Merci de vos retours, ça en fait déjà pas mal !

Le 3ème de la 1ère colonne ressemble à James Dean.

J'ai plus de certitudes pour les autres.
Le 4ème de la 3ème colonne est Charles Manson mais la photo est inversée.
Le 6ème de la 1ère colonne est John F. Kennedy et sur la même ligne à la dernière colonne, son assassin Lee Harvey Oswald.
Le dernier en bas à droite, c'est le chanteur Nik Kershaw.

Le type aux yeux globuleux en haut à gauche pourrait être Marty Feldman qui jouait Igor dans Frankenstein junior, non?

Adam West dans son costume de Batman juste au dessus... Nan ?

Anthony Perkins en bas à droite, non ?

@Nicolas Kjellson Cx : (Re)-salut !
Pour répondre à la 2ème partie de ta question : en fait, Vaughan avait bel et bien commencé le Serious Moonlight Tour, mais fut sommé de quitter le groupe à cause de ses addictions. Alomar est venu dans cette tournée, mais en solution d'urgence pour prêter main forte. Le climat n'était pas franchement chaleureux entre Bowie et Vaughan, même malgré la contribution de ce dernier à l'album. Cependant, les deux compères se sont revus des années après et tout s'est arrangé apparemment. Le temps avait fait son oeuvre.

@Nicolas Kjellson Cx : Vaughan n'intervient pas sur "Shake it", ni "Modern love"... même si sur ce dernier titre certains se demandent si les grattements de guitare en intro sont de lui ou pas...

Oui, Stevie Ray Vaughan est bien présent sur la totalité de l’album paru en 1983. Il y est crédité comme six-cordiste électrique sur les huit morceaux aux côtés de Nile Rodgers (qui en outre coproduit l’ensemble avec maitre Bowie). Inutile de préciser que la présence du texan donne des couleurs très rock à un album aux influences pop/funk bien marquées par le magicien de Chic et un reste de line up disco/funk de haute qualité. Il semble que la participation de Stevie Ray Vaughan à Let’s Dance trouve son origine lors de sa rencontre avec David Bowie au cours du festival de Montreux de 1982. À ma connaissance, Stevie Ray Vaughan n’a pas collaboré avec David Bowie plus tard. Suite à la sortie de cet album charnière dans la carrière de David Bowie, c’est un fidèle parmi les fidèles, Carlos Alomar, qui tint la guitare lors de la tournée énergique et triomphale « Serious Moonlight ».

Pour contredire (partiellement) ma réponse, je me demande si dans "Modern Love" il y a quand même une courte intervention de Vaughan : les "grattements rythmiques" (si on peut dire ainsi !) de l'intro. C'est bien une guitare qu'on entend ? "Tchkkk... tchkkk...."
Par contre, à part ça, on n'entend pas de solo de lui dans ce titre ça c'est certain.

SRV joue sur tous les titres de l'album, sauf deux : "Modern love" et "Shake it".

Il me semble bien que le cadet des Vaughan tient la gratte sur tout l'album...

Je suis d'accord avec les analyses précédentes au sujet de la question de savoir à quel moment un amateur (éclairé ou non) se détourne de son groupe fétiche ou ne lui demande plus que de refaire "en moins bien" la musique qu'il pratiquait lors de sa période de gloire.
Je précise simplement qu'à mon avis ce désintérêt progressif de tout amateur (à quelques exceptions près) est assez inévitable, résultat d'une usure de sa capacité d'appréciation de la musique pratiquée par ses idoles. Pensez-vous que si les BEATLES n'avaient pas décidé d'interrompre brutalement leur carrière, et s'ils étaient toujours en activité aujourd'hui, comme le sont DEEP PURPLE ou les ROLLING STONES, que les amateurs de ce groupe chroniqueraient favorablement leurs albums récents ? Je pense que les BEATLES aussi subiraient le désaveu de leurs fans les plus acharnés : c'est un fait, les amateurs vieillissent. Le poids des années finit par peser sur leurs attentes musicales. La connaisance des chefs-d'oeuvre passés les rend soit 'blasés' soit plus exigeants envers leurs artistes préférés.
Mais il est un fait également à ne pas ignorer : la pertinence d'un groupe ou d'un artiste se mesure à l'aune d'une période (quand il y a adéquation magique entre son inspiration et le goût d'une époque donnée) après laquelle souvent l'inspiration s'amenuise, et donc la pertinence du propos. Si l'amateur vieillit, l'artiste aussi n'est pas exempt de ce vieillissement. Combien d'artistes talentueux voire 'géniaux' ont-ils terminé leur carrière sur des albums tièdes sans aucune originalité, se contentant de reproduire plus ou moins ce qu'ils ont su faire de mieux ?
La vie d'un artiste connaît une phase ascendante, à laquelle succède souvent un plateau, avant d'amorcer un plus ou moins lent déclin.
Je considère qu'un groupe maintenant sa créativité pendant dix ans, et faisant évoluer sa musique en conséquence, est un très bon groupe ; celui qui double la mise (pendant 20 ans) fait partie des groupes d'exception. C'est pourquoi à mes yeux les BEATLES sont un bon ou très bon groupe alors que David Bowie reste un artiste d'exception.

@LE MERLE MOQUEUR : je vois seulement votre message du 23/05/2021 aujourd'hui... à l'occasion d'une visite sur cette conversation en raison d'une joute avec un collègue plus tôt dans la journée qui m'y a fait repenser. Etonnamment, bien que votre message soit le dernier chronologiquement, il apparaît tout en bas, contrairement à l'ordre des autres messages (en tout cas chez moi). Se pourrait-il que je l'aie loupé à l'époque pour cette raison ?

Tout ça pour dire que je l'ai lu avec beaucoup d'attention et qu'il ne fait que révéler là mon ignorance et mon manque de vocabulaire.

Pour la "masse", on sentait bien que je n'étais pas à l'aise avec ce terme dès le début, et je précisais même dans mon message du 1/09/2020 que "je ne l'utilise pas péjorativement". Je l'avais employé faute de mieux dans mon esprit à ce moment-là, alors que "grand public" remplissait finalement tout à fait le rôle. Ce n'était donc pas un emploi élitaire, et je reconnaissais d'ailleurs dans la question de base que je considérais faire partie de la "masse", du grand public donc !, pour 90% de ce que j'écoute.

