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KING'S X - Xv (2008)
Par ELK le 12 Septembre 2023          Consultée 422 fois

En 2008, trois ans après Ogre Tones qui marquait un indéniable regain de forme de notre trio texan, KING’S X revient avec son quinzième album (en comptant deux Live et le premier essai paru sous le nom de SNEAK PREVIEW) sobrement intitulé XV. La pochette est également assez conventionnelle, mais nous y retrouvons avec plaisir les trois complices qui semblent bien décidés à s’afficher tels qu’ils sont, sans fioriture inutile.
Toujours assistés de Michael Wagener, qui avait donné satisfaction lors de l’opus précédent, nos Texans livrent un album dans sa continuité, en version un peu plus musclée. Et c’est une bonne nouvelle car l’inspiration retrouvée alors est bien invitée cette fois encore, de même que tous les ingrédients qui concourent au talent unique de notre trio : un sens acéré de la mélodie, des refrains hyper accrocheurs, des consonnances soul et gospel, des accents 'Beatlesiens', la beauté des chants alternés et partagés. Du côté des instruments, nous avons également affaire à des orfèvres : la basse de Doug Pinnick ronfle et claque comme à ses plus belles heures, la batterie de Jerry Gaskill allie parfaitement lourdeur et finesse, et la guitare de Ty virevolte et aligne les riffs catchy et les arpèges cristallins plus quelques superbes solos (j’en aurais même aimé un peu plus).
Tout au long des 14 titres proposés ici, on retrouve donc cette patte inimitable, signature unique d’un groupe à nul autre pareil qui confirme un plaisir retrouvé de jouer, de composer et d’être tout simplement soudé, exploit rarement égalé dans l’histoire du rock pour une carrière engagée 29 ans plus tôt (aujourd’hui, nous en sommes à 44 années !). Ce bonheur nous est offert tout au long d’un disque de haute qualité, sans temps faible et joliment varié. Les titres chantés par Doug sont comme de coutume les plus heavy : "Pray" ouvre l’album avec un gros son de basse, une batterie bien lourde et un refrain d’une grande efficacité. On peut en dire autant de "Rocket Ship", du superbe "Alright" aux chœurs magiques, de "Broke" qui monte joliment en puissance et doté d’un chant hyper engagé de Doug, et de "Stuck" un poil moins inspiré mais bien rentre- dedans. "Move" démarre à faible volume et nous réserve une belle montée en puissance, prenant dès lors des accents de classique, alors que "Go Tell Somebody" ressemble à une invitation adressée aux fans à passer le message et partager leur passion pour le groupe. "No Lie" est un pur Blues bien classique, réhaussé par un joli travail de Ty sur les guitares, "Blue" un fort joli mid-tempo gorgée de soul, et enfin "Love And Rocket" peut-être le titre le plus audacieux du lot, original et parfaitement réussi, aux accents légèrement progressifs et aux voix toujours aussi chaleureuses et belles.
Passons aux titres chantés par Ty Tabor : "Repeating Myself" est une superbe ballade dotée d’un magnifique arpège tournant sur lequel se posent la voix si originale du guitariste et les splendides chœurs de ses acolytes. Un petit cran au-dessous, "I Just Want You To Live" et "I don’t Know" font néanmoins le job, apportant à l’ensemble des temps plus calmes, sereins et mélancoliques, et une certaine forme de spiritualité, parfait écho de celle déployée sur les compos chantées par Doug. Il nous reste "Julie", magnifique titre interprété par Jerry dans lequel je crois entendre l’écho des Fab Four et le chant du meilleur Georges Harrison : un des grands moments du disque indéniablement et une belle leçon de composition, d’harmonie, d’interprétation, de musique en fait.
Avec un tel album, nous imaginions volontiers que le groupe était reparti de plus belle et allait continuer à nous régaler de la sorte. Malheureusement, et malgré une entrée au top 200 du Bilboard US, le disque se contente une nouvelle fois d’un succès d’estime. KING’S X tournera néanmoins un peu partout, notamment en Europe et y réalisera son Love Live In London. Mais des coups durs divers (notamment les problèmes cardiaques de Jerry) viendront couper court à cet élan, et ce n’est que quatorze ans plus tard que ce fort réussi XV trouvera un successeur ; autant dire une éternité.

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- Doug Pinnick (chant, basse)
- Ty Tabor (guitare, chant)
- Jerry Gaskill (batterie, chant)


1. Pray
2. Blue
3. Repeating Myself
4. Rocket Ship
5. Julie
6. Alright
7. Broke
8. I Just Want To Live
9. Move
10. I Don't Know
11. Stuck
12. Go Tell Somebody
13. Love And Rockets (hell`s Screaming)
14. No Lie



             



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