Lorsqu’il sort son tout premier album, Michel POLNAREFF n’a pas encore ses fameuses lunettes blanches et la coupe de cheveux qui font qu’on le reconnaît au premier coup d’œil : il est encore un jeune garçon de 22 piges qui tente de se faire une place dans le tumultueux monde de la musique. Et justement, ce jeune blondinet n’est pas la moitié d’un trou de balle quand il s’agit de composer une chanson, de chanter, de jouer de la guitare, du piano ou de repérer les pointures susceptibles de pouvoir jouer sur son album. C’est pour ça qu’on peut retrouver Jimmy PAGE et John Paul JONES (pour l’heure tous deux requins de studio) sur « La Poupée Qui Fait Non ». Imaginez, c’est comme si on retrouvait Joe SATRIANI et Abe LABORIEL sur « Toi + Moi » de GREGOIRE... Mais poursuivons.

On peut le dire, ce premier album est un petit bijou de pop-folk, qui connaît alors un succès énorme. Les mélodies font mouche, les instruments sont utilisés de manière pertinente : juste ce qu’il faut ; notre homme est musicien dans l’âme, point barre.
Il n’y a rien à dire d’autre quand on a écouté « Love Me, Please Love Me » et son intro au piano ! Oh, ce solo ! Ces notes qui s’entremêlent, c’est beau ! Ce refrain, mélancolique à souhait ! Et ces paroles ! C’est à pleurer ! ET CETTE VOIX !!! *Orgasme de l’auteur*
Hmm... Toute aussi belle, la « Ballade Pour Toi », accompagnée uniquement par des guitares acoustiques, est très bien écrite, nous permet également de nous faire profiter de la voix de Michel. Oh ! Cette Voix ! MICHEEEL !!! *Nouvel orgasme de l’auteur*
Raah, ma chemise...

Bon alors c’est sûr, toutes les chansons ne sont pas de l’acabit de celles précitées. En fait, il y en a une dont je me serais bien passé. La « Ballade Pour Un Puceau » est assez exaspérante, et tout ça parce que notre tombeur a décidé de la chanter avec la voix d’un canard grippé. Puis bon, la chanson en elle-même a l’air d’un délire sorti de l’imagination du premier taré qui se prend une cuite dans le bar d’à côté et qui finit par gerber dans le micro. *Prout de l’auteur*
Un autre morceau qui me laisse froid : « Histoire De Cœur » est très sympathique mais l’aspect rétro m’ennuie un peu.

Après avoir enlevé ces deux chansons, vous avez un album quasi-parfait. « Sous Quelle Etoile Suis-Je Né? » démarre très bien l’album avec sa mélodie efficace, suivie par « Time Will Tell » au refrain en voix de tête réussi. Puis viens « Ballade Pour Toi », que je ne ferai qu’évoquer parce que je ne veux pas encore changer de chemise. Le riff de « L’Oiseau De Nuit » me fait énormément penser à celui des « Murs De Poussières » de CABREL. En tout cas, il s’agit là encore d’un refrain en voix de tête, et ça passe très bien. Viens ensuite « Love Me... », qui... Oh Non ! ZUT !!! *Orgasme de l’auteur*
Raah, mon écran...
Hmm... Viens donc la chanson que vous savez. Je saute ensuite volontairement « Histoire de Cœur » et « Ballade Pour Un Puceau » qui... *Prout* Et merde...
« You’ll Be On My Mind » est bien rythmée et... Pfou attendez j’aère... Vouuuuaaalà...

Donc « You’ll Be On My Mind » rythme le tout et swingue bien comme il faut. Le tube à scandales « L’Amour Avec Toi » passe sans problème, tout comme « La Poupée... » qui clôt l’album sur une mélodie entêtante, qui s’inscrit définitivement dans votre esprit, et ne s’en ira jamais, comme ces tâches sur ma chemise.
Michel POLNAREFF commence donc très bien sa carrière, et fera perdre ses moyens à beaucoup de personnes, toutes subjuguées par son charme et sa voix si, Oh ! ...
Non, j'arrête ha ha...

Allez au revoir ! *Bise de l’auteur, suivi d’un orgasme, puis d’un prout*