Pour "péquenaud", il s'agit là de mon absolue ignorance de la provenance de ce mot, et je vous rejoins sur le fait que d'autres nominatifs auraient été plus appropriés. Aujourd'hui, j'utiliserais sûrement "cuistres". Il va sans dire que je ne visais pas une catégorie particulière de la population.

Pour la suite de votre message, comme souvent avec vos interventions sur ce site, je n'ai malheureusement pas la profondeur d'esprit pour atteindre ce niveau d'analyse et de subtilité, mais merci d'avoir ouvert ces portes de réflexion chez moi.

« La Masse » est un terme indéfini qui ne prête pas à une reconnaissance réelle des goûts des individus qui sont sensés la composer. Employé « la masse » peut s’avérer selon moi très élitaire. Voyez je ne suis pas de « la masse » Je suis un spectateur ou amateur averti. Quant aux autres…
D’ailleurs « la masse » n’a pas le droit au chapitre car elle est le plus souvent silencieuse et d’autres se chargent de lui prêter des discours, des orientations et des mouvements qui ne la représentent que par l’idée que l’on se forge de cette « masse ».

En amateur éclairé que de péquenauds j’ai croisés… Le terme « péquenaud » n’est pas non plus révélateur d’une grande estime pour les campagnards un peu rustres et près de leurs préoccupations bassement matérielles. Remarquons qu’ils ont de quoi se faire du souci les « pecnots » comme vous dites et comme je l’écris. Un suicide par jour chez les agriculteurs et éleveurs : dettes, factures impayées, chute des prix du lait et de la viande, voilà leur lot quotidien. Un autre ou d’autres nominatifs auraient été plus louables et appropriés.
Ah la culture ou la mise en condition quel beau sujet pour des musicologues ! La musique est un bien de consommation qui comme d’autres secteurs de l’art s’adapte aux bourses et à la culture des individus qui la savourent comme des gourmets ou qui la bâfre comme des gloutons. Ces manières de la consommer (et il n’y en a pas que deux) sont souvent le résultat d’une culture générale qui n’est malheureusement pas permis à tous et ici on ne parle plus de masse mais de classe… et de conditions sociales de l’individu qui imprègnent fortement sa manière de consommer… même la musique.
Mais nous entrons, je crois, dans un débat sociologique qui n’a pas entièrement sa place ici.
Musique. Moi je suis un amateur non éclairé mais ténébreux aujourd’hui, car je viens d’absorber deux Requiem. J’ajoute que je suis loin d’être un fan des requiem même si je les aime car on en compte plus de deux mille actuellement. Cela ne représente pas un 1/10e de cette forme musicale.

Je suis donc un amateur irrécupérable que le temps effacera comme les musiques qui nous passionnent.

Merci pour l'emploi de "ultracrépidarianisme", un mot dont j'ignorais le sens. On en apprend tous les jours, même sur un site de chroniques musicales... :-)

Je suis en train de lire "Deep Purple - Paroles de fans" de Christophe Moussé chez Camion Blanc. Bon... L'existence même (sans parler de la commercialisation) de cet ouvrage relève de l'ineptie selon moi, mais c'est un cadeau, alors je l'honore.

Soit dit en passant, vu le niveau vraiment pas terrible de l'ouvrage de Moussé sur Whitesnake, je ne m'attendais de toute façon pas à un truc bien folichon, mais tout de même, je me disais qu'un tel livre ne pouvait exister que si on avait trouvé des connaisseurs pertinents, avec des choses intéressantes à raconter... C'est le cas, mais pas pour tous, loin s'en faut.

Alors, sans présumer du véritable attachement des intervenants par rapport au groupe, j'ai quand même lu des trucs du style : "Je ne connais qu'un seul chanteur", "Je n'ai pas vraiment d'album favori, je préfère les best of", "J'ai arrêté en 1984", "Deep Purple n'existe plus depuis le départ de Blackmore", ...

Tout ça pour dire que si ces mecs sont considérés comme des fans, alors je reviens sur ce que j'ai écrit précédemment et j'approuve totalement la chronique de BaazBaaz, "les fans s'en vont réclamer les mêmes sempiternelles chansons en concert"...

Sur ce sujet, c'est bien anodin, mais je trouve que dans un certain sens, ça participe de l'ultracrépidarianisme ambiant qui ne cesse de croître, ou, en tous les cas, auquel les 'réseaux sociaux' du XXIe siècle ne cesse de nous confronter.

Le très bon concert des BEACH BOYS a eu lieu en juillet 2013 à l'Olympia, autant pour moi :)

http://www.pixbear.com/news/beach-boys-concert-olympia-paris-juillet-51656.html

J'en profite pour rappeler l'existence de ce très bon site français sur les BEACH BOYS :
https://www.beachboys.fr/index.html

@David
Etait-ce ce concert ? Je n'ai pas trouvé en 2015.

https://www.setlist.fm/setlist/the-beach-boys/2014/lolympia-bruno-coquatrix-paris-france-1bcda580.html

Sans vouloir te contredire ;), la setlist me semble très 60's, avec une majorité de titres d'avant Pet Sounds ou de tubes bien attendus (Kokomo, etc.). Je m'étonne juste de voir "All This Is That".

Mais ton impression est peut-être liée au décalage entre le public américain (qui connait je pense très bien ces chansons et les reprises très US) et le public français.

Réponse : j'ai vu les BEACH BOYS en concert en 2015 à l'Olympia, disons la version Mike Love des BEACH BOYS. Et c'était très bon. Les jeunes musiciens qui accompagnaient Mike Love étaient excellents. Et Mike Love très en voix (si si !!!), en bien meilleure forme que Brian Wilson (ce qui n'est pas très difficile il est vrai).

J'ai trouvé la setlist plutôt osée : pour moitié, des titres pas toujours très connus des BEACH BOYS, titres que le "grand public" ne connaissait pas, et une autre partie de gros classiques. Ce qui me paraissait être un mélange optimal.
Bien sûr, ce n'était pas le line-up d'origine (Al Jardine et Brian Wilson n'étant pas là). Mais cela valait quand même le coup.

@Dark Schneider

Oui, ça se défend. J'avoue que ma réflexion évolue au fil des jours et des réactions.

