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Devin TOWNSEND - Lightwork (2022)
Par ERWIN le 1er Janvier 2023          Consultée 1142 fois

Nous en sommes restés au Puzzle, patchwork de sons psychiatriques sans la moindre logique. Devin s’est réveillé avec l’idée d’œuvrer dans une certaine quiétude, d’où le titre Lightwork. Bien évidemment, ce genre de démarche est souvent promis au secondaire dans le grand livre TOWNSENDien. Pas de doute, Devin prend de l’âge, il est fort probable que les gueulantes à la STRAPPING YOUNG LAD, si elles lui sont jouables en live, sont aujourd’hui un peu complexes à composer. Alors le divin chauve canadien en profite pour vider son génial cerveau des mélodies soft qui le peuplent depuis des lustres.

"Lightworker" est bien sûr le single majeur de l'album. La vidéo attachante montre gardien de phare, marins à la dérive et pieuvre géante concourant pour sauver des vies, et c’est croquignolet. Sacré Devin ! La mélodie est agréable et on suit ces aventures avec intérêt. De la à dire que le titre est une tuerie, il y a un pas que je ne franchirai pas.
"Moonpeople" est un des moments forts de Lightwork. On y retrouve les ingrédients qui font de Devin le leader de la musique populaire d’aujourd’hui. La guitare reprend une force rythmique et la voix de Devin monte comme elle seule sait le faire.

"Call of The Void" poursuit la quête de quiétude mise en place pour cet album par le Devin, avec une vidéo sur un train qui traverse les blanches étendues du Canada en Hiver. C’est soft, calme, pondéré, presque prudent ? Trop ? C’est bien possible !
On retrouve un peu l’emphase propre à Devin lors de l’introduction de "Celestial Signals", mais à nouveau la composition choisit le light pour ne pas perturber les amateurs de coolitude. On est tout de même plus proche des cannons habituels de notre columbinus britannicus.
Nous avons même la petit ballade acoustique quasi folkysante "Vacation", douce et pleine de bons sentiments. Ouais, on est loin des hamburgers affamés. Est-ce là une marque de la sagesse du nouveau quinquagénaire ?

On retrouve le mur du son Devinien sur l’introduction d’"Equinox", mais le titre reste dans la tranche pop sans la moindre contradiction. Seuls les élans guitaristiques habituels du divin chauve nous ramènent vers une certaine réalité. Même quand il growle, le reste de la compo demeure cool et calme, en un contraste saisissant.
"Children of God" est la pièce la plus ambitieuse de cette livraison, du haut de ses dix minutes. Devin nous y toise en faisant le plein de bondieuseries. Une immense plage ambient au milieu, ça devient une habitude. Certes, tout est joli, bien foutu, mais ça manque aussi de couilles, merde ! Ah certes, on a la mer, le cri des mouettes et le chant des sirènes d’un cargo quelconque pour se relaxer.

Voyez l'ambiance de "Heartbreaker", progressive à mort, avec une approche instrumentale qui rappelle parfois Ki, parfois Ghosts. Devin ressent souvent le besoin de se ressourcer, de rester carrément, une démarche à l’opposé de la recherche du succès, notre Canadien n’ayant rien d’une putaclic. Une longue portion ambient, puis la lourdeur de la guitare reprend le dessus.
Le très bruitiste "Dimensions" sort assurément des sessions de Puzzle. Je n’y suis pas sensible, trop foutraque. Pas mal d’effets de voix sur "Heavy Burden", mais là encore, il manque un peu de fond pour emporter mon adhésion.

Un brin de regret à l’aube de donner une conclusion à cet album. Pas le moindre titre classique ne se propose ici à nos oreilles. Vous allez me dire que je radote, que je suis difficile, que Devin est le plus génial des créateurs blablabla…. Mouais… Mais ça commence à faire quelques années que le phénoménal compositeur qu’est Devin TOWNSEND ne propose plus d’albums de très haut niveau. Bien sûr, quelques classiques ont émaillé les cinq dernières sorties qui n’ont pour la plupart rien de honteux, mais plus de cinq étoiles depuis Epicloud, il y a dix ans déjà. Lightwork est sympa, s’écoute tranquillement, mais ne recèle aucun trésor digne de l’immense talent de Devin, le plus grand génie musical de notre temps. C’est donc un petit 3.

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- Devin Townsend (guitare, basse, chant, synthétiseurs)
- Diego Tejeida (claviers additionnels)
- Anneke Van Giersbergen (voix additionnelles)
- Ché Aimee Dorval (voix additionnelles)
- Nathan Navarro (basse additionnelle)
- Brian Diamond (choeurs)
- Elizabeth Zharroff (choeurs)
- Tia Rose Maxfield (choeurs)
- The Elektra Women Choir (choeurs)


1. Moonpeople
2. Lightworker
3. Equinox
4. Call Of The Void
5. Heartbreaker
6. Dimensions
7. Celestial Signals
8. Heavy Burden
9. Vacation
10. Children Of God



             



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