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- Style : Journey
- Membre : Vertigo, Steely Dan, Hiromi, David Gilmour , Judas Priest, Frederiksen-denander, Steve Lukather , 801
- Style + Membre : Yoso
 

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TOTO - Tambu (1995)
Par BUDDY le 18 Décembre 2006          Consultée 14921 fois

1995, l’année de sortie de «TAMBU », l’album de TOTO le plus controversé et le plus critiqué du combo, et pourtant, l’album qui amorce une période de transition importante pour le quatuor américain, tant au niveau du son général que des ambitions musicales.

«Gift Of Faith», avec son intro générée par Steve Lukather et Simon Phillips dans une entente parfaite - guitare-batterie - donne déjà un léger aperçu de la verve qui anime les musiciens, avec cette nouvelle direction musicale prise désormais par le groupe californien. On a souvent reproché à Simon Phillips son manque de «groove », je pense au contraire que sur ce titre, et en toute objectivité, il fait preuve d’une rare maîtrise de son instrument et d'un talent artistique inné, comme il le démontrera sur tout l’album également.
«Gift Of Faith» est un titre bien balancé au groove impressionnant, et les chœurs qui le composent sont très à propos dans la variante. Steve Lukather est assez surprenant dans ses vocalises avec sa voix éraillée qui commençait déjà à l’être sur Kingdom Of Desire. La basse dans ce titre est très simple et épurée, omniprésente et déterminante pour le groove de Toto, comme toujours avec Mike Porcaro. L’entente musicale et rythmique est d’ailleurs parfaite entre Mike Porcaro et Simon Phillips tout au long de l’album. Le final de ce titre est d’une pure beauté avec les chœurs haut perchés de Jenny Douglas-McRae ainsi que le riff Lukatherien, les deux apportant une profondeur qui permet d'éviter toute monotonie. Simon n’est pas en reste et se déchaîne sur ses drums. Quant à l’orgue Hammond de David, très présent lui aussi, il apporte beaucoup de chaleur.

«I Will Remember», second titre de l’opus orange et marron aux couleurs «Far-West », démarre sur un loop aux drums très envoûtant et très dansant. Puis sont incorporés les accords graves de la mélodie de David Paich, une mélodie emprunte de mélancolie. Claviers, basse, batterie et Piano composent le couplet.
Steve Lukather, fait une nouvelle fois preuve de son talent de vocaliste, ainsi que les progrès qu’il a accompli après des années de travail. Sa voix est davantage haut perchée sur le refrain et celui-ci est typiquement dans la veine de TOTO. Mélodie aisément mémorisable et plaisante, l’auditeur ne s’y trompe pas. Un tube potentiel pour le combo américain.

«Slipped Away» déboule avec une intro ou Lukather et David se renvoient mutuellement leur parties musicales pour entamer un couplet assez lancinant et où la tournure est moins évidente que sur les précédents. Cela ne remet en rien la qualité musicale de ce titre, mais quand arrive la variante, on est rapidement hypnotisé par celle-ci : riff accrocheur, voix bien placée, basse imparable et accords parfaits qui accouchent le refrain dans un concept progressif comme sait si bien le faire le quatuor. Et c’est aussi pour mieux repartir sur le couplet qui, selon moi est en dessous de ce que l’on vient d’entendre. Mais bon me direz-vous, on ne peut pas toujours être au plus haut….
Le pont quant à lui, avec les interventions de Simon Phillips, et le riff de Steve Lukather qui amène le solo progressivement, est parfaitement conduit par le groupe et Lukather reprend le refrain pour terminer sur un arrêt brusque qui surprend l’auditeur.

Une ballade intitulée «If You Belong To Me» et son intro guitare-piano, rien de tel pour soulager l'auditeur lambda. Un couplet bien emmené, une tournerie plutôt calme avec un Steve Lukather qui assure bien au chant. Une variante avec des chœurs assez bien placés. Le refrain est également assez accrocheur et pas mal construit.
Le solo, quant à lui, est assez «Floydesque », joué au bottleneck et le titre se termine par un shunt.
Vient ensuite le titre que j’aime le moins sur cet album. «Baby He’s Your Man ». Selon moi ce titre fait un peu trop «cliché», genre musique de fond dans les bars et pubs américains où les filles se déhanchent en topless en s’accrochant à une barre d’acier. (non, non, ce n’est pas du vécu !). Ce titre ne m’inspire pas grand chose, si ce n’est Jenny Douglas Mc Rae qui fait preuve d’une maîtrise totale de ses cordes vocales.
«The Other End of Time». Seconde ballade de l’album, et certainement l’un des plus jolis titres que Steve Lukather ait écrit, avec la complicité de Randy Goodrum. Une intro à la TR 909 et quelques percus bien placées, un piano très en avant, une mélodie accrocheuse et un Luke en grande forme au chant.
Un refrain bien amené dans le style TOTO, très aguicheur et un titre pour tomber les filles en discothèque à la série des slows, mais cette tradition se perd de nos jours…Une ballade parfaitement ciselée qui ne laisse pas de place à l’improvisation.
Les «Oooooh», «Oooooooh» de David Paich sont également très bien placés. Le solo est très court mais rudement efficace. Un des meilleurs titres de cet opus.