Néanmoins, je pense qu'il y a un facteur de temporalité qui ne peut être omis. Manifestement pour vos exemples de Trust et Deep Purple, même si vous conservez un -intérêt- pour ces groupes, vous n'êtes plus un -amateur- de leur incarnation actuelle et du répertoire qui va avec. Avec comme conséquence de ce raisonnement que ces groupes seraient condamnés (ce qui les arrange malgré tout très bien comme dit précédemment) à jouer inlassablement leurs vieux classiques pour satisfaire ceux qui ne prêchent que par ces titres et des jeunes qui veulent voir "Antisocial" en vrai au moins une fois dans leur vie (et dont la grande majorité se fout à mon avis complètement de la carrière du groupe et de leur répertoire récent, mais c'est sûrement une caricature). D'où le paradoxe que j'évoquais, ces groupes (comme beaucoup d'autres je pense) sont entretenus par une "masse" qui n'apprécie finalement pas beaucoup ce qu'ils sont réellement à l'heure actuelle...

Pour ma part, je pense que d'une certaine manière, les titres appartiennent à l'époque où ils ont été créés. Alors, je ne dis pas que dépoussiérer périodiquement des vieux titres n'a pas d'intérêt, mais je pense sincèrement, par exemple, que Deep Purple n'a strictement plus rien à dire sur "Smoke on the Water" qu'il joue peu ou prou de la même façon depuis 25 ans, ou sur toute une partie de son répertoire, qui bien que classique (au hasard "Into the Fire"), ne sied plus à son incarnation actuelle (quand bien même les membres seraient toujours les mêmes que ceux de la version originale). Et je ne vois pas l'intérêt d'aller les voir en concert interpréter des titres dont des versions bien meilleures existent depuis longtemps. Il y a une espèce d'ancrage dans le passé qui a un côté pathétique, aussi bien pour le public que pour le groupe, à mon sens, et ceci est dit sans vouloir être offensant. Alors que, peut-être, des titres récents trouveraient une nouvelle dimension en live si vraiment le grand public poussait en ce sens. Mais comme le dit BaazBaaz dans la chronique, il y a une espèce d'accord tacite, "on" accepte les nouveaux morceaux en concert, mais faut pas que ça prenne trop longtemps, alors on a droit à des copiés-collés des versions studio. Cependant, il est clair que ma vision engendrerait vraisemblablement un suicide commercial pour les tournées futures, voire le futur tout court, car il est évident que leurs productions actuelles émeuvent un nombre restreint d'auditeurs... D'un certain côté, on pourrait y voir un sacré manque d'intégrité, mais si dans le fond, le grand public et le groupe s'y retrouvent, tout le monde est content. (Sauf moi !, enfin non en fait, puisque tout cela leur permet de continuer à exister...). Mais dites-moi, ne tournerais-je pas en rond ?

@ Dark Schneider :

Lorsque je parlais d'inclure des morceaux moins prévisibles dans la setlist, je ne pensais pas forcément à des morceaux plus récents mais bien à des titres des années 70 qui furent déjà délaissés à l'époque, et chez Deep Purple il y en a un sacré paquet de morceaux très rarement joués en concert (voire pas du tout): "Flight Of The Rat", "Living Wreck", "Hard Lovin' Man", "Cry Free", "No No No", "Demon's Eye, "Fools", "I'm Alone", "Freedom", "Never Before", "Mary Long", "Super Trouper", "Smooth Dancer", "Rat Bat Blue", "Place In Line", "Our Lady", "Painted Horse"...
Perso, lorsque j'ai vu Purple par deux fois avec Blackmore dans les années 80, j'aurais préféré entendre quelques-uns de ces titres au lieu de leur setlist certes classique mais aussi bien ronronnante et convenue, qui calquait presque celle de l'époque Made In Japan, si ce n'était pour les morceaux plus contemporains (peu palpitants pour ma part !).
Par comparaison, lorsque j'ai vu le groupe avec Morse en 96, il y avait un léger plus en incorporant quelques oldies moins conventionnelles, mais finalement si peu par rapport à ce qui aurait pu être s'il y avait eu plus de prises de risque !

Pour ces histoires de set-list, j'ai un exemple de vieux groupe qui privilégie largement ses nouveaux titres aux anciens : TRUST. Sur les derniers concerts, le groupe ne jouait que deux ou trois titres des années 80, dont "Antisocial" évidemment. Autant vous dire que ça ne me motive pas du tout pour les voir en live. Et je pense aux plus jeunes qui les voyait pour la première fois : quelle déception que de n'avoir droit à aussi peu de classiques !

Si DEEP PURPLE faisait une tournée avec uniquement des titres des années 2010, jamais je ne prendrais ma place, quelle ennuie... Déjà que le groupe est mou sur scène, mais si alors c'est pour jouer son répertoire le plus planplan, c'est non.
Ce qui ne m'empêche absolument pas de suivre attentivement la carrière de ces groupes.

Après on a un IRON MAIDEN qui défend systématiquement ses nouveaux albums sans omettre un nombre conséquent de classiques. Une approche qui est la meilleure à mon sens, avec de temps en temps des tournées best-of thématiques.

Comme pour tout, les choses ne sont pas binaires : on peut très bien être un vrai "amateur" d'un groupe, mais préféré avoir des classiques en live que des nouveaux morceaux. D'autant qu'il est vrai que c'est quand même souvent dans les jeunes années d'un groupe que les musiciens sont les plus inspirés (y'a toujours des exceptions mais bon, y'a aussi parfois des groupes qui ont besoin de maturer un peu et d'attendre leur milieu de carrière pour être le plus créatif).
Donc on pourrait très bien dire que les vrais "amateurs" sont ceux qui veulent des classiques en live, car ça correspond aux pics d’inspiration du groupe.

Selon moi, le vrai amateur est celui qui maîtrise un tant soit peu le sujet et apprécie majoritairement la musique proposée. Dans le cadre de Deep Purple, je ne peux pas admettre que quelqu'un se dise fan s'il ne sait même pas que le groupe a eu plusieurs chanteurs par exemple ; mais là n'est qu'une question de vocabulaire.

