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1979 Hydra
1981 Turn Back
1982 IV
1984 Isolation
1986 Fahrenheit
1988 The Seventh One
1992 Kingdom Of Desire
1995 Tambu
1999 Mindfields
2006 1 Falling In Between
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2014 35th Anniversary : Live In Pol...

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  Dune
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- Style : Journey
- Membre : Vertigo, Steely Dan, Hiromi, David Gilmour , Judas Priest, Frederiksen-denander, Steve Lukather , 801
- Style + Membre : Yoso
 

 Hydrasolation - Le Siteweb Des Fans De Toto (2216)

TOTO - 35th Anniversary : Live In Poland (2014)
Par LONG JOHN SILVER le 27 Juin 2019          Consultée 2131 fois

Autant prévenir les âmes sensibles, car je vais probablement être amené à dire du bien de TOTO en poursuivant l’écriture de ce texte. Oui de TOTO. Un groupe que j’adore détester. Bien plus que je ne déteste l’adorer. Par ailleurs, je me sens tout à fait inapte à réécouter les opus studio du groupe, la faute à des prod toutes plus horripilantes les unes que les autres, cela en dépit de la qualité de tout un tas de chansons fort bien écrites. TOTO a tellement bien réussi son coup dès la fin des 70’s que le groupe a influencé, pour le pire et pas vraiment le meilleur, une flopée d’artistes mainstream dont l’inévitable Michael JACKSON. Les Lukather/Paich et autres Porcaro Bros jouent sur une palanquée d’albums, ce sont des top zicos me direz-vous, alors forcément ils ont essaimé leur son dont la propreté se mue proprement (donc) en « propritude ». Ce qui finit par devenir un tantinet lassant. Voilà qu’en 2013 prend l’idée au groupe de célébrer 35 années de pas nécessairement bons mais loyaux services. Oui je sais, c’est une idée follement originale. Cependant, la prestation incriminée pour l'occasion a été captée loin des terres de l’oncle Sam, à Lodz. La formation qui se présente devant le public polonais prête peu à discussions, puisqu’outre Steve Lukather et Simon Phillips, on confirme les comeback de Steve Porcaro et – plus encore - de David Paich et, afin de palier l’absence de Bobby Kimball, désormais dans l’incapacité de tenir le micro, le retour de Joseph Williams au chant. De même, c’est Nathan East qui tient la basse depuis 2010 – en lieu et place de Mike Porcaro, aussi absent pour raisons de santé -, encore un méga requin qui a joué avec tout le monde. Alors ?

Le début du concert est ahurissant. Le medley « On The Run/Child Anthem/Goodbye Eleonore », aussi énergique que souple, porte le Hard FM sur les cimes. Joseph Williams affiche une classe insoupçonnée, le béret lui va magnifiquement par ailleurs. Il s’impose d’emblée comme LA révélation du bousin. Bon, depuis ce retour en forme, il s’est considérablement empâté, de même que sa voix, mais là nous sommes – bien - en 2013. Ajoutons à cela des chœurs amples et millimétrés, la doublette Amy Keys/Mabvuto Carpenter assure comme si elle était chez QUEEN. Et que ça fait du bien d’avoir Simon Phillips à la batterie ! Nathan East vient s’intercaler à la basse, lui aussi assure grave. Ce début de show envoie du lourd autant que de l’impeccable. Bien qu’ensuite on se dise dès « Going Home » que ces gus doivent beaucoup aux DOOBIE BROTHERS ou encore à POCO, ou encore à SUPERTRAMP dès que démarre « St George And The Dragon ». Le concert, lui, reste impressionnant. Certes, Lukather se montre bien prolixe sur le solo de « Hydra  », les mises en place acrobatiques du groupe se retiennent bien mieux que l’avalanche de notes qu’il s’octroie aussitôt qu’on lui laisse place nette. Et si l’impression globale reste de haute tenue, voici venu l’instant de rayer les trois quarts des – bonnes - lignes écrites précédemment. Lukather, qui visiblement adore chanter des slows, vient au micro pour lancer « I’ll Be Over You », une piètre guimauve, en plus de livrer une prestation vocale poussive. S’ensuit « It’s A Feeling », qui vient rappeler qu’il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir de nuisance des ballades à usage des ménagères de 7 à 77 ans. Surtout quand elles se suivent.

Heureusement, par la suite, le groupe limite ces instants calmes à rallonge mais le mieux serait de dire à Luke qu’on préfère quand il chante « How Many Times » plutôt que « Wing Of time », « I Won’t Hold You Back » ou « Better World », trop de slow tue le slow, sinon le show. Par ailleurs, ledit Luke a souvent du mal à se contenir sur ses leads, a tendance à donner dans le too much, quand les interventions de Paich et Porcaro aux claviers sont aussi spectaculaires que cadrées. Les meilleurs moments sont aussi les plus rock, avec quelques cuillerées plus ou moins épaisses de prog, de « Falling In Between », « White Sister » à l’impérial « Home Of The Brave ». Et entre temps, le groupe a suffisamment de tubes pour tenir n’importe quelle audience en haleine jusqu’au bout. Dommage que Isolation ne soit pas du tout représenté et Turn back quasiment pas, possiblement les deux meilleurs albums du groupe.

Soulignons que TOTO avait choisi de se reformer et de tourner en 2010 afin de financer les soins de Mike Porcaro, gravement malade (et décédé depuis), faisant preuve d’un état d’esprit remarquable de ce point de vue, bien plus remarquable que le déplorable système de santé étasunien. Aucune trace de pathos ne vient ici entacher une prestation enjouée d’un bout à l’autre du concert. Les musiciens sont là pour apporter de la joie à un public qui ne demande que ça et qui s’en retournera comblé dans ses pénates à l’issue du show. In fine : un bon, fort bon même, – 35e – anniversaire TOTO et surtout : chapeau (de Paich) bas.

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   LONG JOHN SILVER

 
  N/A



- Joseph Williams (chant)
- Steve Lukather (guitare, chant, choeurs)
- David Paich (claviers, chant, choeurs)
- Steve Porcaro (claviers)
- Simon Phillips (batterie)
- Nathan East (basse, choeurs)
- Amy Keys (choeurs)
- Mabvuto Carpenter (choeurs)


- - Cd 1
1. Intro 13
2. On The Run/child's Anthem/goodbye Eleanore
3. Goin' Home
4. Hydra
5. St George And The Dragon
6. I'll Be Over You
7. It's A Feeling
8. Rosanna
9. Wings Of Time
10. Falling In Between
11. I Won't Hold You Back
12. Pamela

- - Cd 2
1. 99
2. The Muse
3. White Sister
4. Better World
5. Africa
6. How Many Times
7. Stop Loving You
8. Hold The Line
9. Home Of The Brave



             



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