Et voilà, la belle Kim a dépassée la trentaine ! Oui, oui, les mecs , Kim a seulement 31 berges. Je sais, vous avez l’impression de tous la connaître depuis toujours. Avouez tout de même qu’elle n’a jamais été aussi belle que sur la pochette de son huitième opus sur l’amour avec un grand "A" ! Aux crédits, Kim et le frangin Ricky se partagent l’essentiel du boulot et Rick Nowels - celui de MADONNA – est à la composition sur trois titres. La transition des nineties s’avère cependant complexe pour de nombreuses stars des eighties, alors comme il semble normal, Kim entre en pleine introspection. Nous allons voir de quoi retourne ce premier essai d’analyse.

On débute comme il se doit par "Love Is Holy" une des compos de Nowels. Alors certes, petite guitare sympathique mais esprit carrément AOR, si ce n’est que le son est très light. La vidéo dans laquelle Kim évoque Marylin Monroe est très mignonne et la chanteuse pas ridicule pour deux ronds. Nous continuons avec "Heart Over Mind", du sous Bonnie TYLER sans couilles, puis "Who Do You Think You Are", une autocritique en règle de la blondinette, plus mélodique. On y reconnaît la patte de Ricky pour les ritournelles, avec un petit pompage en règle sur le Huey LEWIS de dix ans plus tard, assez sympa. Enfin, "Million Miles Away" est insipide, passez vite. On est mi-figue mi-raisin sur ce premier jet de single.

On attaque le reste : on s’endort sur "Touched By Your Magic" ; la petite mélodie simpliste de "The Light of The Moon" est presque touchante tant elle sonne eighties. Allez, ça passe. On a aussi la batterie cartonnée de l’espace sur la rapide "I Believe In Yo", pas désagréable puis une jolie distorsion sur "A Miracle’s Coming", avec un refrain potable, rien de transcendant. Plusieurs slows sont de la partie, et on sait que la douce voix de la belle Kim promet une certaine vibe larmoyante lorsqu’il s’agit de chansons d’amour pour draguer. Une cythare retentit sur le slow "I Won’t Change The Way That I Feel" mis l’ensemble est d’une nullité exécrable, c’est terrible. "Too Late" se signale avant tout par sa médiocrité, vraiment difficile à écouter. "Try Again" sonne à nouveau très début des années quatre-vingt, mais au moins la mélodie se retient, c’est un minimum.

Addition difficile pour le moral mais facile question artistique. Les singles sont à peine honnêtes ou insipides, le reste ne présente qu’un intérêt courtois, je n’ose dire poli. Le travail de production ne change rien à l’affaire, quand les compos sont nulles le résultat ne peut être à la hauteur. Kim, qui est pourtant une bien jolie trentenaire, va donc se prendre son premier un sur l’échelle de notation. Le tournant des nineties est décidément bien difficile pour nos ex-stars superficielles des eighties.