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Johann Sebastian BACH - Cantate Bwv 117 (gardiner) (1731)
Par CHIPSTOUILLE le 17 Décembre 2016          Consultée 1979 fois

Cette première ligne de chronique se rédige après un marathon éprouvant de 17 jours de travail consécutifs. Epuisé, le labeur qui m’a épris ces dernières semaines me vaudra peut-être quelque reconnaissance de la part de mes pairs, ou non. Le sujet sera débattu, l’année prochaine lorsqu’il sera de nouveau question de promotions. Promotion et reconnaissance, des fantômes après lesquels Johann Sebastian BACH a couru durant toute sa vie. Certes, il a plusieurs fois changé de poste, pour finir sa course à Leipzig en 1723, là où il restera les 27 dernières années de sa vie. Un titre honorifique lui a bien été attribué en 1736, sans être accompagné de la moindre augmentation de salaire. Ce n’est pas faute d’avoir cherché une situation plus favorable. BACH dut faire face à de nombreuses jalousies et des relations difficiles avec les autorités de Leipzig, aussi bien civiles que religieuses. Un manque de reconnaissance qui finira par le faire sérieusement revoir son rythme de composition.

Si l’intégrale de ses œuvres ne nous est pas parvenue, sa nécrologie stipule qu’il est l’auteur d’un cycle de 5 années de cantates, pour un total estimé autour de 300. Grand nombre de ses œuvres ont été composées lors des premières années à Leipzig, un travail régulier et acharné qui force le respect. La cantate « Sei Lob und Ehr dem höschten Gut » (Louange et gloire au bien suprême), numérotée 117 au catalogue BWV fait partie de celles, plus rares, qui furent composées dans cette période de relâchement. On estime son élaboration entre 1728 et 1731, mais on ne sait pas à quelle occasion elle fut composée, peut-être un mariage.

BACH avait alors à peu près tout dit dans le domaine, déjà. S’il y a bien eu par la suite quelques coups d’éclats ou d’autres œuvres personnelles, on suppose aisément que les cantates tardives ont dû être composées sans ambition particulière ni coup de génie. C’est bien à de l’artisanat que nous avons ici à faire, avec une œuvre sans originalité particulière. BACH y traîte son sujet avec l’application et la rigueur qu’on lui connaît. Ce n’est pas à un génie que nous avons à faire, mais à un artisan accompli. BACH compose ici comme un ébéniste de métier construit un meuble de commande, avec expertise mais sans passion.

Peut-être en demandons-nous trop. Peut-être faut-il savoir se contenter de ce chœur introductif, repris de manière habituelle dans la conclusion. Seul mouvement réellement marquant de cette débandade. Peut-être faut-il apprécier l’usage des flûtes, sans originalité particulière, et que l’on ne remarque pas au premier abord. Peut-être faut-il tout simplement ignorer la cantate et passer à d’autres plus intéressantes. Un challenge difficile à relever, tellement on retombe régulièrement sur des œuvres courtes, bénéficiant d’un voire 2 mouvements percutants enfouis dans deux couches de récitatifs barbants et d’airs austères. Peut-être êtes-vous plus réceptifs à la musique de Jean-Sebastien BACH que votre serviteur.

Ici, on s’ennuie, avec sans-doute la cantate la plus barbante du double disque n°24 de l’intégrale de John-Elliot Gardiner. Si l’on en parle aujourd’hui, c’est justement pour cette capacité à ne pas nous faire douter sur ses qualités, rares. En général, on peine plus à peser le pour et le contre chez BACH, ce qui ne débouche que rarement sur des écrits péremptoires. Ici, sans le moindre doute, c’est laborieux.

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   CHIPSTOUILLE

 
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- Robin Tyson (alto)
- James Jilchrist (tenor)
- Stephen Varcoe (bass)
- English Baroque Soloist
- Monteverdi Choir
- John Elliot Gardiner (direction)


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