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AIR - Love 2 (2009)
Par SASKATCHEWAN le 27 Juin 2010          Consultée 3407 fois

Que dire à propos de Love 2 ? AIR semble tellement engoncé dans sa routine qu’il faut vraiment se faire violence pour trouver un truc intéressant à dire en introduction. On résistera quand même à la tentation de tartiner quelques lignes sur I MONSTER, qui a produit un album autrement plus convaincant un peu plus tôt en 2009. Et marrant avec ça… Love 2, lui, n’est pas drôle. Comme si AIR avait abandonné son humour après Talkie Walkie, cette petite touche fendarde qui avait le mérite de faire passer les outrances kitchs du combo… et les paroles indigentes en anglais… et les invités qui peinent ne serait-ce qu’à meubler… et les instruments japonais… Bref, Love 2, comme son prédécesseur, ne respire pas le glamour.

Et pour cause ! Jamais album d’AIR n’avait si mal commencé. « Do the Joy » est un single très mal choisi, puisque c’est sans doute le plus mauvais titre de l’album, avec une utilisation désastreuse du vocodeur. AIR aime se faire du mal. Etrangement, depuis le sommet que constitue l’album 10 000 Hz Legend, le groupe peine sur les morceaux plus électro, et « excelle » pour composer des titres plus pop, qui laissent une large place aux instruments « électriques ». « So Light Is Her Footfall », par exemple, avec son riff simplissime et sa voix modérément modifiée, développe un embryon d’atmosphère classieuse. Ladite atmosphère s’épanouit sur « Be a Bee », qui en dépit de son titre absurde, évoque les meilleurs moments du groupe. AIR nous rappelle avec éclat qu’ils sont capables de produire des morceaux échevelés une fois les charentaises déchaussées.

Hélas, le duo français peine à se défaire de ses chaussons. Les morceaux anodins s’enchaînent : « Missing the Light of the Day », « Tropical Disease », le très monotone « Heaven’s Light »… Les titres ont beau ne dépasser que rarement les quatre minutes, certains auraient gagné à être amputés de quelques répétitions. Soyons juste : « Tropical Disease » est un instrumental assez entraînant jusqu’à la quatrième minute. Après, le morceau se perd dans un apaisement trop policé, dommage… A noter tout de même le bon usage du piano tout au long de l’album, qui, contrairement au saxophone et aux effets « rétro », enrichit véritablement la musique du groupe.

Comme sur Pocket Symphony, la fin de l’album rehausse considérablement le niveau de l’ensemble. C’est « Night Hunter » qui sonne la révolte. Ici, les sonorités « psychédéliques » sont enfin utilisées à bon escient. La mélodie, simplissime, fait mouche elle aussi. La suite est du même calibre, ou presque. On passera sous silence « Sing Sans Sung », où AIR semble se caricaturer lui-même. En revanche, « Eat My Beat », le meilleur morceau de l’album (et le plus court), renoue avec la basse conquérante de « Be a Bee », agrémentée de quelques sifflements qui donnent un ton bigarré à l’ensemble. Sur les deux derniers titres, « You Can Tell it to Everybody » et « African Velvet », AIR semble enfin trouver l’alchimie entre sa pop moderne et ses influences « rétro ». Il était temps…

Là où Pocket Symphony faisait preuve d’un peu d’audace en mettant en avant des influences nouvelles, Love 2, lui, est tristement conservateur. Résultat, un album moyen, porté à bout de bras par quelques titres vraiment bons, qui seuls empêchent d’être trop sévère avec ce disque peu marquant.

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   SASKATCHEWAN

 
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- Jean Benoît Dunckel (tout)
- Nicolas Godin (tout)
- Joey Waronker (invité, percussions)


1. Do The Joy
2. Love
3. So Light Is Her Footfall
4. Be A Bee
5. Missing The Light Of The Day
6. Tropical Disease
7. Heaven's Light
8. Night Hunter
9. Sing Sang Sung
10. Eat My Beat
11. You Can Tell It To Everybody
12. African Velvet



             



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