C'est tout de même vachement important les préliminaires. Avec son premier album, BON JOVI avait titillé, excité, humidifié ce qui devait l'être, et voilà qu'au moment de passer à l'acte, tout retombe, mou et peu enclin à la bagatelle.

La faute au fait que le groupe américain se devait d'enfoncer le clou, de proposer un album définitif, et se contente d'un album un poil faiblard, auquel manque l'impact et l'énergie brute de son prédécesseur. Certains titres sortent du lot et tirent l'ensemble vers le haut : "King of the Mountain" et son riff funky, "The price of love", qui aurait fait un bien meilleur titre d'ouverture que le poussif "In and out of love", ou encore "Secret dreams" et son énergie communicative.

Pour le reste, pas grand chose à retenir de cet hard rock légitimement mésestimé et un peu oublié dans la discographie de BON JOVI, qui regorge d'albums autrement plus intéressants que ce 7800° Farenheit porteur d'un hard rock bateau et peu enthousiasmant.