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FEEDER - All Bright Electric (2016)
Par DERWIJES le 7 Juin 2020          Consultée 694 fois

Si Generation Freakshow avait été une légère déception en calmant un peu les décibels après l'excellent Renegades, All Bright Electric annonce dès son titre que nos gallois de FEEDER ont rouvert la Sainte Bible du Watts qui claque.

Le mot d'ordre de ce 9ème album (déjà!) semble avoir été de ne rien cacher à l'auditeur. Le premier titre et premier single « Universe Of Life » ne perd pas de temps pour faire cracher les guitares, et on note au passage le retour vers le son plus gras de Renegades et des refrains taillés pour les stades avec le retour à l'aspect grunge de leur début Polythene. Et il n'y a rien à dire dessus, si ce n'est que c'est un mélange très efficace, plaisir garanti !
Les quatre pistes suivantes s'enchaînent tout aussi agréablement, on sent que le groupe était en pleine forme au moment d'enregistrer, ça pétarade à tout va mais toujours dans une production propre et soignée. Paradoxal ? Pas tant que ça pour un groupe comme FEEDER qui navigue entre le commercial et l'underground. En attendant, on passe le second single « Eskimo », « Geezer », « Paperweight » puis « Infrared Ultraviolet » à se dire que cette fois ça y est, ils ont retrouvé du poil de la bête, ils ont repris une gorgée de potion magique, quand soudain les lumières s'atteignent.

A partir de « Oh Mary » en fait, on décroche, tout simplement. Le groupe fait de son mieux, continue de nous asséner la même recette encore et encore mais rien à faire, ils n'arrivent pas à se reconnecter, la liaison avec l'auditeur est rompue. C'est comme vouloir écouter un double ou un triple album d'une traite. Au bout d'un moment, on finit par baisser la garde. C'est ce qui se passe ici. Ils ont tellement voulu renouer avec Polythene qu'ils en ont repris le principal défaut : ne pas varier les plaisirs ! Jouer le même morceau encore et encore ça marche pour AC/DC et MOTÖRHEAD mais pas pour FEEDER. C'est dommage parce que si on écoute la deuxième moitié de l'album, on découvre de bons moments : « Another Day on Earth », « Angels and Lullaby ». Mais rien à faire, à écouter l'album en entier ces morceaux sont engloutis par l'ensemble. A ce propos, évitez la version Deluxe de l'album, les trois morceaux en plus n'apportent rien de substantiel et ne font qu’alourdir encore plus le tout.

Une déception en demi-teinte ce All Bright Electric. On a envie de l'aimer parce que son début est excellent, il rappelle que FEEDER en a encore dans le bide. Avec 45 minutes au compteur pour la version standard, il aurait fallu retirer « The Impossible » et « Divide the Minority », pas bien jojo de toute manière, pour équilibrer l'ensemble et l'aider à tenir debout.

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   DERWIJES

 
  N/A



- Grant Nicholas (chant, guitare)
- Taka Hirose (basse)
- Karl Brazil (batterie)


1. Universe Of Life
2. Eskimo
3. Geezer
4. Paperweight
5. Infrared Ultraviolet
6. Oh Mary
7. The Impossible
8. Divide The Minority
9. Angels And Lullabys
10. Hundred Liars
11. Another Day On Earth



             



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