Une intro sur un excellent break de Simon Phillips, c’est «The Turning Point». Ce titre serait à la base parti d’une ligne de basse de Mike Porcaro. Les impacts grosse caisse et basse-guitare donnent l’ossature à ce morceau très rythmé, aux arrêts fréquents. La rythmique sur les couplets est absolument impeccable, et me fait penser par moments à la bande originale du film «Shaft» que j’ai adoré durant ma jeunesse.
Les backing vocals assurés par David Paich sont également à son image ; forts, graves, et puissants. Et il les sort presque comme les grands chanteurs noirs américains.
Un titre de très bonne facture.
«Time Is The Enemy», est un bon titre, mais le couplet est assez épuré avec ses «Oooooh», «Oooooooh» et on a l’impression que le groupe est à court d’inspiration au niveau des textes, en entendant ces chœurs. Il semblerait que ce soit le cas, car sur le livret, les textes ne dépassent pas 6 lignes ! Peu importe, le refrain me fait beaucoup plus d’effet que le couplet, dommage qu'il soit trop court à mon goût. Puis la suite du titre se borne à mettre en valeur les solis de Steve Lukather, et démontre si besoin était toute l’étendue de son talent… à moins que ce ne soit pour meubler ! !

«Drag Him To The Roof» démarre sur les chapeaux de roue avec une rythmique d’enfer et un riff à la guitare très provocateur et affûté comme un couperet. Un accord répété au piano annonce le couplet et la voix grave de David Paich fait des merveilles dans ce titre très progressif et Simon Phillips semble assurément très à son aise dans ce genre de rythmique affolante.
Le refrain est meurtrier ; on accroche tout de suite et on est emporté sur le toit comme ce pauvre diable dont il est question dans le titre. La partie solo piano/guitare qui suit le second couplet est une pure merveille d’exécution et de technique musicale. La dernière partie instrumentale permet de constater, si besoin était, que TOTO en veut vraiment avec ce titre et dégage une énergie telle que l’on regrette que le morceau soit déjà fini…
«Just Can't Get To You » et l’Ovation de Steve Lukather se pose en douceur prés de l’auditeur pour lui susurrer de douces notes pour cette troisième ballade et certainement un des plus beaux titres de cet album. La voix de Luke est très suave et extrêmement envoûtante. Piano et acoustique se marient intelligemment dans ce morceau, le refrain aussi fait très californien dans l’approche, mais ce n’est pas péjoratif. Un excellent titre.

«Dave's Gone Skiing» aurait été composé - d’après les dires de l’intéressé – quand David Paich faisait du ski. Je ne sais pas si l’anecdote est réelle, mais si c’est le cas le groupe a été vraiment inspiré et on retrouve ici un instrumental de très bonne facture, où tout le groupe peut donner libre court à son talent, Il y en a ici pour tout le monde, du couplet très rock-fusion au refrain très heavy, en passant par la variante très planante. Un instrumental proche de la perfection, mais la perfection n’est pas de ce monde.
«The Road Goes On » vient clôturer l’album avec bonheur, avec une intro acoustique et une fois de plus, les «Whoooaaaa» «Whoooaaaa» de David Paich sont d’une sensibilité extreme et s’intègrent parfaitement au titre. Lukather est visiblement à son aise dans ce style très intimiste et cela s’entend.
Le refrain arrive et on est transporté de bonheur musical avec les guitares saturées de Luke, puis on revient gentiment au couplet avec quelques notes de mandoline jouées, bien à propos.
Le second refrain arrive et c’est à nouveau l’extase et on aimerait qu’il dure encore, mais c’est le solo fantastique de Steve Lukather qui lui succède. Un troisième refrain et un final en acoustique font de ce titre un des plus beaux morceaux de l’album et clôture ainsi cette galette.

Au final, un album plus que convaincant, n’en déplaise aux détracteurs de TOTO, à part un titre et quelques petites lourdeurs ici et là, «TAMBU» est et reste pour moi un très bon album «ROCK».

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   BUDDY

 
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- David Paich (claviers)
- Steve Lukather (guitare, chant)
- Simon Phillips (batterie)
- Mike Porcaro (basse)


1. Gift Of Faith
2. I Will Remember
3. Slipped Away
4. If You Belong To Me
5. Baby He's Your Man
6. The Other End Of Time
7. The Turning Point
8. Time Is The Enemy
9. Drag Him To The Roof
10. Just Can't Get To You
11. Dave's Gone Skiing
12. The Road Goes On



             



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