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ANTHRAX - Worship Music (2011)
Par NESTOR le 30 Décembre 2018          Consultée 1343 fois

En 2011, le grand cirque ANTHRAX vient enfin d’accoucher d’un nouvel album. Le terme 'enfin' est peut-être superflu dans le sens où, à cette époque, plus grand monde n’attendait quoi que ce soit du groupe autrefois chéri si populaire, mais qui se complaît alors dans des changements de Line-up et des choix artistiques aussi déconcertants que difficilement compréhensibles.

Ainsi, depuis 6 ans, les New-Yorkais font valser leurs chanteurs au gré de leurs hésitations et nous donnent à contempler un groupe qui privilégie tour à tour une nostalgie teintée d’avidité ou bien une évolution artistique vers plus de sonorités dans l’air du temps. Comme obnubilés par la recherche de leur succès d’antan, ils n’hésitent pas à sacrifier l’amitié qui semblait les lier au pourtant très méritant John Bush pour réintégrer un Joey Belladonna sur lequel ils n’hésitaient à médire il y a peu.
Mais il y a lieu de convenir qu’au regard de ces a priori fort négatifs, Worship Music est plutôt une bonne surprise. Certes, nous ne sommes pas au niveau de l’inattendu We Come For You All (2003), mais le résultat est largement supérieur à nos craintes légitimes. Le groupe a su, de manière relativement habile, combiner la réintégration de Joey Belladonna, qui se positionne comme représentant d’un Thrash Old school, et ses velléités d’évolution vers des sonorités plus modernes. Et si le côté 'cul entre deux chaises' pouvait faire craindre le pire, on trouve tout de même de très bonnes choses dans cet album.

Ainsi "The Devil You Know" ou bien "Fight 'Em Till You Can't", nous montrent un ANTHRAX qui, s’il évolue dans un thrash mélodique de facture assez traditionnelle, semble au meilleur de sa forme. Au surplus, le chant, qui pouvait constituer une des grandes inquiétudes, se révèle assez bluffant. Joey Belladonna parvenant à moduler sa voix en lui donnant un aspect plus grave et plus sourd que dans le passé.
Mais le groupe ne se contente pas d’évoluer dans son pré-carré, il poursuit l'entreprise de modernisation de ses sonorités qu’il avait initiée avec l’arrivée de John Bush. L’épique, sombre et pesant "In The End" est à ce titre une réussite totale. Cet hommage à Dimebag Darrell et à RJ DIO est un mid-tempo lourd et émouvant. Vraiment un des moments forts de l’album.
Dans des ambiances tout aussi pesantes, "Crawl" se démarque également avec bonheur du style habituel des New-Yorkais. Les vocaux et les parties de guitares montent crescendo pour engendrer une petite tuerie qui n’aurait pas dépareillé sur les deux albums précédents du groupe. On sent bien la volonté de moderniser son propos et on se surprend parfois à peiner pour reconnaître Joey Belladonna, tant celui-ci s'exprime paradoxalement dans un style proche de celui de John Bush.
L’album n’est toutefois pas exempt de tout reproche et certains titres restent assez dispensables à l’image de "The Constant", de "Revolution Screams" et des deux intermèdes qui précèdent "In The End" et "Judas Priest". Ce dernier morceau présente également un bilan assez mitigé et ne doit son 'salut' qu’à la qualité du son qui permet de passer du statut 'anecdotique' à celui de 'très correct'. De manière générale, la production est d’ailleurs excellente et tire le disque vers le haut.
Avec ce dixième album, ANTHRAX ne révolutionne pas la musique et se contente de nous pondre un disque honnête qui, s’il ne mérite pas la quasi décennie nécessaire à sa conception, procure tout de même de belles sensations.

3.5/5

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   NESTOR

 
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- Charlie Benante (guitars, batterie)
- Frank Bello (chant, basse)
- Joey Belladonna (chant)
- Rob Caggiano (guitares)
- Scott Ian (guitares)


1. Worship (intro)
2. Earth On Hell
3. The Devil You Know
4. Fight 'em 'til You Can't
5. I’m Alive
6. Hymn
7. In The End
8. The Giant
9. Hymn 2
10. Judas Priest
11. Crawl
12. The Constant
13. Revolution Screams
14. New Noise



             



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