Je vous rejoins complètement sur ce qui est dit. La réputation qui découle des 70's maintient un groupe comme Deep Purple à flot, même si je trouve un tas de leurs albums post 84 très bons. Et ça leur convient très bien de balancer toujours les mêmes rengaines sur scène depuis 25 ans ou plus.

Où j'en arrive à une sorte de paradoxe dans la conception que j'ai du sujet : la gloire et le compte en banque d'un groupe découlent majoritairement d'une "masse" (je ne l'utilise pas péjorativement) qui n'a, je pense, pourtant qu'un intérêt limité pour lui ; alors que l'amateur éclairé achètera les albums mais fera l'économie des concerts copiés-collés de tournée en tournée (l'exemple de Deep Purple est probant et n'est pas une exception à mon avis).

Mais finalement, un vrai fan est-il le spécialiste pointu ou l'amateur grand-public qui, à un moment donné, va faire la gloire (et le compte en banque) d'un artiste ou d'un groupe ?

Je pose la question très sérieusement : j'ai le souvenir de Kurt Cobain en concert faisant mine de jouer une deuxième fois "Smells..." lançant le riff avant de stopper net pour se moquer du public... Ou des fans "sérieux" de Noir Désir pestant quand les briquets s'allumaient sur "Marlene"... Ce mépris me dérangeait. D'ailleurs Noir Désir refusait également de jouer "Aux sombres héros...", ce que je trouvait un peu snob.
(Oui ça remonte à loin, je sais)

Le succès est aliénant, mais qui irait encore voir Deep Purple si le groupe n'avait pas sorti ses classiques ? Je pense que la plupart des dinosaures actuels ne sont pas dupes et jouent le jeu sans trop rechigner.

Qu'il s'agisse du public lambda qui ne réclamerait que les hits ou de l'amateur éclairé qui aurait le désir d'entendre des compos rarement voire jamais interprétées en concert, au final ce sont les artistes qui ont le dernier mot et eux seuls peuvent décider si tel ou tel titre intégrera le répertoire scénique !
À l'arrivée, les setlists sont la plupart du temps sans surprises (ou très peu!) et on se retrouve souvent avec le sempiternel même répertoire usé jusqu'à la corde.
Très peu de groupes ou artistes en solo ont l'envie de défricher leur catalogue discographique, soit par facilité pour ne pas à avoir à ingurgiter trop de matériel et passer du temps en répétition, soit parce qu'ils ne s'intéressent tout simplement pas à toute une partie de leur oeuvre ! exemple: Ritchie Blackmore qui de tous temps, avec Deep Purple ou plus tard avec Rainbow, a délaissé bien des morceaux enregistrés en studio et a dédaigné les interpréter en concert. depuis son départ et l'intégration de Steve Morse, Purple a finalement inclus certains morceaux jamais ou très peu joués sur scène mais à côté de ça, ils rabâchent toujours "Highway Star", "Smoke On The Water" & Co. à tous leurs concerts depuis les années 70.
Il y a aussi des cas plus rares comme ceux de Todd Rundgren, Springsteen, Dylan.... qui aiment bien puiser quelques titres oubliées de leur longues discographies mais ça n'est pas monnaie courante.

Je pense qu'il existe effectivement ces deux tendances : le "grand public" qui va réclamer les "tubes" et le "fan" qui, un peu par snobisme, va s'agacer d'entendre les sempiternelles mêmes chansons (car c'est limitant pour son artiste), ce que je peux concevoir. Personnellement, je suis plutôt "grand public" et je pense que dans la très grande majorité des cas, le meilleur d'une carrière se trouve au début. Bon, après il y a aussi les artistes et musiques à singles et les artistes et musiques à albums. Pour les premiers, des "best of" peuvent suffire. Je ne sais pas si ça répond à la question mais c'est mon avis.

Oui, je suis tout à fait d'accord, il se trouve que l'interface de saisie n'a pas validé le ONE, alors que sur NIME le nom est complet. J'ai posé la question aux administrateurs du site pour qu'ils rectifient. Bien à toi

"I Sing the Body Electric" de WEATHER REPORT

La première face en Studio à New York 1971-1972
La deuxième face concert à Tokyo 1972

Individu de Neva (batcave de chez batcave).
Une face A avec des titres enregistrés en concert en 1987 et une face B studio.

7 ans plus tard, il existe également les albums "Running on Empty" de Jackson Browne, avec des titres enregistrés façon backstage lors de tournées et aussi le "Flower of Evil" de Mountain.

Family : Anyway (1971) appartient à cette catégorie si je ne me trompe pas (très bon album soit dit en passant)

alvin et son groupe de l'époque " ten years later" sur l'album "ride on" sorti en 1978

Si je ne dis pas de bêtise, le Three Sides Live de Genesis, contient, comme son nom l'indique, 3 faces en public et une dernière en studio.

Comme le dit Ramon dans les réponses, faut regarder du côté de chez Frank Zappa où le côtoiement d'enregistrements live et studio sont assez fréquents, au sein d'un album, et parfois au sein d'un même morceau. Par exemple le solo de guitare sur Inca Roads dans One Size Fits All a été extrait d'un tout autre concert. Zappa appelait ça "xenochronie" (check wikipédia).

Le Official Live 101 Proof de Pantera et le Live Reunion de Black Sabbath se finissent avec des titres studio inédits il me semble...

Starless and bible black de KING CRIMSON

Fandango ZZ TOP
Moonflower SANTANA
Bongo Fury Frank ZAPPA

J'arrive après la bataille, mais pour celuis que ça intéresse il y à aussi les "Keys to ascension" 1 et 2, du groupe Yes.

INXS - live baby live
j'ai le souvenir que c'est un live entrecoupé de titres studios...

Jane's Addiction - Kettle whislte

Gun's & Roses - Lies

Petite précision : Lotus de Santana est un live entier. Même s'il y a des nouveaux morceaux (inédits des sessions antérieures) tout est enregistré en public.

@ Joe Jo Jo Junior Shabadoo
la version longue de "Voodoo Chile" n'est que du live enregistré en studio devant un groupe d'ami, pas lors d'un concert!

La version longue de Voodoo Chile de l'album Electrid Ladyland du Jimi Hendrix Experience était un extrait live de 15 minutes.

