Recherche avancée       Liste groupes



      
FUNK  |  STUDIO

Commentaires (4)
L' auteur
Acheter Cet Album
 

 

- Style : Terence Trent D'arby

Lenny KRAVITZ - Strut (2014)
Par KORAMA le 14 Octobre 2014          Consultée 3421 fois

Comme le dirait fort justement le personnage de Ramon dans Tintin : Caramba, encore raté !
Oui, encore un disque de Lenny qui démarre comme un feu d’artifice pour terminer comme un vulgaire pétard mouillé. C’en est rageant, tant d’inconstance. Lenny n’a rien produit qui tienne sur la longueur d’un album depuis 5 ans (les mauvaises langues disent même depuis Let Love Rule).

Pourtant, ça démarre vraiment bien avec "Sex". Non pas que ce soit super original, mais au moins c’est nouveau chez Lenny. Plutôt que de piller continuellement les BEATLES ou CURTIS MAYFIELD, il va ce coup-ci piocher chez BOWIE. Pas con. Une rythmique à la "Fame", un son de gratte à la "Fashion", et hop un tube bien sexy dansant, la basse bien en avant. Ça continue avec "The Chamber", toujours avec cette basse au-devant de la scène, mais ce coup-ci on va du côté de MORODER avec de beaux synthés planants et des guitares en palm mute pour un titre axé dancefloor. Le final est presque flippant avec ses voix trafiquées. Bref, un titre étonnant.

On revient en terrain plus balisé avec "Dirty White Boots" et son riff de guitare rock glam comme Lenny en a pondu une flopée depuis ses débuts, mais ça reste super agréable et porté par une énergie communicative. Surtout, on repart sur un titre encore hyper groove, "New York City" et son solo de… sax ! Oui, un solo de sax sur un morceau en 2014. Et des choeurs gospel féminins en sus. Lenny essaye, Lenny s’écarte de sa zone de confort, et c’est cool.

Même "The Pleasure And The Pain", plus classique pour du Lenny, fait son office dans la ballade soul. Tout comme "Strut", bon petit rock qui fera à coup sûr taper dans les mains durant les concerts. Et "Frankenstein" vient conclure cette première partie de haute volée.

A partir de là, l’album plonge à chaque chanson un peu plus dans l’insignifiance. "She’s a Beast" lorgne vers une ballade rock typiquement ricaine et on s’ennuie dès l’intro. "I’m a Believer" est un rock totalement indigent digne du pire des ROLLING STONES des 80’s, "Happy Birthday" est.. euh.. non rien… et "I Never Want to Let You Down" finit de nous achever avec sa soul niveau 1ère année. "Ooo Baby Baby" plante le dernier clou du cercueil. Non pas que le morceau soit mauvais - c’est une reprise de SMOKEY ROBINSON &THE MIRACLES - mais après les 4 titres qu’on vient de nous infliger, c’est juste le morceau de trop.

C’est d’autant plus rageant que la version Itunes de l’album propose deux titres en bonus qui s’avèrent bien plus intéressants que ceux retenus sur la deuxième partie de l’album normal, et surtout plus cohérents avec la première partie. "Sweet Gitchey Rose" sonne comme un petit HENDRIX oublié, avec riff entêtant et solo gorgé d’effets. Quant à "Can’t Stop Thinking About You", bien que plus anecdotique, il s’avère être un morceau bien sympathique avec ses faux airs de "Got My Mind Set On You" de HARRISON en version cool.

Bref, si vous prenez la première moitié de l’album, que vous y ajoutez les deux titres bonus, vous obtenez un album court du meilleur effet. Mais en l’état actuel, Strut ne peut que susciter la déception. Dommage.


Note réelle : 2.5

A lire aussi en ROCK par KORAMA :


BABY CHAOS
Skulls Skulls Skulls Show Me The Glory (2015)
Puissance et gloire




ASH
Kablammo! (2015)
Shebam ! pow ! blop ! wiiiiz !


Marquez et partagez





 
   KORAMA

 
  N/A



Non disponible


1. Sex
2. The Chamber
3. Dirty White Boots
4. New York City
5. The Pleasure And The Pain
6. Strut
7. Frankenstein
8. She’s A Beast
9. I’m A Believer
10. Happy Birthday
11. I Never Want To Let You Down
12. Ooo Baby Baby
13. Sweet Gitchey Rose (bonus)
14. Can’t Stop Thinkin’ ‘bout You (bonus)



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod