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1994 Endangered Species
1997 Twenty
1999 Edge Of Forever
2003 Vicious Cycle
2012 Last Of A Dyin' Breed
 

- Style : Blackberry Smoke, Jared James Nichols , Doc Holliday, Ted Nugent
- Membre : Damn Yankees
- Style + Membre : Blackfoot, The Black Crowes
 

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LYNYRD SKYNYRD - Twenty (1997)
Par ERWIN le 29 Janvier 2024          Consultée 627 fois

20 ans depuis l'accident fatal ! Et il s’est passé pas mal de choses chez LYNYRD SKYNYRD depuis trois ans. La formule de composition n’était pas extraordinaire, tout ceci manquait cruellement de dynamique. Le jeune Van Zant et le vieux Gary ROSSINGTON en prennent conscience d’autant que les prestations live de nos rednecks manquent aussi de couilles. Alors, le rock sudiste bien que déjà tellement touché par les décès – une vraie malédiction – s’est à nouveau saigné pour faire survivre le géant de Jacksonville. C’est ainsi que débarquent les 2 gratteux Ricky Medlocke, le leader de BLACKFOOT – déjà ex-membre de LYNYRD -, et Hughie Thomasson, le leader des OUTLAWS, soit deux des plus grands groupes de sudiste. Et voyez donc cette pochette où on voit, taillés dans le granit d’une monument valley innondée, les visages de nos artistes, un mont Rushmore du sudiste, logique en pareilles circonstances.

Dès le titre d’introduction "We Ain’t Much Different", on remarque les tics rythmiques et guitaristiques en placen : il n’y a pas le moindre doute, c’est du BLACKFOOT dans le texte, c’est forcément Ricky Medlocke qui a pondu cette song. Le bridge a une petite saveur sympa. Les premiers chorus s’enchaînent et on comprend d'emblée qu’associer Hughie et Ricky était une idée de génie. Ils sont complices et complémentaires et n’ont à rougir devant personne. C’est toujours du Ricky sur "Voodoo Lake", et admettons que la voix de Johnny sur ce genre de titres est du meilleur effet. Voyez donc ce joli bridge acoustique ! "Never Too Late" sort à nouveau de l’explorer de Ricky c’est une certitude, très sympa sans être incontournable, mais avec une coda superbe.

L’évidence de la provenance de "Sign Of The Times" apparaîtra dans toute son évidence immaculée à tous les fans transis de BLACKFOOT, dont je fais partie. Seul Ricky sait assembler de cette manière des mélodies avec une réelle incidence amérindienne. "Bring It On" propose tous les trademarks du groupe, avec un Gary particulièrement en verve, et un Billy Powell qui ne s’en laisse pas compter. Les slides y sont efficaces et les rythmiques restent très Medlockiennes, avec un final qui mêle pour une fois les trois guitaristes, c’est assez rare pour être signalé. Puis "Berneice" nous voit attaquer bille en tête le pré carré des kangourous d’ACDC ou de ROSE TATOO. La slide de Rossington pourrait ici être celle de Pete Wells. Un rock’n’roll de belle facture, qui tient bien sa place. Le refrain très réussi de "None Of Us Are Free" s’impose comme un des moments intenses de cette livraison, avec son petit beat de claviers, ses cuivres et l’aspect mainstream de la mélodie. La voix de Johnny ensoleille à merveille cette compo.

"Blame It On A Sad Song" me rappelle certaines ambiances des OUTLAWS, avec Johnny au chant en lieu et place de Hughie, qui est pourtant dans la place. Il s’agit cependant d’un slow sans réelle aspérités. "Talked Myself Right Into It" est pour moi une composition de Donnie, j’entends presque sa voix à la place de Johnny avec beaucoup d’a propos. Un petit rock’n’roll cuivré, cool et sans prise de tête. Je ressens pour ma part plus l’influence du passé sur "How Soon We Forget", Donnie est là ainsi que Pat Buchanan, un titre plus country, plus facile, avec Ricky au dobro. La piano de Billy Powell est en bonne place sur "Home Is Where The Heart Is", un titre de pur AOR pas désagréable. La structure des couplets de "ORR" ne me convainc pas, là où le refrain est plus mémorable.

Les possibilités techniques de cette fin de siècle nous permettent de réentendre à nouveau Johnny associé à son frère sur la magnifique "Travelin Man". La composition est un must et aurait fait la gloire de l’album studio suivant de nos artistes, c’était une chanson de Léon associé à Johnny. Finalement, cet album repose un peu sur cette idée. En intégrant des parrains du southern rock, LYNYRD SKYNYRD propose ce qu’il peut de mieux en alternative à son glorieux passé. Le résultat sur ce premier album de la Mark III est très sympa, avec de jolis instants et déjà une main mise du pied noir Ricky Medlocke sur la musique du groupe… C’est pour moi de bon augure pour la suite. Légèrement moins de 3,5 donc 3.

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   ERWIN

 
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- Billy Powell (claviers)
- Gary Rossington (guitare)
- Hughie Thomasson (guitare)
- Johnny Van Zant (chant)
- Leon Wilkeson (basse)
- Owen Halle ( batterie)
- Rickey Medlocke (guitare)


1. We Ain’t Much Different
2. Bring It On
3. Voodoo Lake
4. Home Is Where The Heart Is
5. Travelin Man
6. Talked Myself Right Into It
7. Never Too Late
8. Orr
9. Blame It On A Sad Song
10. Berneice
11. None Of Us Are Free
12. How Soon We Forget
13. Sign Of The Times



             



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