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Devin TOWNSEND - Epicloud (2012)
Par ERWIN le 29 Octobre 2012          Consultée 4753 fois

Ayant déjà perdu tout espoir de trouver un jour un maillon faible dans la discographie du natif de Vancouver, je me lance tel un zombie à l’assaut de son quinzième opus, sous les quolibets de la rédaction. N’allez pas croire que je prenne cela à la légère, je l’ai déjà écouté plusieurs dizaines de fois avec attention, et une volonté délibérée de ne pas me montrer fan dithyrambique et aveugle tient tous mes sens en éveil. Je tente. J’essaye. Je cherche. Bon sang ! J’ai des milliers d’albums, j’écoute tous les genres de musique, je trouve des défauts à mes groupes majeurs, j’ai mis 11 fois la plus basse note au King Elvis, j’ai même abandonné MANOWAR à son triste destin Spinal Tapien. Je tente, mais j’échoue, je n’y parviens pas. Je vais donc écrire cette chronique, petit compliment à la gloire du divin chauve qui s'ajoutera au Panthéon du panégyrisme personnifié.

Il n’y a ici aucune faiblesse, pas le moindre temps mort. Devin aborde peu à peu tous les arcanes de la musique populaire, j’en veux pour preuve le début tonitruant de "Effervescent" aux 40 secondes de bonheur vocalisant à la gloire du Gospel et d’une soul cosmique sur laquelle se serait greffée un mur du son, inimaginable. 40 secondes putain ! Quelques notes. Juste génial.

Vous voulez vous marrer ? Devin se transforme, le temps d’une composition en Pal Waaktar, le maître à penser de A-HA, c’est stupéfiant de réalisme – je le sais, c’est moi qui écris les kros des Norvégiens –, allez, rigolez avec moi et voyez plutôt ce que pourrait composer le groupe des ex-bellâtres aujourd’hui, ça s’appelle "Save Our Now". En plus, il a toujours des préoccupations écolos.

Passons à "Divine", sorte de prolongement de son dernier opus Ghost. Quelques arpèges de guitare, des nappes de synthé sorties d’un quelconque paradis musical. La perfection n’est pas si loin, cette petite digression dans le refrain en est la preuve. Si beau. Si troublant. Si lointain, et tellement proche à la fois. Je ne serai jamais capable, pauvre de moi, de trouver une idée aussi simple et aussi lumineuse, c'est ça le talent.

Anneke van Giersbergen, plus présente que jamais, inonde de sa voix féérique l’intro de "Grace" - ce titre lui va comme un gant-. Et la fantasy de se transformer en mur de guitare comme seul Maitre TOWNSEND sait les créer. Ce n’est pas même violent malgré une débauche énergétique digne d’un guitar hero de Nebuloïd Nine. Il n'y a pas de paroles. Et alors ? Rien à péter, c’est sublime sous la douche, au p’tit dej, pendant le sexe, pour courir, pour déclarer votre flamme à la femme que vous aimez.

Quelques mots sur la ressucée de "Kingdom". Ouais, Devin ne fait des reprises que de lui-même. Il est seul là où il se trouve, alors forcément il n'a pas beaucoup de choix. Version qui enfonce littéralement la première, avec une débauche d’effets spéciaux et une performance vocale magistrale. Ce n’était pas inutile, et on se prend à rêver d’un dépoussiérage intégral de Ocean Machine.

La course effrénée de "More" ne fera rien pour calmer mes ardeurs. J’y retrouve pour ma part l’influence des dingos de HAWKWIND, un vrai titre psychédélique agrémenté des artifices du Canadien. Maman, comme ça dépote !
"Liberation" donne plus du côté Punky de la force, on croirait les EXPLOITED à leur meilleur. Avec un joli son.

"Hold On" est une véritable merveille de chanson pop au ton doucereux. Malgré une volonté délibérée de ne pas faire 'violent', une puissance démentielle nourrit ce titre de toute son énergie. C’est incroyable, de la pop avec un son plus métal tu meurs. La musique de demain. Et j’aurais pu faire le même commentaire sur "True North". Eh, ne partez pas sans écouter le refrain de "Lucky Animals".

"Angel" clôt cet album qu’il est ingrat d’ainsi nominer. Les voix sublimes d’Anneke et de Devin se marient pour le meilleur dans ce titre drivé par une guitare extraterrestre. On nage dans le cosmos en compagnie des anges. De quoi croire à la musique des anges dont me parlait souvent ma mère. Elle disait cela en parlant de MOZART. Il n’y a qu’un pas et je traverse le Rubicon. Qu’a dit Jules en cet instant Alea Jacta est. J’assume. Et je regrette cette échelle de notation qui ne peut rendre la quasi perfection.

Epicloud, c’est lourd, nuageux, épique. Un futur classique.

Putain, c’est fini ! J’en pleurerais...

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   (3 chroniques)



Non disponible


1. Effervescent
2. True North
3. Lucky Animals
4. Liberation
5. Where We Belong
6. Save Our Now
7. Kingdom
8. Divine
9. Grace
10. More
11. Lessons
12. Hold On
13. Angel



             



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