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AOR  |  VHS/DVD/BLURAY

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- Style : Journey
- Membre : Vertigo, Steely Dan, Hiromi, David Gilmour , Judas Priest, Frederiksen-denander, Steve Lukather , 801
- Style + Membre : Yoso
 

 Hydrasolation - Le Siteweb Des Fans De Toto (2086)

TOTO - Live At Montreux 1991 (2016)
Par BAKER le 4 Octobre 2017          Consultée 3697 fois

Lorsque TOTO foule la scène du festival de jazz de Montreux en ce beau jour de juillet 1991, c’est un groupe nouveau qui va à la rencontre de son public. Après moult péripéties, ayant débouché sur un fiasco final spectaculaire (vous en connaissez beaucoup, des groupes de rock dont le nouveau chanteur a été choisi par la maison de disques sans que le groupe ait eu voix au chapitre ?), le groupe Californien a tout envoyé bouler, s’est remis sur ses bases, et est devenu un quartet. Un quartet rock, pour ne pas dire hard rock, avec un chanteur quasi-unique (Steve Lukather, dont le chant sur ce disque est impressionnant), un seul claviériste, et une approche beaucoup plus live de la musique. Un groupe requinqué, ragaillardi, chaud comme la braise, et qui à l’invitation de leur grand ami Quincy Jones vient présenter à la station Suisse une avant-première de leur futur album, prévu pour l’année d’après.

Ils ne savent pas encore quel tragique destin ce line-up connaîtra.

Et au-delà d’un live intéressant, c’est la dimension humaine qui vous prend à la gorge pendant ce concert. On débute par “On the Run”, inédit à l’époque (et toujours aujourd’hui d’ailleurs), méchant hymne rock groovy à la guitare quelque peu SATRIANIesque et pleine de peps. Le groupe est heureux, soudé, le son est impressionnant (ils ne sont que 4 mais quelle patate !), la chanson est joyeuse et entraînante, et pourtant on en a la gorge nouée. On ne verra plus jamais Jeff martyriser ses fûts, le pauvre Jeff qui est très mal filmé et qu’on ne voit presque pas du concert… mais qu’on entend driver la salle avec la précision d’un métronome. On ne verra plus le beau Mike, toujours classe, arcbouté sur sa basse comme si chaque note lui arrachait la peau. Ce groupe éphémère n’aura duré que quelques concerts de chauffe et un album, et revoir toute cette énergie positive, cette camaraderie en 2017, ça fait mal.

Passé ce moment d’émotion, on se laisse vite porter par la bonne humeur et le savoir-faire de musiciens au sommet de leur niveau. Extrêmement courte, la setlist est pourtant maligne, sorte de micro-best-of finalement bien agencé, avec deux reprises rigolardes (“Red House” est une cour de récré), un “I’ll Be Over You” meilleur que sur album à tous les niveaux (de quoi vous réconcilier avec cette bleuette), un “Kingdom of Desire” incroyablement proche de sa version studio, et tout du long un Lukather déchaîné, martyrisant sa guitare avec la férocité des plus extravagants guitar heros, tandis que derrière les frangins Porcaro, eux, distillent un groove délicieux, classe et jamais tire-couverture.

C’est donc la joie de jouer et la solidité de titane de leur son (les synthés Yamaha sur “Jake to the Bone” !) qui font la force de ce concert, et la reprise finale est là pour s’assurer que, malgré la durée spartiate, l’achat de ce blu-ray soit indispensable. Invitant tous les musiciens de Jones sur scène, envahie par la crème des zicos (on repère Greg Phillinganes et Timothy B Schmit entre autres), tandis que Luke lui va jouer au milieu du public, la reprise de Sly & The Family Stone est un grand moment de joie, de communion, de bordel organisé également, mais quel bordel de luxe, la formule VIP ! Et c’est là que la gorge se resserre, car c’est probablement la dernière fois qu’on a filmé Jeff terminant une chanson, avec sa bonhomie habituelle (il fume une clope pendant “Rosanna” ! C’est là qu’on voit que c’est un vieux concert…). Le mélange de tristesse et d’exaltation fait de ce petit concert un moment unique, et malgré son prix, un achat indispensable pour les fans.

Comme d’habitude, on sera épatés par le soin apporté au produit par l’éditeur Eagle Vision. Bien qu’elle soit une vidéo de 1991, l’image bénéficie vraiment de l’apport de la HD, affichant des couleurs parfois étonnantes pour le support, et quelques détails bienvenus (la barbe de trois jours de Paich). Il reste des défauts comme des rémanences aveuglantes mais le résultat est plus agréable qu’attendu. Et si Jeff est trop absent (et très mal cadré), le reste du groupe est bien filmé. On se posera juste une question qui fâche : mais qui joue la seconde partie du solo de synthé sur “Rosanna” ? Quant au son, si le 5.1 n’apporte absolument rien, à peine une petite ouverture sur les arrières, la stéréo est propre, joyeuse, agressive et chaude, rendant parfaitement justice aux quatre musiciens. Un petit produit donc, mais un coeur gros comme ça : TOTO, quoi.

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Fiche technique :

- Edition blu-ray, BD-25
- PCM Stereo, DTS-HD Master 5.1
- Durée totale : 1h09
- Bonus : Livret 6 pages

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   BAKER

 
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- Steve Lukather (guitares, chant, choeurs)
- David Paich (claviers, chant, choeurs)
- Mike Porcaro (basse)
- Jeff Porcaro (batterie)
- Chris Trujillo (percussions)
- Jenny Douglas Mcrae (choeurs)
- Jacci Mcghee (choeurs)
- Fred White (choeurs)
- Greg Phillinganes (claviers additionnels, non crédité)


1. On The Run
2. Kingdom Of Desire
3. I’ll Be Over You
4. Africa
5. Jake To The Bone
6. Red House
7. Rosanna
8. I Want To Take You Higher



             



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