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TOTO - Isolation (1984)
Par BUDDY le 13 Novembre 2005          Consultée 14732 fois

Un album au prime abord qui peut paraître froid vu l’étrangeté de la pochette du disque : mi-blanche, mi-noire, une paire de lèvres rouges ouvertes et un fil d’or, ainsi que le titre de l’album écrit en phonétique composent cette jaquette.

D’entrée de jeu David Paich et Fergie Frederiksen nous entraînent en Espagne à la rencontre de "Carmen" et se livrent à un duel sans merci pour savoir qui aura le dernier mot dans la conduction de la belle. Une intro guitare basse batterie qui accroche à fond l’auditeur. Une entame avec les vocalises graves et profondes de David Paich et les répliques aiguës de Fergie Frederiksen, font de ce premier couplet une agréable surprise pour celui qui l’écoute. Le couplet est simplement basé sur deux accords principaux, mais il tient la route assez facilement grâce aux mélodies surléchées des Américains.
Le pont musical lui est légèrement "hispanisé" et c’est bien dans l’esprit du titre, finalement suivi d’un break de Jeff Porcaro à la fin du solo clavier, qui laisse place au dernier couplet.
Puis vient un passage basse-batterie qui ne laisse planer aucun doute sur le talent et le groove naturel des frères Porcaro, qui jouent depuis tellement longtemps ensemble, que c’est une osmose totale entre les 2 hommes. La clôture du titre se joue sur un cassement de tempo assez bizarre mais exécuté à merveille par ces pros de "studio".

"Lion" rugit et Fergie déploie toute sa ferveur vocale et est déjà très haut dans les cîmes de ses vocalises. "Lion" est un titre qui balance bien et est bien flanqué d’une rythmique assurée par Steve Lukather à la guitare. La basse joue un rôle important. Les cuivres bien que très présents ne sont pas assez mis en avant à mon goût. Le solo de Steve Lukather est assez débridé, mais tout de même cohérent dans l’ensemble. Ce titre est sans surprise mais bien interprété. Le seul défaut, est peut-être le manque de modulation de Fergie Frederiksen qui reste toujours dans les aiguës.
"Stranger in Town" est un titre qui ne m’indispose pas, mais je le trouve assez "mécanique" et "robotisé". Le jeu de Jeff Porcaro sur ce titre, ressemblerait à une programmation de boîtes à rythmes, et pourtant c’est lui qui joue. C’est certainement l’époque qui a voulu ça et la mode y est pour grand chose. Ce titre n’est pas un de mes préférés et je ne vais pas m’éterniser dessus.
"Angel Don't Cry" à l’intro longue, est du rock net et précis, linéaire et Fergie Frederiksen a l'air de se prendre pour Klaus Meine sur ce titre. J ’avoue franchement que ce n’est pas un de mes titres préférés du groupe, et le passage qui me dérange le plus et quand les voix reprennent en cœur : "I Can’t lie ! I Can’t lie ! I Can’t lie ! I Can’t lie !.. Angel Don't Cry !" je trouve ce passage surfait, mais ce n’est que ma façon de penser.
Musicalement les guitares sont bien en avant et tout suit, mais Fergie Frederiksen est vraiment trop haut dans sa façon de chanter…ça en devient insupportable…

Steve Lukather vient "calmer" tout ce petit monde avec "How Does It Feel" au jeu de basse assez linéaire mais aux claviers envoûtants. Steve Lukather qui est apparemment assez content d’interpréter des ballades et ça lui va plutôt bien, charme l’auditeur avec sa voix chaleureuse. Une ballade assez sympathique mais ce n’est pas ma favorite chez TOTO. Les sections orchestrales sont très bien ficelées (N.O.T.P.) ainsi que les sections violons qui sont conduites de part et d’autres par le papa de David, Marty Paich et cela se ressent. Cela paraît un peu pompeux dans la globalité du titre… mais bon.
"Endless" débute avec une intro à la "Mike Oldfield", puis un départ sur un break de Jeff Porcaro, et le titre démarre. Dès les premières notes et les accords, on sent que TOTO se donne les moyens avec ce morceau très "années 80" de posséder le tube potentiel, et celui-ci est bien ficelé. Les accords se suivent et se coulent dans une logique qui va amener un refrain aux accords implacables de rigueur et de justesse. Une mélodie qui vous tient la tête et ne vous la lâche pas de sitôt. Une guitare saturée juste comme il faut, des claviers bien en place, un refrain court mais bougrement efficace. Les "Hoouuu.. Hooouuuuu…" sont encore très présents dans certains passages du titre.
Un pont musical qui reprend l’intro et un break fracassant de Jeff Porcaro et l’on repart sur le refrain passé en dièse, alors que le morceau se termine en shunt.
"Isolation", le titre éponyme de l’album débarque avec une intro au piano, très subtile et ne comportant que 5 accords, puis s’enflamme avec la rythmique dévastatrice de Mike Porcaro et de Steve Lukather, et Fergie est bizarrement coincé dans des tonalités "normales" et ce n’est pas pour nous déplaire.
Le refrain est lui aussi très accrocheur et "Isolation" sans être le titre de la décennie, n’en est pas moins un tube potentiel pour le groupe.
Le pont musical lui aussi est très bien amené et est assez "planant". Puis vient le solo de Lukather, qui est assez court et bourré d’effets de guitare inutiles, ce qui le rend assez inaudible pour le non initié.
Vient ensuite un de mes titre préférés, je veux parler bien sûr de "Mr Friendly." Tout dans ce titre me réjouit, l’intro qui fait référence aux anciens titres de TOTO, le couplet à la basse précise sur chaque coup de grosse caisse. La guitare aiguisée de Steve Lukather. Les "Whooowhhhoo" du refrain sont aussi très bien placés. Le seul petit défaut que je lui trouverais, c’est que la voix de Fergie est trop "flangerisée", sinon à part ça, rien à redire.
Le pont musical, quant à lui, avec la voix "téléphonée" de David Paich, est une pure merveille et jouée à la perfection. 54 secondes de bonheur total et musical, et le morceau repart sur le refrain pour se terminer en boucle sur celui-ci. Un des titres qui sort du lot sur cet album.
"Change of Heart" est le second morceau qui me gène et me dérange sur cet album. Je le trouve ennuyeux du début a la fin, mais je crois que le pire de tout est le refrain. D’ailleurs je ne l’écoute pratiquement jamais. Il y a également un passage aussi aux alentours des 3 mn 10 qui vient renforcer ce que je dis et qui est assez pompeux et cela dure une trentaine de secondes. Cela suffit pour achever ce titre qui est trop "orchestré" et trop "faussement métallisé" et certainement vraiment trop "Fergiesé"…
"Holyanna" est une référence directe aux "Fab Four" et cela s’entend dès les premières notes, ainsi qu’à la voix de David, sans parler du jeu de Jeff Porcaro. Les guitares de Steve Lukather, ainsi que les chœurs sont un hommage perpétuel à la bande de Lennon et Mc Cartney. Un titre assez joyeux et bien enlevé dans l’ensemble, et qui dénote un peu par rapport au reste de l’album.

Pour finir et donner ma conclusion, c’est un album mitigé, avec du bon, du moyen, du médiocre, mais pas de l’exceptionnel.

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   BUDDY

 
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- Steve Porcaro. (claviers)
- Jeffrey Porcaro. (batterie)
- David Paich. (claviers.chant)
- Steve Lukather. (guitares.chant)
- Fergie Frederiksen. (chant)
- Michael Porcaro. (basse)


1. Carmen
2. Lion
3. Stranger In Town
4. Angel Don't Cry
5. How Does It Feel
6. Endless
7. Isolation
8. Mr. Friendly
9. Change Of Heart
10. Holyanna



             



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