Ne devrait-on pas inclure aussi le Rust never sleeps de NEIL YOUNG ? Il ne présente que des titres originaux, entièrement enregistrés devant public.

- HUMPLE PIE "Eat it" (3 faces studios - 1 live)
- CACTUS "Ot 'n' sweaty" (1 face live - 1 studio)
- ALLMAN BROTHERS BAND "Eat peach" (2 faces + 2 titres lives - 1 face + 3 studios)
* j'ai envie de rajouter même si ce n'est pas un album original :
- The ROLLING STONE "Gimme shelter" (1 face studio - 1 live (October 1966); compilation uniquement pour le marché UK )

et "Livin' The Blues" de Canned Heat !

"Lotus" de Santana est entièrement live. "Moonflower", lui, est bien semi-live.
"Ummagumma" du Floyd, "Live-Evil" de Miles Davis le sont aussi. "Fandango !" de ZZ Top. "Some Time in New York City" de John Lennon & Yoko Ono aussi.

Je ne savais pas que Lotus de Santana était semi-live, par contre tu as Moonflower du même artiste.

Quelques albums mi-live/mi-studio:
ZZ TOP "Fandango!" (1975)
THE PIRATES "Out Of Their Skulls" (1977)
KISS "ALIVE II" (1977) double LP. 3 faces live + 1 en studio
THE KINKS "Everybody's In Show-Biz" (1972) double LP. 1 disque en studio + 1 en live
PINK FLOYD "Ummagumma" (1969) double LP. 1 disque en studio + 1 disque live
GILLAN "Double Trouble" (1981) double LP. 1 disque en studio + 1 disque live
FRANK MARINO & MAHOGANY RUSH "Tales Of The Unexpected" (1979) 1 face en studio + 1 en live
TORI AMOS "To Venus And Back" (1999) double CD. 1 CD en studio + 1 CD live
THE DAMNED "The Black Album" (1980) double LP. 3 faces en studio + 1 en live

Tous ses albums, sauf bien évidemment "Victim of Love" et "Leather Jackets" (bien que ce dernier ait quand même quelques amateurs... tous les goûts sont dans la Nature).

Sur "Blue Moves", on retiendra "Tonight", "Sorry seems to be the hardest word", "Cage the songbird" et "Someone's final song" (au débotté, et le reste est médiocre)...
Sur "Captain Fantastic..." : tout, sauf "Better off dead". Mais le disque est un poil trop surchargé pour moi.
Sur "Honky Chateau" : "rocket man" et le morceau-titre.
Sur "Don't shoot me..." : "crocodile rock".
Sur "Tumbleweed" : "ballad of a well-known gun" et "amoreena", au choix, mais je déteste ce disque...
Voilà voilà :)

Un peu courtes, ces réponses... Toute la période avant "Goodbye" est à écouter, en particulier "Tumbleweede Connection" et le live de 1970, le plus rock, et enfin "Captain Fantastic". Pour le reste, il y a souvent deux ou trois morceaux intéressants, voire très bons, sur "Caribou", "Blue Moves" ou "A single Man", au moins, et dans les plus récents "The one" et "Made in England".

Ou bien "Goodbye yellow brick road", faut pas l'oublier, celui-là, quand même...

Coucou, je te conseille la B.O. du Roi Lion, le titre d'Elton est vraiment le meilleur. Hakuna Matata, comme on dit.

Les Wampas et la Mano font partie de la même famille, ce qu'on a appelé "L'alternatif" pendant une petite dizaine d'années. Cependant les Wampas ont un peu contesté cette étiquette et ils ne sont pas trop dans le même esprit que la deuxième vague portée par la Mano (la première étant plutôt dans le sillage des Bérus).
A la base c'est un groupe de psycho, avec une touche surf prononcée du temps de Marc Police, leur génial guitariste des débuts. Ca a ensuite évolué vers un punk-rock plus classique, assez loin du métissage de la Mano.
Cependant il y a quelques liens plus particuliers à noter entre les deux groupes : ils ont beaucoup partagé la scène, particulièrement lors de la tournée au Japon immortalisée par le live de la Mano, dont les Wampas faisaient la première partie (d'où la variante japonaise de "Petite fille" que l'on trouve sur le premier live des Wampas ; le bassiste de la Mano a ensuite été le guitariste des Wampas pendant sept ou huit ans, entre autres à l'époque de "Manu Chao", tandis que le premier (contre)bassiste des Wampas a joué dans la Mano et surtout avec les Carayos, où figuraient également les frères Chao ; un point de rupture à peu près à la même époque avec la mort de Marc Police d'un côté et les départs de plusieurs membres de l'autre, laissant les deux groupes dans une période difficile que les Wampas ont traversé, contrairement à la Mano.

C'est un peu normal que cela fasse penser un peu à la Mano parfois (quoi que les Wampas sont plus caustiques et ont un peu plus de conscience sociale dans leurs paroles), les deux groupes ont émergé de la scène punk/alternative française des années 80 déjà. L'un a connu le succès plus rapidement que l'autre... Sinon rappelons que Didier s'est payé la tête de son (ancien ?) pote et ex-chanteur de Mano Negra dans le seul tube des Wampas "Manu Chao"...

Il faut voir aussi que pendant longtemps la baston a été un fait social relativement bien établi, qui a (à peu de choses près) complètement disparu dans les années 90. Les bandes rivales se foutaient littéralement sur la gueule dans la plupart des domaines : en musique donc, au stade, entre militants... A une époque, les scouts de France et les scouts d'Europe se foutaient des trempes, c'est dire. La question intéressante serait peut-être plutôt pourquoi on ne se bat plus.

Ah, le bordel entre les punks et les "hardos" ! Vu de province, durant les années 80, c'était une histoire d'amour et de haine. Personnellement, si vous lisez mes chroniques, je me définissais 'headbanger punk' car j'écoutais autant IRON MAIDEN que les RAMONES, MOTORHEAD faisant bien sûr le lien entre les deux styles. Des "hardos", désormais quinquas comme moi, à l'époque étaient (pas tous) partagés : j'en connaissais qui sont allés dans les ziques extrêmes et ont donc écouté les différents crossovers engendrés par ces deux courants majeurs de la musique populaire. J'ai assisté toutefois à des bastons, à mon grand regret, car il y avait un tribalisme encore à l'époque. Par contre, les fans de hard-rock plus âgés (ceux qui restaient bloqués sur DEEP PURPLE et les 'guitar heroes) détestaient évidemment les différents avatars du punk. Ils étaient même agressifs avec nous. De toute façon, durant les années 80, aller à des concerts, c'était un peu aller à la guerre, un "hardos punk" comme moi se faisait ennuyer par d'autres fanatiques du hard-rock à l'ancienne ou par des punks purs et durs. Et souvent littéralement agressé par les mods (alors que les hardos ouverts d'esprits pouvaient écouter les WHO), les "skins de droite", les "cailleras" des quartiers populaires. Pourtant, metalleux et punks descendent tous du MC5, de BLUE CHEER et des STOOGES. Le hard-rock est par essence une musique VIOLENTE, pas loin dans ses différents sous-courants de celle du punk-rock (lui-même partagé par plein de factions). Lire le livre de l'ami Pierre Avril sur les liens entre le punk et le métal. Bien à vous.

Eh oui le rock c'était quand même plus dangereux avant (j'ai pas dis que c'était mieux !)... Concernant le concert du Jam à Baltard je ma rappelle avoir lu une itw d'un ancien skin qui racontait que le band de Paul Weller était venu de Londres avec tout un paquet de fans... et que les skins français qui pensaient avoir affaire a des mods français, donc "des petits bourgeois, des minets" avait eu la surprise de tomber sur des Anglais... "et les mods anglais c'était autre chose !" donc les skins français avaient apparemment bien morflés !...

Je ne sais pas.
C'était autre chose. C'était quand même plus Rock 'n Roll. Maintenant, c'est juste du commerce. C'est ça qui me gêne le plus, finalement.

Fred
Tiens, en parlant de corbeaux, durant mon adolescence, je prenais des cours libres aux beaux-arts le samedi. Il y en avait deux qui y venaient régulièrement, un mec et une nana. Lui était très sympa, le mec cool quoi. Par contre, la nana jouait parfois les Mariolles, du style "faites pas chier, je suis une vraie rebelle". Je me souviens d'une réflexion ironique qu'elle a faite quand elle a vu des hardos se balader dans la rue, du genre :" Planquez- vous, v'là des "hard", ça fait peur". Je me marrais intérieurement, n'y prêtant que peu d'attention. Je me doutais bien qu'elle ne nous portait pas dans son coeur. Rien à battre.

Sinon, ce n'est pas plus mal que cela se soit pacifié. Seule la musique compte, sans pour autant démontrer qu'on est des mecs virils.

J'ai commencé à écouter du rock, particulièrement du Metal (que l'on appelait Hard à l'époque), vers 1986. A cette époque, le style avait très mauvaise réputation (du bruit fait par des drogués entre autres...). C'était le temps où peu de musiciens du style étaient tatoués (Bon Scott, Lemmy ou les membres de Maiden) et où écouter du Hard/Heavy était réservé aux mauvais garçons. Un peu plus tard, je me suis penché sur le Punk, pour être franc je n'ai pas souvenir d'avoir assisté à des bastons entre keupons et hardos, les deux franges avaient tendance à s'opposer en revanche. Ceux qui avaient vraiment mauvaise réputation par contre étaient les "Psychos" que l'on désignait comme ayant la baston facile. Tout ça, c'était avant le Hellfest et la démocratisation des styles de musique extrême. Maintenant, tout le monde est tatoué, donc ça ne choque plus personne et punks et métalleux dansent la farandole en festivals.

Je confirme, ça bastonnait régulièrement, en particulier dans les petits concerts de province.
Pourquoi ? Parce que les mecs cherchaient la baston, tout simplement. L'envie d'en découdre avec "l'ennemi" (le Punk, le Hardos, le Skin... Le "Corbeau", lui, restait à la maison, de peur de finir... déplumé).
Il y avait là-dedans un aspect "initiatique", tout simplement, vieux comme le monde, depuis les tribus amérindiennes jusqu'aux tribus gauloises : il fallait pour le jeune guerrier obtenir le scalp, ou la tête de l'adversaire.
Cet aspect du Rock a totalement disparu, c'était l'époque où il était encore dangereux, avant le Hellfest, le "Metal", le "Petit journal" et ses culs (Là, le journaliste aurait bouffé sa caméra), ou encore les billets à 100 euros pour aller voir METALLICA, "le super groupe rebelle qui a réconcilié Punks et Hardos"... ah, ah ah !

Dans les années 80, la rivalité n'était pas tant entre les punks et les hardos mais plutôt une guerre déclarée entre les skins et tous les autres mouvements (punks compris !). Pour mémoire, le concert de The Jam au pavillon Baltard en Février 1981 qui se termina en baston, les skins étant venus pour en découdre avec les mods. Il n'était pas rare d'assister à quelques échauffourées dans certains concerts à cette époque !

Conflits et heurts ? Il n'y en a pas eu tant que ça, tout de même !

Et cela appartient au passé, depuis que MOTORHEAD, METALLICA et le Thrash ont réhabilité les groupes Punk...

Sur le plan "idéologique", certains punks ont certes critiqué le côté trop technique et frime de certains groupes de Hard, tout comme certains hardos ont moqué le côté très primaire et anti-technique des punks... Ce n'est pas tout à fait le même esprit, mais les deux camps font partie des musiques énergiques où la guitare électrique est mise en avant...

Concrètement, ces dernières années, punks et métalleux se retrouvent régulièrement dans des festivals (au Hellfest notamment) et a priori tout se passe bien !

Les rivalités... Vivre et laisser vivre. Cela veut dire beaucoup de tolérance et un brin de compréhension pour son prochain.

C'est difficile Il semblerait que l'homo sapiens-sapiens aime se cogner pour un rien. Avec l'homo habilis la pierre taillée puis beaucoup plus tard le néolithique avec la sédentirisation et l'agriculture. L'homo qui s'est sapé en sapiens découvre les joies de la propriété et du mauvais voisinage...
"La musique du voisin me tape sur les nerfs."
l'autre de dire
"Si cette musique de merde continue je vais faire un malheur"

Bon je plaisante... pas si sûr Mossolov musicien a fait 1 an de goulag car Staline n'appréciait pas sa musique. Heureusement qu'il avait des potes bien placés car l'homme à la moustache lui avait collé 8 ans.

