Recherche avancée       Liste groupes



      
POP  |  STUDIO

L' auteur
Acheter Cet Album
 


ALBUMS STUDIO

1965 1 My Generation
1966 1 A Quick One
1967 The Who Sell Out
1969 1 Tommy
1971 2 Who's Next
1973 1 Quadrophenia
1975 The Who By Numbers
1978 1 Who Are You
1981 Face Dances
1982 It's Hard
2006 Endless Wire
2019 Who

ALBUMS LIVE

1970 1 Live At Leeds
1984 Who's Last
1990 Join Together
2018 Live At The Fillmore East 1968

VHS/DVD/BLURAYS

2000 Live At The Royal Albert Hall ...

ALBUMS TRIBUTE

2008 The Who Covered
 

1965 My Generation
 

- Membre : Hiromi, Roger Daltrey , John Entwistle , Keith Moon, Pete Townshend
- Style + Membre : The Best

The WHO - Face Dances (1981)
Par MARCO STIVELL le 6 Juin 2014          Consultée 3541 fois

“Face Dances ? Ha ha... Les WHO sans Keith Moon. Ha ha ha... Malheureux, d'où sortez-vous donc ?...” Un concept hélas un peu trop récurrent, prévisible et transposable à de nombreux groupes musicaux. Lamartine (“Un seul être vous manque et tout est dépeuplé”) croisé avec Affreux, sales et méchants d'Ettore Scola. Keith Moon mort, le restant des WHO serait mort aussi ? Brisons-là, et concentrons nous sur ce qui n'est pas une histoire de morts-vivants.

Aussitôt après le “départ” brutal et tragique de leur batteur emblématique en 1978, le groupe enchaîne les tournées, à la fois pour mieux exorciser son chagrin et assurer au public que rien n'est fini. Rock'n'roll. Le batteur remplaçant est Kenney Jones, pilier des Small Faces/Faces, sachant que Pete Townshend vient de publier au même moment un disque en collaboration avec Ronnie Lane, et que Jones était présent aux côtés de Keith Moon la dernière nuit avant que celui-ci ne meure...

Le batteur se voit donc échoir la lourde tâche de remplacer l'un des musiciens les plus généralement appréciés du rock, et le reste du groupe doit continuer de créer en sachant que de toute façon, il est attendu au tournant -avec des mitraillettes. Le claviériste John “Rabbit” Bundrick, session man surtout connu auprès de Bob Marley et du groupe Free, vient soutenir durablement le quatuor. Deux albums sont publiés en ce début d'années 80, Face Dances obtenant un accueil plutôt favorable.

La raison ? Sans aucun doute le seul morceau que l'on retient vraiment sur neuf chansons, car régulièrement joué en concert et placé en conclusion d'à peu près tous les best-of généralistes de la carrière du groupe. Ouvert par un loop et un arpège de guitare 12 cordes brillant, “You Better You Bet” est un morceau poppy fort bien ficelé dont la vigueur, le ton joyeux et le refrain entêtant confirment la capacité de Townshend à produire encore des tubes de ce calibre. “Don't Let Go the Coat” renoue avec l'esprit mod du groupe après des opus majoritairement rock, choeurs à l'avenant.

Bouder le restant du disque au profit des singles serait un tort car l'ensemble demeure honnête et se tient, ambiance poppy et paroles sexuelles à gogo, le tout porté par des arrangements soignés et un Roger Daltrey en bonne forme. On peut aisément citer “Daily Records” au ton rockabilly, “Did you Steal my Money”, son harmonica basse façon “Join Together” et son esprit fun, ou encore “Cache Cache”, plus contrasté mais soft. Sans oublier qu'au milieu de ces chansons naturellement marquées du sceau de Townshend, John Entwistle glisse sa contribution : “You”, et surtout “The Quiet One”, blues-rock mastodonte dont il a le secret, chanté par lui-même et qui a tout d'un futur classique live.

On tentera de vous faire croire, à vous néophyte et d'un ton méprisant, que Face Dances empeste les années 80, diabolus in musica... Il n'en est rien : le son est proche des albums précédents, presque aussi modeste que The Who by Numbers et délesté du conteste punk dans lequel avait été produit Who Are you. L'époque change, les moyens d'enregistrement deviennent meilleurs et les WHO ont eu le temps de faire leur deuil. Les synthés sont peu présents et le groupe pioche dans de nouvelles influences, comme le révèle le pont celtique écossais de “How Can you Do it Alone”, proprement inattendu...

Les riffs fusent, la basse d'Entwistle vrombit comme au bon vieux temps (“The Quiet One”, “How Can you Do it Alone”...) et au final, Jones s'intègre bien au groupe mais en grande partie sur les titres pop. Son jeu, imitant celui de Keith Moon sans être aussi déjanté, se prête moins à des titres comme “The Quiet One”. Par ailleurs, Roger Daltrey ne sera guère tendre avec lui... Un album loin d'être classique mais nettement plus enthousiasmant que ce qu'on laisse entendre à son sujet. À part “Daily Records”, tous les titres auront droit à une interprétation live, groupe ou solo.

A lire aussi en POP par MARCO STIVELL :


WILSON PHILLIPS
Shadows And Light (1992)
L'un des meilleurs albums au féminin de l'histoire




Elton JOHN
Madman Across The Water (1971)
Variété de luxe


Marquez et partagez





 
   MARCO STIVELL

 
  N/A



- Roger Daltrey (chant)
- John Entwistle (basse, chant)
- Kenney Jones (batterie)
- Pete Townshend (guitares, claviers, chant)
- + John 'rabbit' Bundrick (claviers, synthétiseurs, choeurs)


1. You Better You Bet
2. Don't Let Go The Coat
3. Cache Cache
4. The Quiet One
5. Did You Steal My Money
6. How Can You Do It Alone
7. Daily Records
8. You
9. Another Tricky Day



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod