Avril 2007 par TIM

Excellent ! Cette oeuvre me plaît beaucoup. Tous ces choeurs ne me laissent pas insensible et je suis touché par le reste de la musique.

J'ai du mal à vraiment décrire ce que je ressens, étant encore novice dans la musique classique, mais en tout cas j'aime beaucoup cet album !

Le 13 Avril 2007 par ANGEL D

A noter que Robert Smith figure sur le "MTV unplugged" de Korn. Assez amusant quand je me souviens qu'il avait dit à l'époque que les groupes de hard, c'était du bruit avec des chanteurs qui gueulaient et qui n'avaient pas de talent.

Le 12 Avril 2007 par PAQUITO

Bonjour,
Je viens de découvrir cet album, après avoir appris que ce groupe avait été une source d'inspiration de mon groupe favori Iron Maiden. J'avoue que je suis agréablement surpris, n'étant pas très fan du rock des 70's (Led Zeppelin et consorts) en dehors des Beatles que j'apprécie pour leurs mélodies. Quels autres albums de Wishbone Ash me conseilleriez-vous, sachant que j'aime "The king will come" et "Throw down the sword" (et que je suis fan de Maiden... et des Beatles).
Merci.

Le 11 Avril 2007 par ONCLE VIANDE

Tout à fait d'accord pour la ' qui fait partie intégrante du titre et que j'ai perdue en route dans la chronique (mais pas dans le titre).
Je précise que les parenthèses sont absentes au recto de l'édition Ryko de 1986 (supervisée par Zappa) qui réunissait "onvernite sensation" et "apostrophe(')", ainsi que du recto de l'édition Barking Pumpkin de 1990 (toujours supervisée par Zappa) qui réunissait les deux mêmes albums.
Pour la minuscule, elle n'est pas inhérente au titre, c'est juste pour le design. Dans ce cas, il faudrait écrire dIRE sTRAITS et THRaKaTTaK.
Cette minuscule manque également sur les deux éditions pré-citées ainsi que sur la tranche de la dernière édition Ryko de 1995, pourtant si soigneuse à rétablir les mises en page d'origine (à quelques exceptions près : le fond d'"Absolutely free" est vert et non rose, grossière erreur. Enfin, tant qu'il n'est pas noir... :-)

Le 10 Avril 2007 par X

Tout le monde commet l'erreur de mettre une majuscule à "apostrophe" hors sur l'album c'est une minuscule.
Je suppose que si Zappa le Minutieux a choisi cette minuscule plutôt qu'une classique majuscule c'est qu'il y a (au moins) 1 raison...non?

J'aime bien votre site quoique j'en ai ras l'bol de ces fonds noir sensés, je devine, faire classe (je me marre...désolé). Au moins c'est écrit en blanc et pas en rouge merdique comme souvent...

Merci quand même s'pas!
A bientôt

... Je précise l'écriture exacte car j'ai vu aussi que vous mettez l'apostrophe à la fin du mot mais pas les parenthèses : apostrophe (')

Voilà, maintenant vous pouvez être dans les rares qui écrivent correctement le nom de cet album :)

S.R.

	Par Forces Parallèles Pour les majuscules, c'est automatique, et je suppose que d'autres albums doivent "souffrir" de ce petit problème. C'est un mal pour un bien, ça évite trop de dispersion au niveau du format des intitulés d'albums... Sinon pour les parenthèses, je vais voir ce qu'on peut faire. Merci.

Le 10 Avril 2007 par STAN

"les DAFT PUNK, [couic] on peine à se les figurer en train de pianoter sur clavier devant un écran d'ordi" mais si mais si chips, c'est la fête aux squelettes et voilà tout! TaTaTaTa TATA TATA
;)

Le 10 Avril 2007 par BARZ

Oui, un disque difficile à écouter jusqu'au bout, une piste de 45 minutes, c'est assez indigeste... Mais je me souviens tout de même de quelques passages exquis dessus.

A quand un live de Human After All (gniark gniark gniark)...

Le 07 Avril 2007 par NELO

Clair, cet album est nul de chez nul, c'est plat, chiant, lourd, ça énerve plus qu'autre chose. La seul piste qui vaut le coup c'est la dernière, qui n'a rien de punk, c'est plus un petit mix entre mélodie maidenesque (à la manière des 2 intrumentales de Half Hour of Power) et de rythmique plutot thrashy, avec un chant criard qui n'a lui non plus rien de punk. Un comble !

Honnêtement, Half Hour of Power vaut pas grand chose de plus, par contre Does This Look Infected s'en sort "assez" (2,5/5 quoi) bien, car il réussit pas mal à digérer ces mélodies et les rythmiques punky typique du hardcore des 80 (particulièrement réussi sur Mr Amsterdam par exemple).

M'enfin, ça reste du Sum 41. C'est à dire à des années lumières de NoFX, le champion toute catégorie dans ce style. C'est dommage, parce que y'a pas mal de potentiel en fait...quand on cherche...longtemps... mais bon ça reste trop lent pour du punk et trop pop pour les influences metalliques...