Vous voyez la zizique n'adoucit pas les moeurs, les morts peut-être.

C'est pas faux tout ça, mais le mélomane qui se rend chez un disquaire dans les années 90 par exemple et qui a l'habitude de voir ce type de pochette apposée sur des disques de Heavy Metal pourra légitimement penser tenir en ses mains un disque contenant du Heavy Metal s'il ne connait pas le groupe.
Si au moins il y avait un cow boy à la place du guerrier, le doute serait moins fort.
Bref, c'est normal de se poser la question, différents contextes sont possibles au final.

Comme le dit Leo, faut un peu remettre les choses dans le contexte. On est en 1978, le Epic Heavy Metal n'existe pas encore, il n'y avait pas toujours de liens très clair entre la musique et la pochette d'un album (rappelez-vous par exemple la pochette du Dirty Deeds d'AC/DC et autres délires d'hipgnosis). Ecoutez donc aussi l'album de DUST "Hard Attack", 1972, qui est le premier groupe à utiliser une illustration de Frazetta, le lien entre la musique et la pochette n'est pas flagrant de prime abord. Et puis Frazetta a illustré pas mal d'histoires de Conan, dont l'auteur était un sudiste pur jus, ancré dans une culture populaire qui devait sans doute beaucoup plaire à MOLLY HATCHET. Bref, ils ont sans doute trouvé que ces illustrations étaient cools et accrocheraient l'oeil (donc plus vendeur), et en plus ça dégage un côté "viril" qui colle très bien avec ce que peux parfois véhiculer le Rock Sudiste, dont MOLLY HATCHET incarne la frange la plus dur avec BLACKFOOT.

Lorsque ce premier album de Molly Hatchet est paru en 1978, le terme de heavy metal n'était pas courant à l'époque. Plus communément on parlait de hard rock ou tout au plus de heavy rock mais pas de metal, qui est un terme principalement apparu en 1979 avec l'émergence de la New Wave Of British Heavy Metal au Royaume Uni. De toute façon, je ne vois pas bien ce que les peintures de Frank Frazetta peuvent avoir en commun avec le heavy metal ! Pour moi, elles peuvent très bien coller avec l'univers du southern rock et le hard rock tout de même bien burné de Molly Hatchet !

Effectivement,il semble que ce soit plus la beauté de la pochette que sa signification qui soit à l'oeuvre ici. Je ne vois pas d'autres explications.

Peut-être qu'ils aiment tout simplement les peintures de cet artiste et choisissent ses oeuvres pour illustrer leurs pochettes pour cette raison, bien qu'elles prêtent à confusion concernant le style pratiqué, en effet.
Ce n'est pas du tout raccord avec le contenu, beaucoup de mélomanes ont déjà mentionné ce fait.
Je trouve le logo déjà plus passe partout, voire pas forcément connoté Hard ou Metal.
C'est juste un avis perso.

On demandera au vieux Stones de nous fournir un mode d'emploi pour pénétrer dans leurs albums du troisième âge.

LE MERLE d'ici là souffrira peut-être d'Alzheimer.

Parce que ce n'est qu'une moitié de pochette ! Si on déplie le vinyle, on a l'image complète et tout le groupe est bien là : https://textes-blog-rock-n-roll.fr/wp-content/uploads/2021/04/rolling-stones-black-and-blue-tw.jpeg

Les cinq membres du groupe y figurent, seulement il faut déplier la double pochette pour y voir Ronnie Wood et Charlie Watts au verso !

Allons nous interroger des linguistes férus de musique ou passerons nous par des critiques musicaux faisant la pluie
et le beau temps au niveau de la langue ? Question presque
philosophique. Restons sages et décontractons nous en ce
début d'été où l'homo sapien-sapien, primate supérieur nous
démontre une fois de plus qu'il est un incorrigible guerrier.

Nous connaissons tous l'histoire... de la poule et de l'oeuf.
Il en va de même, à mon très humble avis, au niveau des appellations musicales qui tournent autour du maître mot...

ROCK.

C'est comme l'oeuf ou la poule, ils font partie d'un même concept : ni l'un ni l'autre n'est venu en premier. L'idée était de faire différent. Comme c'est l'habitude de dire de nos jours "briser les codes". Preuve en est, les 2 courants sont nés presque ne même temps et n'ont pas grand chose en commun tant musicalement que dans les thèmes.

Le psychédélique a créé deux courant, le garage rock qui ensuite a donné le punk rock, et le rock progressif. Etonnant comme un style peut donner vie à 2 courant diamétralement opposés.

Le rock progressif n'a rien avoir avec le psychédélique. selon les groupes, il y a certains points en commun mais je ne vois pas ce qu'il y aurait de psychédélique (du point de vue du concept, de l'idéologie, etc) dans Yes ou Genesis etc. De toute façon, tout est flou. On a classé le krautrock comme courant faisant partie du rock progressif, mais le krautrock peut aussi bien être du simpe rock (Birth Control etc) comme du psychedelisme poussé à l'extreme (Amon Duul, Can etc). Le rock progresif est un gros sac fourre-tout auquel on a mis un tas de sous-genre ou de genres n'ayant rien avoir avec ça. En définitive, classer les style, ça donne du n'importe quoi basé sur rien de concret.

Quand j'écoute les albums des Moody Blues, surtout ceux qui succèdent à celui-ci, je me dis que ce sont eux les inventeurs du progressif, tout y était déjà.

