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HARD ROCK  |  VHS/DVD/BLURAY

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- Membre : Robert Plant , California Breed, Page & Plant, Them Crooked Vultures, Plant & Krauss
- Style + Membre : The Firm

LED ZEPPELIN - The Song Remains The Same (1976)
Par TOMTOM le 14 Novembre 2016          Consultée 5568 fois

Dans le bouquin « The Man Who Led Zeppelin », Peter CLIFTON raconte que Peter GRANT a pleuré le soir où on a présenté The Song Remains The Same à Ahmet ERTEGUN. Nous sommes en 1976, il est près de minuit. Le manager du plus grand groupe du monde organise une projection privée pour le patron du label Atlantic. ERTEGUN s’endort pendant le film. A son réveil, il demande au manager de LED ZEPPELIN : « C’était qui, le type sur le cheval ? »

Avant de sortir au cinéma à l’automne 1976, The Song Remains The Same a avalé trois ans de boulot, 350 000 livres et deux réalisateurs. Le premier, Joe MASSOT, est devenu dingue. Le projet, approuvé par le groupe, était clair depuis le départ. Il s’agissait de filmer LED ZEPPELIN au sommet de sa gloire, pendant la tournée Houses Of The Holy, au Madison Square Garden de New York. Et pendant trois soirs. Le concert serait ensuite mixé avec des scènes tournées à la maison, des passages censés fournir une « représentation symbolique » de chacun des quatre membres du Zep. Ouais.

Au moment où arrive le fameux cheval, la tempête de n’importe quoi a déjà dépassé l’archipel des Açores. Le film débute en effet par une scène où Peter GRANT et Richard COLE (respectivement manager et tour-manager) s’en vont mitrailler un QG de bootleggers. Le scénario est plausible, le reste un peu moins. Lesdits bootleggers jouent à une sorte de Monopoly avec des cartes chance nazies. L’un des mecs flingués se trouve également être un loup-garou.

Dans sa scène, John Paul JONES se balade, donc, sur un cheval. Et au milieu d’un cimetière. Ses enfants sont fringués à la dernière mode victorienne. Jonesy porte un masque très moche.
Retour du cheval pour Robert PLANT. Une nana lui refile une épée et la plage est en feu. Le chanteur à la crinière de lion balance ensuite un faucon sur des gueux au milieu d’un château fort en ruine. Je suis pas expert mais, a priori, l’intrigue se déroule au Moyen âge.

BONHAM est celui qui s’en sort le mieux. Il est filmé au volant de belles bagnoles et en train de couper du bois.
En fait, magie noire oblige, la scène la plus mystérieuse est réservée à Jimmy PAGE. « Zoso » escalade une colline. Au sommet, un gus en blanc avec une lanterne à la main. C’est donc le même gus qu’on voit à l’intérieur de Led Zeppelin IV. COUP DE THEATRE : le gus est en fait Jimmy PAGE mais en vieux ! Quand les deux se rencontrent enfin (quel suspense), le visage du gus se met à changer. Jimmy-gus rajeunit ! Un éclair devant la lune et le spectateur a le droit au foetus de Jimmy PAGE. On en est là.

PENDANT CE TEMPS-LA, le groupe joue donc au Madison Square Garden. Ou à peu près. Joe MASSOT ayant fait n’importe quoi, le second réalisateur, Peter CLIFTON, a dû légèrement s’arranger avec la réalité. Il a fait rejouer TOUT le concert aux studios Shepperton, dans le Surrey. Avec une fausse scène et tout. Magie du cinéma, cela ne se voit pas trop. Et heureusement, puisque les passages live sont tout bonnement exceptionnels. Le son a été enregistré par Eddie KRAMER.

73-75, c’est un peu l’apogée scénique de LED ZEPPELIN. PLANT est d’une arrogance folle dans son jean moule-bite. PAGE passe pour un somnambule dans son pyjama d’Elvis rachitique, mais la puissance qu’il dégage est phénoménale. Cf. le mix archet / thérémine sur « Dazed And Confused ». JONES est fidèle à lui-même, solide à la basse, magistral aux claviers. Cf. la magnifique version de « No Quarter ». Quant à Bonzo, il tape bien de ses propres mains sur sa batterie pendant « Moby Dick ».

On a beaucoup dit que le groupe était en petite forme pendant ces trois soirs au Madison Square Garden (les 27, 28 et 29 juillet 1973). Effectivement, « Rock And Roll » est balancée moins énervée que d’habitude. En fait, c’est surtout la track-list qui fait apparaître les incroyables longueurs que se payaient le groupe à l’époque. « The Song Remains The Same » et « The Rain Song » enchaînées ? C’est dur. Le solo de « Stairway To Heaven » est dix fois trop long. Et on a connu des versions dix fois plus violentes de « Whole Lotta Love ».

Bien sûr, le concert est pollué par son côté un peu fake et par ces scènes absurdes (sans aucun second degré, semble-t-il) qui viennent couper les solos de Jimmy PAGE. Notez que le film aligne également quelques passages non scénarisés. Des kids qui rentrent sans payer, des plans de New York et, surtout, Peter GRANT qui engueule un promoteur parce que des motherfuckers vendent des posters pirates à l’entrée de la salle. Tout cela n’apporte rien et confirme une chose : The Song Remains The Same est une sorte de concert-nanar à regarder pas trop sérieusement, une bière à la main. Il y a des moments de franche rigolade, et un super concert caché derrière l’amas de conneries.

Pour LED ZEPPELIN, en revanche et pour finir, ce film est d’une incroyable cruauté. Sur grand écran, impossible de tricher, le mystère n’a plus sa place. Tolkien, les runes, le marteau des dieux ? Il aura suffi d’un canasson pour faire voler tout ça en éclat.

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   TOMTOM

 
  N/A



- Jimmy Page (guitare, 'le type qui monte là-haut sur la colline)
- Robert Plant (chant, 'le type sur le cheval')
- John Paul Jones (basse, claviers, 'le type qui porte le masque moch)
- John Bonham (batterie, 'le type qui roule vite dans ses bagnole)
- Peter Grant (manager, 'le type qui flingue les bootleggers')


1. Rock And Roll
2. Black Dog
3. Since I've Been Loving You
4. No Quarter
5. The Song Remains The Same
6. The Rain Song
7. Dazed And Confused
8. Stairway To Heaven
9. Moby Dick
10. Heartbreaker
11. Whole Lotta Love



             



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