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ROCK  |  LIVE

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1974 Rush
1975 Fly By Night
  Caress Of Steel
1976 2112
  All The World's A Stage
1977 A Farewell To Kings
1978 Hemispheres
1980 Permanent Waves
1981 Moving Pictures
  Exit Stage Left
1982 Signals
1984 Grace Under Pressure
1985 Power Windows
1987 Hold Your Fire
1989 Presto
1991 Roll The Bones
1993 Counterparts
1996 Test For Echo
1998 Different Stages
2002 Vapor Trails
2003 Live In Rio
2004 Feedback
2007 Snakes & Arrows
2012 Clockwork Angels
 

- Style : Kansas
 

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RUSH - A Show Of Hands (1989)
Par WALTERSMOKE le 9 Juin 2020          Consultée 2010 fois

RUSH fait partie des groupes qu'on a du mal à critiquer négativement. Pas que le groupe soit forcément le meilleur du monde, c'est juste que ses faux pas sont relativement peu nombreux, surtout quand on regarde la période 1976-1984 (de 2112 à Grace under Pressure, donc). En soi, ce n'est pas un motif de plainte valide, personne ne cherche sciemment et de manière prolongée de la mauvaise musique. Du coup, quand on tombe sur quelque chose de vraiment décevant de la part de RUSH, on a envie d'être encore plus sévère qu'à l'accoutumée, surtout du côté des lives.

Sorti en 1989, A Show of Hands, troisième live de RUSH, se pose en repère live marquant la fin de la troisième tétralogie du trio canadien, tétralogie qui reste... décevante. Comprenons-nous bien : la discographie de RUSH enchaîne avec brio les albums exceptionnels. Mais dans le cas présent, le découpage pseudo-canonique laisse perplexe : on commence avec Signals (1982) qui prolonge avec bonheur le grandiose Moving Pictures (1981), puis on enchaîne de manière plus électronique avec p/g, et puis patatras, arrivent Power Windows (1985) et surtout Hold your Fire (1987) ; pas de mauvais albums (rappelons-nous, c'est du RUSH), mais marquant le pas à l'échelle d'un album. A Show of Hands est donc un amalgame de cette période finalement assez contrastée malgré une identité musicale toujours présente.

Le premier point qui me fait détester A Show of Hands, c'est sa tracklist. Sans rire, pourquoi un tel déséquilibre ? Ce sont surtout Power Windows et Hold your Fire qui sont représentés, laissant p/g sur sa faim, même s'il subit un meilleur sort que Signals, tristement représenté par "Subdivisions" uniquement. Alors oui, des morceaux comme "Marathon" ou "Manhattan Project" sont séduisants (c'est même leur essence), mais snober "Between the Wheels", "Afterimage" ou bien "The Weapon", ça passe terriblement mal. Sur ce point, notons quand même la présence de "Witch Hunt", grand oublié de Exit... Stage Left (1981), et aussi de "Closer to the Heart", grand classique des lives de RUSH.

Ensuite, l'interprétation. Forcément essentielle dans un live, elle reste de haute volée sur A Show of Hands, dois-je encore rappeler quel est le groupe ? Pas un pet de travers, une performance vocale de Geddy Lee à même de convaincre ceusses qui fuient le RUSH des années 70. Là où ça devient rédhibitoire, c'est que le son n'aide pas à se convaincre qu'on a affaire à un live intéressant et suffisamment proche sans toucher au décalque. En particulier, la batterie du regretté Neil Peart est certes cohérente lors des morceaux les plus récents, mais dès qu'on touche à "Subdivisions" ou "Red Sector A", c'est assez désagréable. Pour se consoler, on peut jeter un œil sur "The Rhythm Method" qui reprend ce qu'avait déjà Peart sur Exit, et qui souffre de toutes façons d'une banalité franchement décevante.

Peut-être suis-je trop dur ou pas assez fan de RUSH pour comprendre en quoi A Show of Hands serait un nouvel album live d'anthologie. Mais il faut savoir de temps à autres faire preuve de lucidité, et ce live-là cumule trop de défauts pour réellement briller. On peut également parler du côté « porte d'entrée » si agréable sur les deux précédents opus, et ici clairement absent – ou alors il faut le destiner à un fan du rock du milieu des années 80, et encore. Au moins, A Show of Hands possède la même caractéristique que All the World's a Stage (1976) et Exit... Stage Left : il est à l'image du dernier album de la tétralogie qu'il conclut.

Note réelle : 2,5/5

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- Alex Lifeson (guitare, synthés, choeurs)
- Geddy Lee (chant, basse, claviers)
- Neil Peart (batterie, percussions)


1. Intro
2. The Big Money
3. Subdivisions
4. Marathon
5. Turn The Page
6. Manhattan Project
7. Mission

1. Distant Early Warning
2. Mystic Rhythms
3. Witch Hunt
4. The Rhythm Method
5. Force Ten
6. Time Stand Still
7. Red Sector A
8. Closer To The Heart



             



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