Pour info, Robert Fripp (fondateur de KING CRIMSON groupe auteur du premier album "authentifié" Prog en 1969) a expliqué que la chanson des BEATLES "A Day In The Life" (1967, Sgt Peppers, album détonateur du summer of love) lui avait ouvert la voie sur ce qu'il voulait faire en musique, donc oui le prog rock est en connexion avec la pop psyché.

citation exacte :
''Quand j’ai entendu 'A Day In The Life' des Beatles pour la première fois, ça m’a terrifié. J’étais sur le point d’entrer à l’université, mais la musique a modifié mon chemin, ma vie a pris une direction différente et je suis devenu musicien professionnel''

De mon point de vue, le courant psychédélique en Angleterre a débouché sur le rock progressif. le mouvement psychédélique au Royaume Uni est donc en quelque sorte un précurseur de la musique progressive de la fin des années 60/début des années 70. les Moody Blues et Procol Harum en sont une bonne illustration et sont en quelque sorte une transition parfaite entre ces deux courants. La chose me paraît valable également pour l'Italie mais moins aux Etats-Unis ni en Allemagne.
C'est peut-être une vue de l'esprit mais à mes oreilles, aux states et en Allemagne, le rock psychédélique (ou acid-rock) était bien plus free et versait pas mal dans l'improvisation.
Aux USA, le courant psychédélique sera suivi d'une musique plus dure et violente avec des groupes comme Steppenwolf, les Stooges, le MC5 (quelque part entre du garage-rock, du proto-punk et du hard-rock) alors qu'en Allemagne, ce sera le krautrock (dans lequel on retrouvera encore pas mal de caractéristiques du courant psyché) puis la musique électronique.
Personnellement c'est comme ça que je vois l'évolution du rock ou de la pop psychédélique mais chacun a son ressenti sur la question.

Bonjour,

A mon avis, le Rock Progressif descend du Psychédélique.
Ces deux courants sont cousins, mais pas frères jumeaux.
Il y a souvent confusion entre les deux.

Voir aussi la pochette du single de Killing Joke " Empire Song" de 1982

Après avoir effectué une petite recherche via Google, j'ai l'impression que le bouffon est souvent représenté avec ces couleurs, peu importe sa provenance.

Pour les âmes tourmentées, je recommande un petit détour par Akira YAMAOKA (Silent Hill 2) ou LORN (plutôt période Remnant/Drown the traitor Within si on cherche de l'ambiant). FOREST SWORD, ça m'a l'air pas mal aussi dans un esprit relativement proche.

Je présume que Jovial va avoir plein de choses à conseiller dans le domaine !

C'est difficile de vous conseiller un album d'Ambient en particulier. Cela dépend en grande partie de votre goût personnel pour ce genre de musique 'difficile d'accès'.
Si vous désirez explorer un genre auquel vous êtes sensible, alors les premiers travaux ambient de Brian Eno valent le détour, dont "Music For Airport" (1978) ou "Ambient 4 : On Land" (1982). Mais ce n'est pas de l'ambient 'mainstream'.

L'ambient du frère Eno (Roger) est peut-être plus chaleureux et plus émouvant. Je vous conseille alors la petite merveille qu'est "Between Tides" (1988) fortement imprégnée de minimalisme.

Je ne saurais trop également vous inviter à vous lover dans l'ambient 'magique' du duo Harold Budd / Robin Guthrie, en particulier le sublime diptyque "Before the Day Breaks/After the Night Falls" (2007).

L'ambient n'est jamais vocal, la seule exception au tableau est le merveilleux "Victorialand" (1986) de Cocteau Twins, dream pop pour les uns, ambient aussi à mes oreilles.
Vous pouvez aussi tenter "The Moon and the Melodies" (1986) que le groupe Cocteau Twins a produit avec Harold Budd.

On ne peut pas non plus passer sous silence le plus grand artiste ambient qu'est Steve Roach : Essayez "Midnight Moon" (2002) ou son superbe diptyque "Mystic Chords & Sacred Spaces" (2003).

hé ho ! On est en démocratie encore ou pas ?
J'ai mis "aucune". C'est mon avis, il a le droit d'être validé.
Je vais porter plainte et demander 420400202 euros de dommage moral. J'appelle mon avocat en dessert.

Sans me tracasser pour l'ordre d'apparition:

Ain't My Bitch
The House Jack Built
Until It Sleeps
King Nothing
Hero Of The Day
Bleeding Me
Cure
Wasting My Hate
Mama Said
The Outlaw Torn

Fuel
The Unforgiven II
Low Man's Lyric

Marrant cette question, 7 jours après la sortie d'une vidéo de la chaine "Dealer 2 metal" sur le même sujet ;)

Pour ma part, en essayant de me contenir à 8 titres sur la même structure que RTL/MOP, à savoir

- Un titre speed avec un peu de guitare sèche en intro qui met tout le monde d'accord d'emblée
- Un tube bien heavy à la black sabbath
- Un titre à ambiance
- Une pseudo-ballade qui tue
- Un titre qui tabasse pour relancer l'album à mi-parcours
- Une face B dans la continuité
- Un titre plus complexe et plus long (ya pas d'instru sur Load/Reload donc...)
- Enfin une sortie d'album impeccable

On aurait pu imaginer un album comme ça :

Upload:
1. Wasting my Hate
2. The Memory Remains
3. King Nothing
4. Hero of the day
5. Ain't My Bitch
6. Prince Charming
7. Fixxxer
8. Fuel

Avec un des "Piss Christ" d'Andres Serrano en pochette histoire de la jouer un peu plus provoc' :)

Ce qu'il y a de certain, c'est qu'il ne fallait pas plus de 10/11 titres à ces albums. 13 ou 14, c'est beaucoup trop long! J'aime plein d'autres titres de ces 2 albums, mais pour tous ceux qui ne les aiment pas pour ce qu'ils sont, je leur recommenderais donc cette compilation-là.

non

Avec Wikipédia ce ne sont pas les CCCP qui manquent.

IL y a un groupe de synth-pop allemand "CCCP" de Francfort-sur-le-Main qui ont sorti les singles American-Soviets I et American-Soviets II en 1986. Pas d'orientation politique gauche ou droite. Histoire de ne pas faire des jaloux...

Il y a aussi le groupe italien "CCCP Fedeli alla linea" que peut s'abréger en "CCCP", groupe de punk rock italien, par l'un des compères qui ont créé ce groupe à Berlin était d'extrême-gauche.
Après la disparition de l'Union Soviétique le groupe change de nom et devient "CSI". (Consorzio Suonatori Indipendenti)

Merci Wikipédia

C'est le sigle URSS, en russe... et en cyrillique (à lire SSSR donc).

Comme le dit Jeff c'est bel et bien Otis Rush qui a popularisé le morceau.
On peut aussi conseiller la version Live de Nine Below Zero.

Il s'agit à la base d'une composition de Willie DIXON d'abord popularisée par Otis RUSH et effectivement aussi reprise par LED ZEPPELIN, entre autres, sur son premier album.