Le 06 Avril 2007 par KARL VON KARL

Je viens juste d'acheter ce disque 17 ans après avoir fait une impasse sur le groupe, et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça fait plaisir! MAGNUM est à nouveau en grande forme, avec un feeling intact. Excellente chronique!

Le 05 Avril 2007 par SYD ARTTA

Absence absolument normale, sur ce premier opus, de "From Me To You" et "She Loves You" (respectivement 3ème et 4ème single des Beatles) puisqu'ils n'étaient pas encore sortis.

Le single "From Me To You / Thank You Girl" fut dans les bacs quelques semaines après "Please Please Me", le premier album. Le 12 avril 1963.

Quant au single "She Loves You / I'll Get You" (près d'un million de préventes!!!) il sortit le 23 août 1963 et assit définitivement le succès des Beatles sur le territoire Anglais. Le terme Beatlemania allait bientôt apparaître, et ils étaient désormais suffisament connus chez eux pour commencer à envahir l'Europe.

De plus, c'était une volonté des Beatles de sortir des singles différents, que les acheteurs ne retrouveraient pas sur les albums. Une façon de gâter les consommateurs avec plus de morceaux. Et éviter les doublons...

Seuls leurs 2 premiers singles ("Love Me Do / PS I Love You" & "Please Please Me / Ask Me Why") se sont retrouvés parachutés sur le premier album. Et d'autres rares exceptions.

Le 03 Avril 2007 par VIVIEN

Amoureux de paname est un album reussi. Les trois chansons qui me plaisent sont Hexagone, Gueule d'Aminche et Camarade bourgeois. Pour moi personellement Renaud a bien trouvé les mots et ses textes sont déjà bien ciselés.

Le 03 Avril 2007 par DAFKE

Il est étrange de voir à quel point des avis peuvent être en opposition. Cependant, il est relevant que sur le live "The last Dance", aucun morceau de Sleepwalking n'est joué. Je serais curieux de connaître l'opinion des musiciens sur ces deux albums.

Le 02 Avril 2007 par TERRY

Entièrement d'accord avec les précédents commentaires, en particulier le premier de la liste : pour moi aussi, ce disque aura marqué une date dans ma culture musicale. Un 'avant' et un 'après' "Mellon Collie...", de même que pour chaque grand disque fédérateur. Assurément un des plus grands disques de l'histoire du rock.

Le 01 Avril 2007 par TERRY

Je le trouve assez bon, ce live des Mothers, moi. Ca ne vaut pas "Roxy & Elsewhere", mais ça reste un bon moment.

Le 31 Mars 2007 par TERRY

Une compilation essentielle, y a pas à dire...

Le 29 Mars 2007 par TERRY

Pas trop d'accord. Je reconnais la facilité éreintante de ce disque, mais je pense qu'il est aussi un des meilleurs du Zimm'. De part sa courte durée (quand même, 27 minutes !), il est une rampe d'accès assez convenable pour qui ne connait pas encore Dylan et voudrait le découvrir - autant commencer par un disque court que par la longueur de "Modern Times" ou de "Desire" ; l'épreuve est d'autant moins longue si on n'aime pas.
"Lay lady lay" est la meilleure du disque, de loin, même si le duo avec l'homme en noir est excellent, et même si "I threw it all away" et "Nashville skyline rag" sont sublimes. Mais, aucun mauvais titre ici, ce qui est plutôt génial, je trouve, même si deux-trois titres sont un peu faciles ("Peggy day", "One more night"). Pochette montrant un Dylan souriant, presque espiègle, ce qui est rarissime (!). Et puis, il faut considérer cet album comme une tentative (tentative reconduite par l'album suivant) d'auto-sabordage de la part du Barde. Durée insignifiante, voix de crooner à la Guy Marchand sous morphine, textes aussi intéressants que ceux d'Annie Cordy, musique sirupeuse... Loin, très loin, des envolées protestataires de "Highway 61 revisited" ou "John Wesley Harding". Dylan, considéré comme le 'Prophète', qui répand la bonne parole folkeuse, en a marre, et veut casser son image. "Nashville Skyline", avec ses 27 minutes, y parvient presque, "Self Portait", qui sera double, y parviendra au delà de ses (craintes) espérances.
Aujourd'hui, avec le recul, ce disque de 69 est vraiment magnifique.

Le 28 Mars 2007 par YEC'HED MAT

Hard rock FM à tendance progressive, ou l'inverse?
J'aurais tendance à "classer" cela à côté d'Asia, par exemple, cela me semble être de la "même famille musicale", grosso-merdo.
Quoiqu'il en soit, c'est absolument succulent: quelle classe!

Le 28 Mars 2007 par CERA

Apparemment je ne suis pas le seul à considérer que cet album est l'une de leurs plus grandes réussites. Et puis il y a mon titre préféré des Beatles :"I am the Walrus ".